Ceux qui en ont, ceux qui n'en ont pas
« L’université est et restera un lieu de débat ouvert, et toutes les mesures seront prises pour pouvoir le garantir »
Voici ce que nous confie le porte-parole de l’université de Genève dans les colonnes du Temps. L’homme s’exprime au sujet de la passivité de l’institution à la suite d’une nouvelle affaire de censure violente dont des excités d’extrême-gauche se sont rendus coupables au préjudice d’une élue UDC. Il y a quelques jours, un commando masqué avait tenté de faire fuir Amaudruz Céline moyennant usage de liquide nauséabond et de tartes à la crème, ajoutant quelques insultes au passage.
A l’heure qu’il est, même si les organisateurs disent avoir identifié un des courageux agresseurs masqués, rien n’est entrepris. Il est trop tôt, il faut discuter, dialoguer, converser, disserter, deviser, s’entretenir, bref, brasser du vent en espérant que comme les deux fois précédentes, on puisse s’en sortir sans avoir à prendre la moindre sanction. Manifestement, le rectorat a fait siens les mots d’Henri Queuille, « en politique, il n’existe aucun problème suffisamment grave pour résister à une absence prolongée de décision. »
On en déduit qu’aucun membre du rectorat n’a trouvé d’attributs masculins dans ses cadeaux de Noël. Pourtant le besoin est bien là.
Yvan Perrin, 03.01.2023
Bien sûr, à l’ordre du jour de nos braves intellectuels autoproclamés le concept fondamental sur le plan culturel vise a remplacer l’objectivité par l’obéissance aveugle aux préceptes de culpabilité et d’auto-flagellation, du remplacement systématique de la notion de justice par celle de la charité, de l’observation objective des errements de nos institutions par des pseudo-idéaux prétendument humanistes.C’est ainsi qu’à force de lavage de cerveau par un discours constamment biaisé les cerveaux des jeunes sont formatés en vue de l’élimination méthodique des concepts de culture forgés au fil des siècles par les grands penseurs de notre culture, de la Grèce antique au siècle des lumières.Le débat devient suspect, les références à cette tradition culturelle tendancieuses et coupables voir condamnables au vu de ces esprits prétendument supérieurs, universalistes et de moralité indiscutable.Le fameuse sentence d’Aristote s’avère une fois de plus d’une actualité implacable et inquiétante en disant: « C’est par l’abus de quelques erreurs que l’on atteint l’anarchie… »La destruction de nos racines de pensée sont en grand danger entre les mains de certains prétendus grands esprits méprisants et donneurs de leçons.
Monsieur Perrin, enfin ! Un peu de décence s’il vous plaît. Le temps est à l’enquête.