Davos: Nous en ririons presque, si cette foire aux vanités se passait dans un autre pays

post_thumb_default

Carla Montet: L'édition 2023 du WEF est imbibée de l'idéologie progressiste d'une élite ultrariche, cherchant la direction à prendre, dans cette ère de changements, pour la mise en place d'un nouvel ordre mondial où ils garderaient le contrôle.

Durant la guerre froide, il semblait encore raisonnable que les grands de ce monde se réunissent à Davos pour y faire des affaires, au motif que la voie diplomatique et le dialogue entre peuples permettent de résoudre beaucoup de problèmes graves et de dissiper des conflits.

Naguère, c'était l'extrême gauche anti-mondialiste qui se rendait à Davos pour y protester contre le WEF et semer la zizanie, mais à présent, ce sont les Khmers verts qui s'y ruent  pour dénoncer l'impact environnemental du Forum, au nom d'un programme de décarbonation... mondial.

Pourtant, Davos pratique une forme de mondialisme progressiste, comme la majorité des grandes organisations internationales, dont la Suisse est si fière d'être l'hôte. Il y a une gouvernance mondiale à l'agenda, gouvernance tant réclamée par Micheline Calmy-Rey, où ceux qui ont le pouvoir et la fortune s'occuperaient du bonheur du reste des habitants de la planète, égaux dans la pauvreté, qui ne posséderaient rien, mais qui, moyennant un contrôle généralisé et la fin des libertés, seraient tous heureux.

Tony Blair, qui est pressenti comme le successeur de Klaus Schwab, défend le projet, pour tous les pays, d'une "infrastructure numérique appropriée et indispensable" (Digital infrastructure monitoring database) permettant d'identifier les personnes ayant reçu des vaccins et pouvant servir de base de contrôle mondiale. Par contre, ni lui, ni Ursula n'ont parlé des SMS qu'ils ont échangés concernant les achats chez Pfizer...

En dehors du Forum, les médias reprochent à celui-ci d'être toujours plus déconnecté de la réalité et d'être devenu le symbole d'un mondialisme dépassé.
Les ONG progressistes dénoncent le fait qu'en 2022, 82% de la richesse mondiale créée était capté par 1% de la planète - grosso modo, par les décideurs du WEF. La solution des Rouges-Verts n'a pas changé d'un iota depuis la révolution de 1917: ils exigent la répartition des richesses, et non leur création. Exploitant ce créneau, avec le génie qui caractérise ce monde où pouvoir et richesses se conjuguent, ils ont mis en place le "New Green Deal", consistant à décarboner les Européens pour sauver la planète, ouvrant des horizons vers le commerce du CO2, et vers la viande à base d’insectes.

Christine Lagarde a expliqué comment elle allait débloquer des aides du FMI à deux pays pour y arriver, l'Allemagne et la France; pour  les autres pays, que dalle. Elle a également promis de soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra".

La pression idéologique anti-famille est également de mise au WEF, via la promotion des minorités LGBT qui est un autre pilier du Great Reset, théorisé dans le livre du même nom de Klaus Schwab.

Bien entendu, le responsable de Human Rights Watch a reproché dans son discours à la Hongrie de défendre les familles naturelles au lieu d'accorder davantage de droits aux personnes LGBTQ.
Une militante LGBT de premier plan, Sarah Kate Ellis, a confirmé dans sa conférence que son groupe a "travaillé en étroite collaboration avec Hollywood" pour convaincre le camp des conservateurs de ce changement sociétal qui atteint à présent la matrice même de notre civilisation.
Ses explications nous amènent à comprendre que la révolution LBGTQ n'est autre que la mise en œuvre de ce lobby
 du Gay Manifesto de 1987.

Le discours de Zelensky à Davos, par visioconférence, allait aussi dans ce sens: à force d'attaquer les barrières, elles finissent toujours par tomber. Ici, l'enjeu n'est plus le "mariage pour tous", mais la transmission de la foi aux peuples occidentaux selon laquelle l'Ukraine va battre la Russie, va reconquérir tous les territoires, y compris la Crimée, à condition que son armée obtienne des armes de plus en plus offensives et modernes. Zelensky a  précisé qu’après des refus, il a toujours fini par obtenir les armes demandées et que même l'Allemagne finira de nouveau par céder.

