La mission de Cohn-Bendit : dégueuler sur la France pour lui imposer l’invasion

post_thumb_default

 

Daniel Cohn-Bendit vient de sortir un livre : « Français, mais pas Gaulois ». Livre coécrit avec Patrick Lemoine, un journaliste.

On pourrait s’arrêter là, tout est dans le titre.

Et pour ceux qui n’auraient pas compris, il y a un sous-titre : « Des étrangers qui ont fait la France ».

En clair, sa thèse peut se résumer ainsi : « La France ne serait pas ce qu’elle est s’il n’y avait pas eu d’immigrés ».

Et de citer 450 « personnalités » de Marie Curie à Zidane en passant par Joséphine Baker et Manouchian.

Une vraie liste à la Prévert à laquelle il ne manque bien sûr que le raton laveur…

La conclusion de sa théorie étant, vous l’avez deviné… il n’y a pas d’identité française.

C’est bien sûr un hasard, mais ce livre sort opportunément quelques jours avant que Darmanin ne présente à l’Assemblée nationale sa loi sur l’immigration.

Non, je vous assure, c’est vraiment un hasard de calendrier.

Ce Cohn-Bendit, c’est un homme de conviction, voyez-vous.

Seulement, il en change assez souvent…

Rappelons qu’il a commencé son parcours politique en étant un leader de Mai 68. À l’époque c’était « Dany le Rouge ». Un gauchiste assez enragé.

Comme il n’était pas français, il s’est fait expulser en Allemagne, puisqu’il était allemand, par le gouvernement français (à l’époque on savait expulser vite fait, bien fait).

Fin 1969, il fonde à Francfort un groupe de mao-spontanéistes avec son ami Joschka Fischer (qui sera ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne de 1998 à 2005).

Ce groupe se liera à la Gauche Prolétarienne de Glucksmann (maoïste). Ils mèneront des actions communes d’occupations illégales de logements avec milices pour les défendre.

Cohn-Bendit aura aussi des liens avec la Fraction Armée Rouge (la « Bande à Baader »), organisation terroriste d’extrême gauche qui sévira en Allemagne jusqu’en 1998.

En 1974, Cohn-Bendit servira de chauffeur interprète à Jean-Paul Sartre qui se rend en Allemagne pour visiter Baader en prison et dénoncer ses conditions de détention.

En 1978, suite à une pétition nationale dont Libération a fait la promotion, le ministre de l’Intérieur, Christian Bonnet, met fin à le mesure d’expulsion de Cohn-Bendit.

Même s’il a maintenant le droit de revenir en France, Cohn-Bendit choisira de résider en Allemagne.

En 1981, il soutient la candidature Coluche lors de l’élection présidentielle française.

Cinq ans plus tard, il officialise son abandon de la perspective révolutionnaire dans un ouvrage-bilan, « Nous l’avons tant aimée, la Révolution ».

En 1982, il rejoint les « Verts » allemands.

En 1983, pour la première fois les Verts allemands rentrent au Bundestag. Parmi les élus… son ami Joschka Fisher qui devient ministre de l’Environnement et de l’Énergie du Land de Hesse.

Cohn-Bendit devient éditeur de presse proche du gouvernement régional.

En 1989, Daniel Cohn-Bendit est devenu adjoint au maire SPD de la ville de Francfort-sur-le-Main, chargé des affaires multiculturelles.

Lors des élections européennes de 1994, il est élu député au Parlement européen, comme représentant des Verts allemands. Sa carrière européenne durera plus de 20 ans.

En 1998, il revient en France et est désigné tête de liste des Verts pour l’élection européenne de 1999.

Un Parti vert européen est créé en février 2004, Cohn-Bendit est son porte-parole puis à nouveau représentant des Verts allemands après les élections européennes de juin 2004.

Il se présente, comme tête de liste, aux élections européennes de 2009 en France, au sein de la liste Europe Écologie, qui rassemble les Verts et des personnalités proches des idées écologistes.

En 2012, en désaccord avec les Verts, il quitte EELV.

