«Noël», «Jésus»: pourquoi ces mots disparaissent au moment de… Noël

post_thumb_default

 

Peut-on encore dire que Noël est une fête chrétienne ? Dans l’espace public, le vocabulaire religieux s’efface et laisse place à des détours absurdes. Comment l’expliquer ?

Que restera-t-il de «Noël» à Noël ? Début octobre, le sang des adeptes du traditionnel Christkindelsmärik de Strasbourg, «marché de l’enfant Jésus» en alsacien, n’a fait qu’un tour. Dans un courriel adressé aux commerçants de l’événement créé en 1570, mentionnant la liste des produits interdits et autorisés sur les étals pour l’édition 2022, la municipalité émettait une «réserve» quant à la vente de «croix de JC» (sic), au même titre que les tapis de souris, les paninis, les loukoums, la bière chaude, et autres produits qui ne respecteraient pas l’esprit de Noël. Traduction de cette novlangue strasbourgeoise : pas de crucifix à Noël.

Mais là n’est pas la raison de la colère. La vente de crucifix sur le marché étant assez rare, de l’aveu de Bernard Xibaut, chancelier de l’archevêché de Strasbourg, ce qui est mis en cause est avant tout l’utilisation d’une périphrase grotesque pour désigner cet objet symbolique de la chrétienté. «Il ne faudrait plus nommer celui qui est à l’origine de la fête…

Le Figaro

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Un commentaire

  1. Posté par banshee le

    les musulmans égorges les chrétiens et font Noel , la religion du diable

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.