Le 20 janvier dernier, le Figaro Vox a publié un entretien des plus passionnants entre Maître Richard Malka, l’avocat bien connu de Charlie Hebdo et Rémi Brague, philosophe, historien, spécialiste de la philosophie médiévale arabe et juive, professeur d’université et membre de l’Institut de France. Ce débat faisait suite à la publication de leurs livres respectifs : Traité sur l’intolérance de Richard Malka, Sur l’islam de Rémi Brague.
Le thème du dialogue : « l’islam peut-il être tolérant ? », mais poser cette question semble déjà donner une indication. Bien à propos, Richard Malka relève tout d’abord que selon Salman Rushdie : « l’islamophobie est une arme de censure pour que les aveugles le restent, pour empêcher toute critique de l’intégrisme, du fanatisme, de l’islamisme, des Frères musulmans… C’est une arme de l’idéologie victimaire pour culpabiliser l’autre en permanence et le faire taire. »
On pourrait en écho à ces propos judicieux, reprendre les thèses de Pierre-André Taguieff dans son essai remarquable : « Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme » paru chez Herman éditeur en 2021, dans lequel il démontrait que tant le nazisme que le communisme ou le gauchisme avaient toujours eu pour l’islam les yeux de Chimène. Notamment la non-séparation du politique et du religieux impressionnait favorablement Hitler qui avait recueilli à Berlin en 1941, le grand Mufti de Jérusalem, Amin El Husseini, qui put ainsi multiplier ses déclarations antisémites des plus infâmes. Il disséquait également l’attrait dangereux des nouveaux gauchistes pour l’islamisme, essentiellement d’ailleurs pour des raisons électorales, se prêtant à toutes les bassesses liberticides. Il rappelait aussi le concubinage avec des hauts et des bas des communistes et des islamistes dès la création de l’Union soviétique, et jusqu’à sa chute.
Il faut aussi lire le livre d’un historien anglo-saxon, David Motadel publié en 2019 aux éditions La découverte : « Les musulmans et la machine de guerre nazie », qui développe factuellement l’organisation de brigades musulmanes d’importance, notamment bosniaques, au service du IIIe Reich, évènement peu rappelé.
Mais le point central de l’échange entre notre avocat et notre philosophe, se focalise sur la question suivante : un islam des Lumières peut-il exister ? Là aussi, poser la question c’est relever à l’évidence une grande difficulté.
Pour Richard Malka, c’est oui, du moins c’est ce qu’il espère, mais y croit-il lui-même ? Pour Rémi Brague, avec toutes les nuances d’un philosophe, il n’y croit pas du tout.
Richard Malka reprend les propos d’Abdelwahab Meddeb qui affirmait que l’islamisme était le cancer de l’islam et il revient sur l’antienne trop souvent rabâchée qu’il y aurait eu en islam deux visions, l’une plaçant la liberté de l’homme et la raison au centre de la religion, l’autre, un islam qui refuserait l’interprétation des textes. En vérité, ce regard illusoire n’existe que dans les cerveaux d’Occidentaux qui essaient de se persuader de la chose au nom d’un humanisme dévoyé. D’ailleurs Richard Malka revient sur la volonté d’une infime minorité musulmane qui aurait voulu séparer dans le Coran les sourates médinoises, sourates guerrières, pour les retirer des sourates mecquoises, sourates religieuses, pour les conserver, sauf qu’il est bien obligé de reconnaître que ces intellectuels ont été totalement rejetés voire trucidés, comme Taha au Soudan dans les années 1980 qui a été pendu pour avoir soutenu cette thèse et bien d’autres encore qui ont été passés par le fil de l’épée.
Rémi Brague est beaucoup plus circonspect. Il rappelle opportunément qu’Averroès avait écrit : « il faut tuer les hérétiques » dans un traité de philosophie justement. Il revient sur l’érudit Ibn Arabi qui insistait dans ses consultations juridiques aux Califes, qu’il fallait appliquer très strictement les règles du Coran : « qui ont explicitement pour but de maintenir les communautés non musulmanes dans une sorte d’humiliation permanente ». Pourtant Ibn Arabi est parfois considéré comme un penseur éclairé !