Nous constatons que le WEF de 2023 ne cherche plus à promouvoir la création des richesses ou l'entente entre nations, ni à trouver des solutions aux problèmes les plus pressants, mais s'occupe de maintenir au pouvoir un certain establishment coûte que coûte. Tout le reste n'est qu'un enfumage, une façade en état de décomposition. Et dire que notre civilisation est conduite par cette élite vers la déchéance, et que rien d'efficace se pointe à l'horizon qui permettrait de la faire dévier de cette trajectoire !

Le WEF est aussi la plateforme grandes révolutions technologiques, qui promettront à l'homme bionique de faire remarcher les paralysés, utilisé comme prétexte pour pousser la science via des cerveaux pucés, permettant de lire et contrôler la pensée humaine. Le robot chatGPT, générateur de textes par intelligence artificielle, est leur nouvelle coqueluche, avec une possibilité augmentée de contrôle et d'orientation de la pensée.

L'esprit de Davos reflète parfaitement ce que la Suisse est devenue depuis les quarante dernières années. Rien ne pourrait mieux illustrer notre déclin, le soleil couchant d'une monarchie sans aristocrates, qui croit encore représenter la vertu absolue, bénéficiant d'un droit divin, même sans dieu. Cette Suisse surpeuplée, qui ne cesse de vouloir se défaire de ses traditions, dissoudre son identité, mépriser sa neutralité, se flatte d'être au centre de l'attention mondiale pour cette foire.

Pourtant, ce monde élitiste de Davos, fait d'hypocrisie et de "m'as-tu vu", d'argent du contribuable dilapidé, de mensonges et d'arrogance, est devenu aussi grotesque que les autres festivals mondains wokisés, comme par exemple Cannes ou les Oscars.

Cette année, cette Suisse chic en quête de prestige international aurait pu avoir une sorte de dernière carte de crédibilité à jouer en invitant la Russie au WEF, pour essayer de trouver une porte de sortie à la guerre horrible en cours. Et il n'y avait rien de plus important que cela!

Il est vrai qu'inviter la Russie sous sanctions dans un Forum économique peut sembler absurde pour les organisateurs, mais tout d’abord, la Suisse neutre n’avait pas à se joindre à ces mesures folles et le WEF aurait dû même les contester publiquement. Ensuite, ces sanctions ne sont pas si internationales que cela, par exemple, la Chine, l'Inde, les pays d'Afrique. etc., très présents au Forum ne les appliquent pas.
En plus, ce que nos médias ne disent pas, c'est que la plupart des entreprises occidentales qui se sont retirées de Russie avec fracas au début de la guerre sont de retour, écrivant désormais leur nom en cyrillique ou changeant de nom mais d'une manière facile à reconnaître.

Non sans culot, l’objectif annoncé de ces élites à fric, c'est le bien-être de l'humanité, voire la bonne gouvernance de la planète. En pratique, cela s'est concrétisé à nouveau en 2023 en juteux contrats, cette fois pour faire durer la guerre aider l'Ukraine.

Quant au secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, il a appelé ce beau monde à un renforcement du soutien à l'Ukraine pour " le rétablissement de la sécurité et de la paix ", tout en rajoutant: "Les armes sont le chemin de la paix; ...Ce qui se passe autour de la table des négociations dépend totalement de la force sur le champ de bataille. ...Et si nous voulons que l'Ukraine l'emporte, alors elle a besoin de la force militaire.
Si Poutine gagne cette guerre - ce serait une tragédie pour les Ukrainiens, mais aussi très dangereux pour nous tous".

