Marie-Pierre et la meringue aux hormones, la petite cuisine du Temps
Marie-Pierre Genecand a des circonstances atténuantes. Elle est journaliste au Temps. Mais tout-de-même, cela n’excuse pas tout. Aujourd’hui, elle fustige le battage médiatique lié à la tentative d’entartrage dont a été victime la conseillère nationale Amaudruz Céline dans les locaux de l’université de Genève le 21 décembre dernier.
Selon la boulevardière, « l’histoire gardera en revanche une impression de pièce montée tant l’épisode a enflé telle une meringue aux hormones depuis. » J’avoue ne pas être très au clair sur la façon dont une meringue se comporte sous hormones mais je sens bien que le propos se veut flétrissant.
La pisse-copie va plus loin, s’interrogeant « n’y a-t-il pas un effet grossissant utilisé par les détracteurs pour freiner un progrès social qui prône le simple respect des minorités ? » Toujours la bonne vieille technique de gauche qui consiste à transformer l’agresseur en victime et vice-versa. Les voyous qui ont agi ce jour-là seraient donc des militants du respect des minorités. Qui n’ont de leur côté aucun respect de la majorité. C’est bien dans l’air du Temps.
En fait, Dame Genecand relativise la violence à laquelle certains se croient autorisés afin de faire triompher ce qu’ils définissent comme le Bien. Une tarte à la crème, c’est juste un épisode burlesque, une aimable plaisanterie dont ne peuvent s’indigner que ceux que la nature a privés d’humour. Bon, il y avait aussi quelques insultes mais rien de grave, léger excès d’enthousiasme dans le feu de l’action.
En résumé, pour la journaliste du Temps, les violences de gauche ne doivent en aucun cas être fustigées, ne doivent en aucun cas donner suite à la moindre procédure judiciaire ni même administrative. Cela fait le jeu de la droite toujours avide de récupération politique. Quant à l’article, il fait le jeu de ceux qui voient dans le Temps le bras médiatique du gauchisme mondain.
Yvan Perrin, également sur FB, 13.01.2023
Illustration, débat démocratique vu par le Temps
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© Dave Robertson
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Man Getting a Pie in the Face
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” .. l’article fait le jeu de ceux qui voient dans le Temps le bras médiatique du gauchisme mondain”.
La ”j”ustice de gôche, qui applique systématiquement le 2poids 2 mesures, ne va rien trouver à dire concernant cette tentative d’entartrage.
L’enseignement de gôche de l’école primaire jusqu’à l’université de Genève sont noyauté par la gôche.
Lorsqu’un représentant d’un autre parti politique que la gôche veut prononcer un discours dans ces eaux troubles, il a avantage à prendre ses précautions !!
On parle de meute furieuse lorsqu’on exprime son désarroi face aux manifestations violentes de la gauche. Les agresseurs masqués de Céline Amaudruz ne sont en fait que des êtres vertueux et hautement respectables que l’on appelle camarades. C’est dire que les médias et les journalistes n’existeraient plus sans les partis de droite.