Orban avait dit en parlant de l'Ukraine, que ce pays était devenu un 'no man's land', ce qui tombe sous le bon-sens.
Jeudi soir, M. Orbán a reçu un groupe de journalistes étrangers participant à une conférence de presse au Mathias Corvinus Collegium au cloître Carmélite, et a déclaré que "l'objectif de la Russie est de transformer l'Ukraine en une épave ingouvernable, afin qu'il ne reste plus rien qui puisse faire envie à l'Occident.
Ils ont déjà réussi, et l'Ukraine est maintenant comme l'Afghanistan, un no man's land. Mais la Russie ne peut pas permettre à l'OTAN de s'installer en Ukraine".
Les pays occidentaux l'utilisent comme champ de bataille, sa population est sacrifiée pour une guerre proxy, ses richesses sont devenues celles de milliardaires occidentaux, ses dirigeants sont les marionnettes des mondialistes atlantistes.
L'ambassadeur de la Hongrie avait été convoqué en Ukraine pour lui remonter les bretelles.
Peter Szijjarto, ministre des affaires étrangères hongrois a répondu à Kiev: "La conséquence de la guerre est que des milliers de personnes meurent et que des régions entières du pays deviennent désertes. C'est pourquoi la Hongrie souhaite la paix et un cessez-le-feu immédiat plutôt que des transferts d'armes. C'est la position claire de la Hongrie depuis le début de la guerre.
La Hongrie ne veut pas s'impliquer dans la guerre, ni en paroles ni en actes."
Actuellement la Hongrie est très secouée parce que la minorité hongroise vivant en Ukraine est utilisée sur le front comme chair à canon. La troupe composée essentiellement de magyarophones a été décimée à Solidar et l'armée cherche à renflouer les pertes de la même population. Les recrutements forcés sont en cours par des milices qui sont violentes, pénètrent de force dans les logements, font la chasse à l'homme de 18 à 60 ans partout (les vidéos circulent et sont montrées à la TV hongroise). Ces recrutés de force sont tous amenés dans les batailles les plus meurtrières: beaucoup sont affectés à creuser les tranchées et les tombes aux futures victimes, d’autres, après une brève formation sont poussés dans les affrontements.
Ceci se passe également dans les régions russophones, par exemple, à Odessa, les unités sillonnent les rues avec des ambulances et sautent sur les passants pour en faire de la chair à canon. Contrairement à la Hongrie, les minorités polonaises et les roumains vivant en Ukraine ne sont pas défendus par leurs pays d'origine, mais les recrutements forcés sont aussi en cours.
*******
De source ukrainienne: 27.01.2023 - Le maire de Dnipropetrovsk, Borys Filatov, a répondu durement et de manière "pas politiquement correcte" au Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a qualifié l'Ukraine de "no man's land". Dans sa chaîne Telegram, le 27 janvier au soir, Filatov a traité Orban de "face de pute" et les autorités hongroises de bétail.
"À Orban, en russe. Tout d'abord, face de pute, "no man's land", pas nous, mais vous. Nous vivons ici depuis des milliers d'années, nous ne sommes pas venus d'au-delà de l'Oural.
Deuxièmement, il faut être particulièrement doué pour être détesté partout, de la Roumanie et de la Slovaquie à la Serbie et l'Ukraine. Le traité de Trianon était, après tout, une punition pour votre bêtise historique. Troisièmement, vos atrocités et votre désir constant de plaire aux tyrans dans chaque guerre mondiale ont fait de vous des parias historiques. Quatrièmement, il faut être une parfaite ordure pour pardonner aux Soviétiques et à leurs successeurs de 56. Cinquièmement, il faut être un dégénéré moral complet pour s'asseoir "sous le parapluie" de l'UE et de l'OTAN et enfumer tout le monde.
Sortez du parapluie, et nous vous ferons sortir de votre pays dans trois jours, bande d'enculés", a écrit Filatov...
Vous n'êtes que du bétail. Non, pas le peuple hongrois. C'est la racaille qui est au pouvoir là-bas", a ajouté le maire de Dnipro
Albert Coroz
Ou peut -on s’adresser, en hongrie, pour permettre la mise en place d’une structure permettant concrètement et quotidiennement, l’évacuation de la population hongrophone située en UKRAINE et leur rapatriement en HONGRIE?
–> Ceci constitue une priorité absolue pour LA HONGRIE!
Je trouve ce langage diplomatique châtié des plus compréhensible. Poursuivez! Vos raisonnement en termes aussi choisis, affutés même dirais-je, m’intéressent. Nous avons effectivement en France quelques individus susceptibles de supporter avec justesse semblables vocables voire pire.
Bonjour,
La position de la Hongrie est sage. La France aurait pu faire de même.
La diplomatie ne se fait pas au travers de tweets et de propos injurieux
Michel BAIN
Le moins que l’on puisse constater, c’est qu’il arrive parfois que la langue de bois ne soit plus efficace dans les contextes de guerres d’agression non provoquées. Heureusement que progressivement la justice internationale se saisisse désormais (au côtés d’ONG et leurs enquêteurs qui sont à pied d’œuvre) pour collecter les preuves des crimes et destructions massives accomplis de manière prolongée par certains États moins développés que d’autres.
Qu’en termes choisis ces choses là sont dites… Le dictionnaire du langage diplomatique s’est enrichi d’un seul coup !
J’avais un immense respect pour Victor Orban, mais il s’effrite un peu chaque jour, je suis pour le respect de nos racines, la lutte contre l’islamisation de l’Europe et l’intégrité des frontières de chaque pays selon le souhait de chaque peuple, mais de là à cautionner le massacre du peuple ukrainien par les russes en allant chercher des excuses incroyables à Poutine, non merci, Poutine ne veut pas que l’OTAN s’installe en Ukraine, ok, alors pourquoi permettre que l’OTAN s’installe en Finlande, l’OTAN n’a jamais pris un m² carré de la Russie et ne le fera jamais contrairement a la Russie qui a volé des territoires a presque tous ses voisins, ici une fois de plus le but de Poutine est la conquête de l’Ukraine et de repousser la frontière de la Russie toujours plus à l’ouest.