INFO LE FIGARO – Théo Dorier a décidé de riposter après les affirmations ou allégations de certains articles de presse. Des enquêtes sont en cours après les incidents qui ont éclaté lors du verdict.
(…) Juste après l’annonce des peines, une femme de l’entourage de Mohamed Yelloule a éclaté en sanglots tout en criant dans la salle d’audience. Elle a fini par s’effondrer entre deux bancs, visiblement victime d’un malaise, tout en continuant à crier, à deux pas des proches d’Axelle Dorier, abattus et silencieux. La scène, dans une ambiance confuse, a duré au moins deux minutes. Certains témoins y ont vu une provocation envers la famille de la victime.
Excédé par cette scène, un des deux frères d’Axelle Dorier, Théo, a craqué. Il s’est levé des bancs des parties civiles puis s’est dirigé vers une sortie de la salle d’audience. À cet instant, il a crié «salope» à la femme en question tout en faisant un geste du bras. Selon nos informations, deux témoins – deux journalistes de France 3 et BFM Lyon -, ont interprété ce geste comme un salut nazi. Ces deux journalistes devaient être auditionnés ultérieurement. Après être sorti de la salle d’audience, Théo Dorier a ensuite brisé une vitre du greffe de la cour d’assises.
Présent lors du verdict, Le Figaro a effectivement vu le frère d’Axelle Dorier avoir un geste d’humeur, alors qu’il proférait des insultes, mais n’a pas identifié dans ce geste un salut nazi. «Nous l’avons vu lever le bras mais ça ne ressemblait pas du tout à un salut nazi», nous assurent deux témoins, venus au procès comme spectateurs, assis juste à côté de la sortie empruntée par Théo Dorier. Lors du verdict, une centaine de personnes se trouvaient dans la salle d’audience.
(…) L’avocat de la famille Dorier, Me Gabriel Versini-Bullara, annonce ce dimanche 22 janvier au Figaro que Théo Dorier vient de porter plainte pour diffamation. «Théo m’a certifié qu’il n’a jamais fait ce salut hitlérien ou mussolinien. Ce n’est pas dans sa philosophie de vie d’être dans une orientation nazie ou fasciste. Les affirmations péremptoires et mensongères de certains journalistes doivent être corrigées par une plainte pour diffamation», poursuit l’avocat.
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