Mort du journaliste Francis Gruzelle, Riposte laïque et LesObservateurs.ch, décédé subitement à la suite d’un infarctus à l’âge de 62 ans

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Ndlr. LesObservateurs.ch s’associent à l’hommage que rend Pierre Cassan de Riposte laïque au journaliste Francis Gruzelle à la suite du décès subit de ce dernier. Francis Gruzelle était un important journaliste de la Réinformation, travailleur infatigable, en lutte permanente pour ses idées, avec des centaines d’articles toujours très pertinents, solidement documentés et souvent dérangeants donc particulièrement précieux. Francis Gruzelle proposait aussi régulièrement des articles aux Observateurs.ch lorsqu’ils étaient en rapport avec nos objectifs et le contexte de nos thématiques. Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses amis et compagnons en lutte pour une réinformation courageuse.

Mort de Francis Gruzelle : l’année commence mal - J’ai appris ce jour la disparition de Francis Gruzelle, fidèle contributeur de Riposte Laïque, pour lequel, depuis 2014, il avait publié 394 articles, dont le dernier datait du 5 janvier, deux jours avant qu’un infarctus fatal ne l’emporte.

 

Mort de Francis Gruzelle : l’année commence mal

par Pierre Cassen

J’ai appris ce jour la disparition de Francis Gruzelle, fidèle contributeur de Riposte Laïque, pour lequel, depuis 2014, il avait publié 394 articles, dont le dernier datait du 5 janvier, deux jours avant qu’un infarctus fatal ne l’emporte.

https://ripostelaique.com/author/francis-gruzelle

Francis Gruzelle avait 62 ans. Il avait eu plusieurs vies. Il avait été Journaliste professionnel chez Robert Hersant et à l’AFP, correspondant local de journaux régionaux, Président de syndicats de défense des apiculteurs et des abeilles, élu local, rédacteur en Chef de l’Union Paysanne, ancien directeur de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) de Corrèze, officier de réserve… Et sans doute d’autres choses que nous ignorons.

Il avait publié « Lettres de prison » (éditions Michel Lafon, septembre 2006), « La Légende Bigeard, une rage de vaincre » (RDN, juin 2016). Il avait une fascination pour ce général, qu’il avait servi lors de campagnes électorales animées.

Il avait longtemps vécu en Ardèche, où il élevait des abeilles. Il avait décidé, à la mort de sa mère, de venir se réinstaller en Meurthe-et-Moselle, dans la maison où il avait grandi et qu’il voulait retaper. Il avait subi plusieurs interventions cardiaques, et connaissait sa grande vulnérabilité physique, à cause de cela.

Contributeur atypique de Riposte Laïque, sa personnalité, et certaines de ses prises de position, ne faisaient pas toujours l’unanimité, mais il amenait ses particularités au service de notre site. Il nous apportait, de par son ancienne profession, une grande réactivité permise par un réseau solide et efficace qu’il avait su se constituer, tout au long de sa carrière.

Je n’oublierai jamais sa fidélité à Riposte Laïque, son attachement à notre site, et le fait qu’à une période où la justice n’avait pas que de bonnes intentions à notre égard, et particulièrement au mien, il avait su, comme d’autres, apporter un témoignage qui m’avait été fort utile.

J’avais eu l’occasion, en Ardèche, en 2015, à l’invitation d’Alain Barnier, de découvrir, à la tribune, un excellent orateur, précis et percutant, fort apprécié du public.

Un ami, qui le connaissait bien, informé de cette disparition, m’a confié : « C’était un homme formidable et totalement dévoué à nos causes et avec un tel engagement et un immense travailleur. Voilà le genre de personne que l’on ne voudrait justement jamais perdre. C’est vraiment une grande perte pour notre cause ». 

Notre dernier discussion téléphonique remonte à quelques jours. Il m’avait appelé pour me présenter ses vœux et évoquer avec moi un article qu’il voulait écrire prochainement. Il était toujours concis dans ses échanges téléphoniques, par pudeur, ne souhaitant pas abuser d’un temps qu’il savait rare et précieux. Par jeu, connaissant le harcèlement judiciaire dont j’étais l’objet, il me surnommait « Gibier de potence ». Il voulait écrire un texte sur le dernier livre d’Alain Falento « Sortir de l’Europe, question de vie ou de mort ». Il s’excusait de ne pas avoir encore eu le temps de rédiger un article sur cet ouvrage, mais m’avait promis de le faire avant la première quinzaine de janvier, m’expliquant qu’il avait trouvé le livre exceptionnel, et qu’il allait le faire savoir dans d’autres articles qu’il enverrait sur d’autres médias, et notamment à notre ami commun suisse Uli Windisch, et son site « Les Observateurs », sur lequel il écrivait.

Cet article ne nous arrivera jamais. Ce n’est pas bien de ne pas tenir ses promesses, ami Francis, mais tu seras pardonné.

62 ans, c’est jeune pour nous quitter ainsi, aussi vite.

Francis sera enterré ce jeudi 12 janvier, à 14 h 30, au cimetière de Vitrey, en Meurthe-et-Moselle.

Nous aurons tous une pensée pour lui.

Pierre Cassen

2 commentaires

  1. Posté par Cenator le

    Quelle triste nouvelle, quelle grande perte pour nous-mêmes et tant d’autres. Nous étions fans de tous ses articles, un exemple de justesse, d’humour, et de style.
    Nous sommes en pensées émues avec sa famille et tous ceux qui portent son deuil.

  2. Posté par daniele lopez le

    Mon cher Pierre,
    Je suis sincèrement désolée d’apprendre que notre Francis Gruzelle nous a quitté si jeune. J’aimais lire ses articles. Oui, lorsque tu dis qu’il était très apprécié sur Riposte Laïque, je sais pour avoir moi-même contribué à ton excellente page d’informations.Néanmoins, en aparté, je trouve que depuis ces vaccinations, il y a de plus en plus de décès à la fleur de l’âge et ça doit nous interpeller. Qu’il repose en paix. daniele lopez

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