Le 27 septembre 2012, il crée le groupe de réflexion « Europe et Écologie » pour promouvoir une « approche pragmatique mais ambitieuse » de l’Europe.

Il quitte le Parlement européen en 2014.

En février 2017, il affiche ouvertement son soutien à Emmanuel Macron. Et en reste un soutien depuis cette période.

Ouf… quel parcours !

Au départ, maoïste et proche des terroristes de la Bande à Baader, il finit chez Macron.

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a de la suite dans les idées, s’agissant de ses convictions.

Un tel parcours politique d’un bout à l’autre de l’échiquier politique… ça envoie du lourd !

Les présentations étant faites, revenons à son livre et à sa thèse : « sans immigration, la France ne serait pas ce qu’elle est ».

Une telle affirmation est une escroquerie intellectuelle des plus grossières et consternantes.

Rappelons tout d’abord, tout en restant simple afin de ne pas alourdir mon propos, qu’il y a eu deux grandes vagues d’immigration.

La première commence à la fin du XIXe siècle et se poursuivra jusque dans les années 1960/1970. Elle était presque exclusivement intra-européenne et a concerné des personnes venant principalement de Belgique, Pologne, Italie, Espagne et Portugal.

C’était pour l’essentiel une immigration de travail.

Appartenant à la même culture, la cohabitation avec la population française « de souche » ne posa aucun problème.

Nombreux, parmi ces immigrés, s’installèrent définitivement en France et devinrent des Français à part entière. La machine à assimiler tournait alors à plein régime.

D’autres, nombreux également, repartirent dans leur pays d’origine après quelques années passées à travailler sur notre territoire.

Puis, cette première vague fut remplacée par une seconde venue principalement du Maghreb à partir des années 50. C’était aussi une immigration de main-d’œuvre.

Elle ne posa guère de problème, car le nombre de ces immigrés était relativement faible au regard du total de la population, et surtout comme nous le disions, la machine à assimiler fonctionnait à plein régime. Encore à cette époque.

Le virage se situe en 1976, lorsque Giscard cru bon de mettre en place le « regroupement familial ». À la fin de sa vie, il reconnut que ce fut sa plus grave erreur politique.

Dès lors l’immigration devint une immigration de « peuplement ». Et le début de nos ennuis.

Tout simplement parce que cette immigration refuse de s’assimiler, entend garder sa culture, ses us et coutumes, son identité. Lorsque cela se produit dans un pays, on voit vite apparaître une « compétition » entre les deux cultures et très logiquement, cela débouche sur des conflits qui deviennent de plus en plus graves au fur et à mesure que les nouveaux arrivants deviennent nombreux.

La malhonnêteté de Cohn-Bendit est là.

Il fait semblant de croire que la première vague est comme la seconde, simplement parce que les deux concernent des gens qu’il qualifie d’« immigrés ».

Pour lui, un Polonais catholique c’est identique à un Africain musulman. Car tous les deux sont des immigrés.

Ce qui est bien sûr absolument faux.

Prenons un exemple pour nous faire comprendre :

Albert Uderzo, l’un des deux pères d’Astérix le Gaulois, avait des parents immigrés italiens.

Son vrai prénom est Alberto.

Il a souhaité en changer et s’appeler Albert, afin de porter un prénom français.

Vous pouvez demander à n’importe qui, tout le monde vous dira qu’Uderzo est français.

Très peu de monde connaît ses origines et lui a tout fait pour ne pas les mettre en avant et être un « vrai » Français.

Alors, dans quel but Cohn-Bendit veut-il le ramener à ses origines italiennes ?

Pour affirmer que des Français seraient trop stupides pour avoir créé Astérix.

Le même prend l’exemple de M’Bappé déclaré « immigré » ayant enrichi la France, pour les besoins de sa démonstration.

Mais M’Bappé est né en région parisienne, et jusqu’à preuve du contraire se considère comme un Français à part entière.

Il possède tous les codes de notre société. Sa langue est le français, sa culture est celle de notre pays. Il est des nôtres. Et se considère comme tel.