En cela, Rémi Brague semble refuser une distinction nette entre islam et islamisme, il évoque plus une différence de degré que de nature et a cette image évocatrice : « L’islamisme est un islam impatient, et l’islam un islamisme patient ». Il rejoint Zined El Rhazoui qui avait dit : « L’islamisme est une idéologie impérialiste, elle a intrinsèquement vocation à se répandre car le prosélytisme est un devoir en islam, y compris sous sa forme la plus belliqueuse. »
On sent à la lecture de cet entretien, que Richard Malka tente par tous les moyens de s’auto-persuader mais qu’au fond il n’y croit pas vraiment à son islam des Lumières. Il cite toujours et encore le début du fameux verset « Nulle contrainte en religion », que nous servent ad nauseam les Frères Musulmans, ou les idiots utiles de l’islam, pour nous persuader de la tolérance islamique.
Or personne ne cite ce verset en entier, pas plus Richard Malka d’ailleurs, citons-le : « Point de contrainte en religion ! Désormais la vérité est distincte de l’égarement. Quiconque renie les faux dieux et ajoute foi en Dieu se saisit d’une corde indéfectible qui ne saurait être tranchée. Et Dieu entend et sait tout. » S 2, V 256. Bien au contraire, ce verset indique clairement que celui qui devient musulman, ne peut plus s’en extraire, c’est donc très exactement le contraire d’une prétendue liberté religieuse, l’apostasie étant en droit musulman l’un des crimes les plus graves puni invariablement de la peine de mort.
Doit-on rappeler que dans les pays musulmans, même ceux considérés comme « modérés », le Maroc par exemple, la critique de la religion musulmane est impossible et punie sévèrement par la loi pénale.
Mais de plus, si l’on se réfère au verset suivant, le 257, on y lit : « Dieu est le protecteur de ceux qui ont la foi : il les fait passer de l’ombre à la lumière. Les mécréants quant à eux ont les démons pour protecteurs qui les font passer de la lumière aux ténèbres. Voilà les gens du Feu, où ils demeurent éternellement ». Exit toute idée de liberté religieuse.
Car dans le Coran « ceux qui ont la foi » sont uniquement les musulmans, les autres sont « les mécréants » dont notamment les juifs et les chrétiens. Le Coran rappelle à l’infini que : « Il n’y a aucun autre dieu en plus de Lui, le Vivant, l’Éternel… » Verset 255. Les observateurs attentifs remarqueront que le fameux verset 256, est entouré de versets, le 255 et le 257 qui affirment haut et fort la réalité du seul dieu des musulmans, à l’exclusion de tout autre.
Qui plus est ce verset 256, fait partie des versets dit « abrogés », car le Coran applique aussi la théorie de l’abrogation. Le Livre contient plusieurs versets sur l’abrogation comme la sourate 2, verset 106 : « Si nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur ou semblable. Ne sais-tu pas que Dieu est omnipotent ? ». Le verset 256 « Nulle contrainte en religion… » est considéré par la plupart des islamologues comme ayant été abrogé par le verset 16 de la sourate 48 (la victoire) : « Dis aux Bédouins qui ont fait défection : Vous serez appelés à combattre un peuple d’une valeur indomptable. Soit vous les combattez, soit ils se soumettront à l’islam. Si vous obéissez, Dieu vous accordera une belle rétribution, mais si vous vous dérobez, comme vous l’avez déjà fait dans le passé, il vous infligera un châtiment douloureux. »
Ainsi, on peut aisément résumer cette désinformation habituelle sur la prétendue liberté religieuse du Coran : Le verset 256 ne fixe aucune liberté religieuse bien au contraire et les spécialistes nous enseignent qu’il a en réalité été abrogé, et de toute façon, les versets qui précèdent et suivent appellent explicitement à la lutte implacable contre les mécréants.
Comme en écho et dans un article remarquable aussi du 20 janvier, Judith Waintraub, journaliste au Figaro revient sur l’entrisme des Frères Musulmans en présentant le livre de l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler : « Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête » publié aux éditions Odile Jacob avec une préface de Gilles Kepel. Cette secte venue d’Égypte, qui a fait des institutions européennes sa base avancée, on la retrouve au moment de la décapitation de Samuel Paty, au côté des manifestations pro burkini, en soutien de la revendication du port de l’abaya des collégiennes et lycéennes, en soutien des manifestations contre « l’islamophobie » si chère à notre extrême gauche française, etc. Ce sont les Frères Musulmans qui ont été à l’origine de « l’affaire du foulard » à Creil en 1989 en mettant en exergue des collégiennes qu’ils manipulaient. Pendant des décennies, des médias complices ont porté aux nues Tariq Ramadan qui répandait leur propagande.
