La raciste vulgaire Houria Bouteldja corrige Antonio Gramsci

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Houria Bouteldja

Je précise aux lecteurs que houria en arabe est l’équivalent de νύμφη en grec, lequel a donné le mot nymphe en français.

Mon histoire personnelle avec Houria Bouteldja date de 2003. Je luttais contre le port du voile, elle défendait cet étouffe-musulmane. L’infamie. Partant de son positionnement anti-féministe, elle n’avait rien trouvé de mieux que de m’épingler la médaille du mérite              « Bougnoule de service ». Depuis, je regarde cette rebelle factice, soumise à l’islam, avec un certain amusement. Elle croyait me rabaisser, elle a confirmé, le plus clairement possible, que les Indigénistes ne sont que de vulgaires racistes, ou des racistes vulgaires, si vous préférez.

Venons-en au sujet d’aujourd’hui. Je viens de découvrir que madame Bouteldja a publié un livre titré « Beaufs et barbares ». Interrogée par France Culture, la militante indigéniste se présente comme une intellectuelle engagée : elle approfondit et amende Gramsci.

Foule vue d'en haut ©Getty

Radio France : « Comment recomposer un « nous » politique ? »

Voici la question que lui pose la journaliste Marie Cordier : « Qui représente le « nous » que vous appelez de vos vœux ? ».

Elle y répond en précisant qu’il s’agit

1°) des classes populaires blanches (rassurez-vous, ça n’est pas raciste dans sa bouche), celles qui sont en partie attirées par l’extrême droite et

2°) des non-Blancs, venus de l’histoire coloniale ou de l’esclavage, qui vivent en France sous le régime de ce que notre Houria et ses adeptes appellent le « racisme structurel ».

Ces deux blocs n’étant pas pas unis, madame Bouteldja cherche le moyen de les réunir. Et c’est là que Gramsci entre en jeu. Il lui aurait apporté, dit-elle, son fameux concept : « État intégral », qui veut dire que l’État n’est pas uniquement des institutions :  armée, police, administration… L’État dominé par la bourgeoisie, selon Gramsci, ne fonctionne que parce qu’il y a une alliance objective entre l’État, la société politique et la société civile.

Notre militante partirait donc, d’après ses déclarations, de cette idée et la corrige. Elle la repense à partir du prisme de la race. La première partie de son livre est consacrée, d’après ce qu’elle en dit, à « l’État racial intégral ». Elle continue son explication : « le racisme systémique », « le racisme structurel », sont rendus possibles parce que le racisme est aussi le produit d’un consentement

– Et de la société civile

– Et de la société politique

-Et, évidement, des instances de pouvoir, de manière globale, des classes dirigeantes.

Tout le monde est donc, au fond, raciste consentant. Sauf notre nymphe et ses adulateurs. Quelle géniale exception ! Quelle lucidité post-antonio-gramscienne !

Je suis persuadé que Houria Bouteldja pourrait faire un carton et dépasser de trop loin aussi bien Sandrine Rousseau que les autres ténors de LFI. Je dirais même plus, elle pourrait faire un malheur, leur faire de l’ombre avec toutes ses théories radicalement anticonformistes. Comme elle embrasse large, je suis convaincu qu’elle est appelée à une grande carrière où elle servira plusieurs causes à la fois :

  • celle des petites gens de nos banlieues,
  • celle de la France périphérique, chassée au-delà du 9.3 et qui pourrait, à nouveau, voter correctement, c’est-à-dire Indigénistes au lieu du RN ou de Reconquête,
  • celle des non-Blancs discriminés par le système établi en « État racial intégral »,
  • celle des peuples opprimés comme les Palestiniens, dont elle arbore le couvre-chef, transformé en foulard pour maquer son obédience islamique et enfin
  • celle des soumises à l’islam, cul en l’air et front contre terre. De nos jours, elles sont légion en France. Pas comme les vraies rebelles en Iran.

Mais voilà, la muse qui m’a inspiré cet article, cette grande intellectuelle rebelle, que dis-je, cette indomptable amazone, gâche bêtement toutes ses chances en tapant sur ceux qui pourraient lui servir de monture et d’idiots utiles : les bobos de gauche. Regardez, écoutez et vous serez édifiés.

https://t.co/XSiqYbNrsh

Pascal Hilout, né Mohamed

 




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