George Soros finance des projets de réforme de la justice pénale dans les médias traditionnels

post_thumb_default

Par Corinne Murdock - 22 décembre 2022 - DailyWire.com

Le mégadonateur démocrate George Soros va offrir à des journalistes des bourses de 63 000 à 85 000 dollars pour faire avancer la réforme progressiste de la justice pénale.

Soros offre des bourses pour les médias, ou "Soros Justice Fellowships", par l'intermédiaire de son organisation à but non lucratif, l'Open Society Foundations (OSF). Les boursiers doivent produire des projets qui s'alignent sur les objectifs de Soros en matière de réduction des taux d'incarcération et des directives relatives aux peines.

Les bourses pour les médias durent 12 mois, les boursiers devant faire de ces projets leur travail à plein temps. Trois personnes au maximum peuvent présenter une demande conjointe pour une même bourse.

Les journalistes ne sont pas les seuls à pouvoir bénéficier de ces bourses. OSF propose trois catégories distinctes de bourses - défense d'intérêts, médias, militantisme des jeunes - qui peuvent rapporter jusqu'à six chiffres, selon la documentation fournie aux universités. Ces catégories qualifient une grande variété de professions telles que les avocats, les défenseurs, les activistes locaux (grassroots organizers), les artistes et les cinéastes.

Comme le Daily Wire l'a rapporté au fil des ans, d'anciens boursiers du programme Soros Justice Fellowship ont fait les gros titres pour leur activisme, comme Mark-Anthony Johnson, allié de longue date de Patrisse Cullors, cofondatrice de Black Lives Matter, et Susan Burton, fondatrice du groupe militant pour la réforme de la justice pénale A New Way of Life (ANWOL).

Ce programme de bourses n'est pas nouveau - Soros offre ce financement depuis plus de 25 ans. Depuis la création du programme, 469 personnes au total ont reçu une bourse. La plupart des premiers boursiers impliqués dans les médias sont devenus des journalistes renommés dans divers médias traditionnels.

Les boursiers suivants sont actuellement impliqués dans les médias grand public, sur un total de 18 boursiers pour 2022 :

- Yasmine Arrington, de Washington, D.C., produira un podcast avec uniquement des "voix de jeunes noirs et bruns" discutant du système de justice pénale, y compris la probation juvénile, la réinsertion et la récidive. Arrington a écrit pour TeenVogue, Essence, Black Enterprise, Forbes Magazine, Washington Post et Baltimore Times.

- Zachary Siegel, de Chicago, Illinois, écrira et racontera des reportages sur les approches actuelles des décès par overdose. Siegel a écrit pour Harper's Magazine, New York Times Magazine, The Atlantic, The Nation, New Republic, WIRED, Politico et Scientific American.

- Irene Franco Rubio, originaire de Phoenix (Arizona) et étudiante à l'Université de Californie du Sud, produira un podcast sur l'incarcération des jeunes des minorités et leur criminalisation dans les systèmes scolaires publics. Franco Rubio a écrit pour Forbes, USA Today, Teen Vogue et NPR, et a travaillé pour l'organisation à but non lucratif de Michelle Obama. Franco Rubio a été reconnu en tant qu'universitaire par plusieurs groupes éminents : Facebook Journalism Project, Equal Voice News de la Fondation Marguerite Casey, International Center for Journalists et ProPublica Diversity.

Plusieurs bourses actuelles ont été attribuées à des journalistes-activistes en herbe :

- Tiera Howleit, étudiante reporter au journal universitaire de l'université d'Indiana. Le profil de la bourse de Howleit indique qu'elle utilisera les fonds pour "faire entendre la voix des personnes de couleur [...] touchées par le système de justice pénale". Howleit a fondé "Black Collegians" en 2020, un groupe de défense de la justice sociale.

- Katherine Owojori, étudiante en droit à l'USC, travaillera avec Franco Rubio pour produire le podcast susmentionné. Owojori est un membre actif de Black Lives Matter : Los Angeles.

Anciens boursiers impliqués dans les médias grand public, dans l'ordre d'attribution de leur bourse :

[suit une liste de 66 personnes, avec les médias pour lesquels elles ont travaillé].

Source : https://www.dailywire.com/news/george-soros-funding-criminal-justice-reform-plants-in-legacy-media

Traduction : Cenator

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.