Judith Waintraub résume parfaitement ce que se refusent de voir nos élites mondialisées, nos gouvernements incapables et aveugles, et la plupart de nos hommes et femmes politiques ou intellectuels ignares : « L’immense mérite de l’enquête que publie Florence Bergeaud-Blackler est de montrer que ces évènements, sans lien tangible les uns avec les autres, servent un même objectif : soumettre l’Europe aux normes du fondamentalisme islamique, par la terreur, la pression ou la persuasion. Comme son précédent ouvrage, Le Marché Halal ou l’Invention d’une tradition, le nouveau livre de cette chargée de recherche au CNRS éclaire dans sa totalité un tableau dont l’actualité quotidienne ne révèle que les détails les plus saillants. »
Mais pour cela, encore faut-il connaître les textes et savoir précisément de quoi l’on parle. En son temps, en évoquant le nazisme qu’il combattait, le Maréchal Lyautey avait exigé que ses officiers aient lu Mein Kampf, et il l’avait fait traduire. Pour combattre une idéologie totalitaire, il faut lire ses textes.
Michel Festivi a publié aux éditions Dualpha :
Les trahisons des gauches espagnoles
L’Espagne ensanglantéeEuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24 99
Cet article L’Islam peut-il être tolérant ? Le mythe de l’islam des Lumières est apparu en premier sur Eurolibertés.
Extrait de: Source et auteur
La réponse à la question “L’Islam peut-il être tolérant ?”, se trouve, non seulement à chaque page du coran, mais aussi dans l’histoire de l’islam. Le coran dicte, sous forme de pseudo règles logiques et explications divines, l’intolérance musulmane et l’histoire nous en montre les effets partout où les musulmans passent depuis 14 siècles. Selon la théologie musulmane, l’islam est la religion originelle de l’humanité. « Tout homme est né musulman », dit un hadith. En islam, il y a donc, le bon muslim qui applique le coran à la lettre, celui que naïvement nous appelons extrémiste et les autres, les modérés ou tolérants, qui ne sont, aux yeux du coran, que de mauvais muslims et qui, en définitive, ne valent beaucoup mieux que les infidèles, les Gens du Livre (gens qui ont une religion révélée mais qui sont dans l’erreur, les Juifs, Chrétiens, Sabéens parfois les Zoroastres) ne pratiquant pas la vraie Religion (l’islam), mais quand même nettement plus que les incroyants, tous ceux qui n’appartiennent pas aux Gens du Livre, donc toutes les autres religions (dites non révélées, Hindoue, Bouddiste, parfois les Zoroastres etc) qui d’ailleurs ne sont pas considérés comme religions, mais comme des œuvres de Satan. Le verset coranique VII, 157, (chahada = attestation) l’exprime on ne peut plus clairement : « Il n’y a de dieu qu’Allah, et Mahomet est son prophète. » (lā ilāha illa-llāh Muḥammadan rasūlu-llāh, verset qui figure d’ailleurs sur le drapeau de l’arabie saoudite ou celui de l’état islamique). À lui seul ce verset montre l’absence de tolérance de l’islam, islam qui d’ailleurs signifie “soumission”, “celui qui obéit”.
”« Les musulmans et la machine de guerre nazie », qui développe factuellement l’organisation de brigades musulmanes d’importance, notamment bosniaques, au service du IIIe Reich, évènement peu rappelé”
C’est étonnant comment certaines informations provenant de WWII sont systématiquement poussées sous les tapis !!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Islam_en_Bosnie-Herz%C3%A9govine
C’est vrais que l’Histoire n’est plus enseignée à l’école …
”Pendant des décennies, des médias complices ont porté aux nues Tariq Ramadan qui répandait leur propagande.”
Mme Torracinta était sous l’emprise de Tariq !!
https://www.letemps.ch/suisse/affaire-ramadan-limpuissance-danne-emerytorracinta