M. Stoltenberg a eu une réunion bilatérale avec la conseillère fédérale suisse Viola Amherd.

Le respect des soldats en péril sur le front ukrainien semble bien trop trivial à tous ces participants à côté des discours grandioses qui se succédaient sur le sauvetage du climat. L'assemblée est hors sol au point que l'urgence climatique fictive prime sur l'urgence réelle, qui consiste à éviter une guerre nucléaire.

Les 2400 participants, les 52 chefs d'État et de gouvernement, les autres politiciens, les 600 PDG, les hommes les plus riches de la planète, les 300 ministres, les Zelensky, ont tous manqué l'occasion de prendre une direction qui pourrait servir les intérêts des populations dont ils ambitionnent de diriger la vie.

Ce Forum est devenu le symbole de la vanité occidentale, et son absurdité n'échappe plus au monde du bon sens, comme l'illustrent quelques exemples que nous avons recueillis ci-dessous.

*****

Le crépuscule de Davos vu par une journaliste russe

c74af8dd0bd85df8c8b551fa108178f9_L.jpg

Nicolas Bonnal

Davos… Ce lieu de la Montagne magique de Thomas Mann (ce livre méphitique annonçait bien l’écroulement de notre Europe maladive et toxique) est devenu la caverne d’Ali Baba de tous les Blofeld de la mondialisation, dont les excès verbaux (notamment ceux du crâne d’œuf israélien Harari) ont fini par défrayer la chronique.

Mais Davos a peur cette année. La chroniqueuse russe de Ria.ru (site bien plus intéressant et motivé que rt.com)  Irina Alksnis écrivait hier :

« Quelque chose de mystérieux se passe au Forum économique mondial (WEF), qui travaille cette semaine à Davos, en Suisse. Le mot "échec" ne sonne pas encore, mais les médias occidentaux parlent déjà ouvertement et massivement de "problèmes profonds". »

[...]article complet: http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/01/18/le-crepuscule-de-davos-vue-par-une-journaliste-russe.html

https://ria.ru/20230118/vef-1845540571.html

https://www.zerohedge.com/geopolitical/dark-side-davos-re...

https://www.lesalonbeige.fr/michel-audiard-a-plagie-saint...

*******

*****

John Kerry applaudit les autres participants à Davos en les qualifiant d'"extraterrestres" parce qu'ils veulent sauver la planète.

Un expert en énergie qualifie les propos de John Kerry à Davos de "summum du privilège".

L'envoyé spécial du président pour le climat, John Kerry, a félicité les autres participants à la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) à Davos, en Suisse, pour leur volonté de sauver la planète.

Dans son discours prononcé mardi, M. Kerry a qualifié les efforts déployés pour lutter contre le changement climatique et sauver la planète de "presque extraterrestres", compte tenu de leur ampleur. Il a également minimisé les critiques formulées à l'encontre de cet activisme climatique, notant que "la plupart des gens" pensent que lui et les autres participants au WEF ne sont que des écolos "fous".

"Si l'on y réfléchit, il est assez extraordinaire que nous - un groupe d'êtres humains sélectionnés en raison de ce qui nous a touchés à un moment donné de notre vie - soyons capables de nous asseoir dans une pièce, de nous réunir et de parler réellement de la sauvegarde de la planète", a remarqué M. Kerry. "Je veux dire, c'est presque extra-terrestre de penser à 'sauver la planète'."

"Si vous dites cela, la plupart des gens penseront que vous êtes juste un écolo fou, un gauchiste, un libéral, vous savez, un bienfaiteur ou autre et qu'il n'y a pas de rapport", a-t-il ajouté. "Mais en réalité, c'est là où nous en sommes.".

M. Kerry - qui a prononcé son discours lors d'une session du WEF intitulée "Philanthropie : A Catalyst for Protecting Our Planet" - a déploré que "des êtres humains adultes prétendument sages" veuillent encore ignorer la science, les mathématiques et la physique du changement climatique. Il a ajouté que la moitié des espèces sur Terre ont déjà été tuées, une référence apparente à une étude de 2020 prédisant que le réchauffement climatique éliminerait la moitié des espèces animales et végétales de la planète d'ici 2070.