Pourquoi faudrait-il, comme le fait Cohn-Bendit, lui jeter à la figure le pays d’origine de sa famille ?

Et laisser entendre qu’il est français, mais pas complètement quand même.

Par contre Karim Benzema, qui est également français, ne veut pas trop l’être. Il se voit d’ailleurs plus algérien que français.

Il symbolise cette seconde vague qui envahit la France, mais crache volontiers sur son pays d’accueil.

Au final, contrairement à ce que veut démontrer Cohn-Bendit, la France s’est construite bien avant l’immigration qui n’a duré qu’à peine un demi-siècle pour ce qui concerne la première vague.

Par contre, son histoire, son identité, sa culture, ses coutumes sont millénaires.

Des personnes remarquables comme Marie Curie (d’origine polonaise) sont certes venues en France, mais cette dernière était et se considérait française à part entière.

N’en déplaise à ce pauvre Cohn-Bendit, la France n’a pas non plus attendu l’immigration pour produire des personnalité brillantes, comme Voltaire, Montesquieu, Napoléon, Pasteur… et tant d’autres.

Par contre, si je peux me permettre cette remarque… depuis la seconde vague migratoire je n’ai pas vu beaucoup de personnalités aussi remarquables que Marie Curie nous venir depuis l’autre côté de la Méditerranée.

J’ai peut-être loupé quelque chose ?

Au final, pourquoi ce livre «  Français, mais pas Gaulois » ?

Parce qu’avec ce livre, Cohn-Bendit remplit une sale petite besogne en sa qualité de macroniste européiste.

Il faut convaincre les gens que la France, son identité, sa culture… etc, ça n’existe pas.

Ce qu’il y a de bien en France est l’œuvre de ceux venus d’autres pays. Pas grâce aux « Gaulois ». Incapables qu’ils sont de construire ou de produire quelque chose de bien.

Le message est donc limpide : « l’immigration, voilà la chance pour la France ! ».

Il faut donc la favoriser et l’amplifier. Et tant qu’à faire, aider à cette occasion à la disparition de ces Gaulois débiles et réactionnaires.

Justement ça tombe très bien, ça va donner un coup de pouce à Darmanin au moment de présenter sa loi immigration au Parlement.

Et puis ça rendra aussi service à Macron qui s’apprête à faire voter sa « transition démographique » avec invasion des campagnes par les immigrés.

Vous savez, ces campagnes principalement occupées par des Français mal dégrossis, bas de plafond, avec un QI de poisson rouge. Qui en plus aiment le gros rouge.

On va vous revitaliser tout ça avec des génies venus du continent africain. Vous allez voir !

Le sieur Cohn-Bendit est donc invité partout en ce moment pour faire la promotion de son livre.

Tous les micros et caméras des médias audiovisuels se tournent vers lui. Toutes les plumes prostituées de la presse écrite s’affairent à vanter son ouvrage.

Tout ce qu’il y a de progressiste et de bien-pensant est mobilisé et s’active frénétiquement.

J’espère, lorsqu’ils vanteront les qualités de l’auteur de ce livre, que les médias bien-pensants n’oublieront pas de rappeler que ce monsieur fut aussi l’auteur en 1975 d’un ouvrage sulfureux « Le grand bazar » dans lequel certains passages théorisent l’éveil à la sexualité des enfants de 1 à 6 ans et témoignent de rapports physiques à connotation sexuelle que Daniel Cohn-Bendit a entretenus avec eux.

Tout comme ils n’oublieront pas de dire que lors de l’émission « Apostrophes » du 23 avril 1982, il déclara devant la France entière :

« Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique ! »

Oui, vraiment, le parcours politique de cet homme et ses conceptions assez spéciales… tout dans la vie de cet homme incite au plus grand respect.

La presse a bien raison de l’ériger en exemple et de faire la promotion de ses idées et écrits.

Ça saute aux yeux…

Bernard GERMAIN




18

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Un commentaire

  1. Posté par Ch. Goya le

    L’essentiel n’est jamais dit.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.