Il a également déclaré que la trajectoire de croissance actuelle du monde n'était pas durable et a supplié les dirigeants mondiaux de redoubler d'efforts en matière d'engagements et de politiques climatiques, estimant que les mesures prises pour éviter le pire du changement climatique étaient loin d'être suffisantes.

"Pensez à notre mode de vie, à l'incroyable sorte de processus destructeur de la croissance tel que nous le menons - non pas comme une croissance éclairée, mais comme une sorte de croissance de baron voleur - une croissance motivée par beaucoup de choses différentes", a-t-il dit. "Nous avons eu 18 événements distincts d'un milliard de dollars aux États-Unis l'année dernière. Et regardez le Pakistan: en un seul événement, 30 millions de personnes ont été déplacées et leur vie a été affectée. Une catastrophe sans précédent."

"Nous devons trouver un moyen d'être vraiment sérieux pour faire monter à bord le monde des affaires partout dans le monde", a-t-il poursuivi.

"Nous ne faisons pas tout ce que nous avons promis", a ajouté Kerry. "Personne ne le fait".

Les propos de M. Kerry interviennent alors que l'administration Biden et d'autres pays occidentaux encouragent une transition verte agressive des combustibles fossiles vers des sources d'énergie alternatives. Dans le cadre de ses fonctions au département d'État, M. Kerry a participé à des discussions de haut niveau sur la politique climatique avec ses homologues internationaux et a dirigé des délégations américaines lors de sommets et de rencontres sur le climat.

La conférence du WEF est le dernier forum en date dans lequel les dirigeants mondiaux se sont réunis pour discuter des moyens de limiter le réchauffement de la planète.

Cependant, ces négociations et politiques ont été critiquées pour leur impact potentiel sur les nations, tant riches que pauvres.

"Nous disons aux nations en développement que nous ne voulons pas qu'elles passent par le processus de développement, nous ne voulons pas qu'elles aient du charbon ou du gaz naturel ou même du nucléaire. Nous voulons qu'elles utilisent l'éolien et le solaire, qui sont intermittents, inefficaces et d'un coût incroyablement prohibitif", a déclaré Daniel Turner, directeur exécutif de Power The Future, à Fox News Digital.

"C'est la quintessence du privilège", a-t-il poursuivi. "Il n'y a pas de plus grand privilège blanc que d'être un militant du changement climatique. C'est le privilège des gens riches et de l'élite - on pourrait même ajouter le mot "impie" si on voulait - qui ont besoin de sentir qu'ils se soucient de quelque chose dans ce monde. Ainsi, ils s'accrochent au culte du changement climatique, mais ils ne sont pas affectés par les conséquences de ce culte."

https://www.foxnews.com/politics/john-kerry-applauds-fellow-davos-attendees-extra-terrestrial-wanting-save-planet

voir aussi: Al Gore en plein délire au Forum Économique Mondial

Publié par Magali Marc le 20 janvier 2023

Al Gore en plein délire au Forum Économique Mondial

Al Gore
Vice-President of the United States (1993-2001); Chairman and Co-Founder, Generation Investment Management LLP
*******

Weltwoche: Le WEF rend dépressif !  18 janv. 2023 (22:27)
La fin du monde où que l'on regarde. Davos sous l'emprise de l'apocalypse !

Un commentaire

  1. Posté par antoine le

    Les zélites au pouvoir !
    ”Nous constatons que le WEF de 2023 ne cherche plus à promouvoir la création des richesses ou l’entente entre nations, ni à trouver des solutions aux problèmes les plus pressants, mais s’occupe de maintenir au pouvoir un certain establishment coûte que coûte.”
    Le pouvoir est au-dessus de l’argent !
    Les zélites vont se battre bec et ongles pour garder la main-mise sur les masses laborieuses !
    Tout cela sera gérer par la PEUR !!
    – maladie : PEUR du covid
    – liberté de déplacement : PEUR avec le ”pass sanitaire”
    – alimentaire : PEUR de la famine
    – etc …

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.