9 décembre 2022
En raison de la guerre en Ukraine, la pénurie d'énergie en Pologne a sensiblement augmenté. Les ménages le ressentent également, raison pour laquelle l'extraction illégale de charbon a prospéré, et les gens se sont même mis à brûler les ordures, dans un pays qui n'est déjà pas réputé pour son air pur.
Bloomberg présente un chauffeur de taxi polonais qui a abandonné son activité pour se lancer dans l'extraction du charbon, au noir. Il dit être mieux loti. Ils travaillent dans une équipe de quatre personnes, dirigée par un mineur ayant trois ans d'expérience. La fosse sur laquelle ils travaillaient faisait environ 3 mètres de profondeur et les deux hommes chargés de creuser y descendaient à l'aide d'une échelle en bois. Le charbon est mis en sacs et transporté depuis là. Comme le dit le chauffeur de taxi, l'exploitation minière rapporte non seulement beaucoup d'argent, mais elle aide aussi la Pologne à se « sortir » littéralement de la pire crise énergétique de ces dernières décennies.
Autour de sa maison dans la ville de Wałbrzych en Basse-Silésie, le charbon se trouve à seulement un mètre sous la surface. Une équipe de quatre peut extraire une tonne en une heure, si bien qu'ils peuvent gagner 1000 zlotys (212 euros) par personne avec une demi-journée de travail minier illégal. C'est autant en une journée qu'en une semaine d'un travail normal en Pologne.
16 tonnes de charbon au noir...
En raison du boycott des exportations russes d'énergie, les carburants les plus polluants renaissent dans le monde. C'est d'autant plus vrai en Pologne, où un nombre disproportionné de ménages dépendent encore du charbon pour se chauffer, et où le gouvernement a du mal à gérer la pénurie.
En raison des sanctions de l'Union européenne contre la Russie, comme nous l'avons écrit plus tôt, les importations de charbon vers la Pologne ont cessé, alors que 37 % des foyers polonais utilisaient le charbon pour se chauffer.
Les réserves de charbon s'épuisent lentement et la température baisse. Le gouvernement de Varsovie devrait s'occuper du charbon et les municipalités de sa distribution. Cela contredit les propos du président polonais Andrzej Duda, qui a assuré à la population de son pays que la Pologne dispose de suffisamment de charbon pour deux cents ans.
Les habitants de Wałbrzych se rendent en République tchèque pour le charbon ou se livrent à des activités minières illégales. L'économie de la ville de 100 000 habitants a reposé sur l'extraction du charbon, pendant deux siècles jusqu'en 2000, date à laquelle la dernière fosse officielle a été fermée. Avec le déclin de cette industrie, des milliers de personnes ont perdu leur emploi.
L'exploitation minière illégale n'est donc pas une activité nouvelle, appelons-la plutôt une activité récurrente. Le chômage dans les villes et villages environnants est de 12%, donc cette possibilité de gagner de l'argent peut être tentante pour ceux qui en ont encore les compétences.
Ces "fosses pauvres", comme on les appelle, apparaissent dans les champs et les forêts, et même dans les petits jardins privés à la périphérie de Wałbrzych . Un résident a commenté sobrement que certaines personnes ont besoin d'argent tandis que d'autres ont besoin de charbon.
Pendant ce temps, la ville envoie des patrouilles pour vérifier les endroits qu'elle sait être populaires auprès des mineurs. Et le bureau doit dépenser des sommes importantes en sable pour combler ces "fosses pauvres".
Combustion des ordures et pollution de l'air
Les gens ont pris les choses en main. Non seulement le charbon est extrait en secret, mais certains se sont mis aussi à incinérer les ordures, ce qui aggrave la qualité de l'air dans un pays dont les trois plus grandes villes - Varsovie, Cracovie et Wrocław - se trouvent parmi les dix villes les plus polluées du monde ce mois-ci.
Dans ce pays de 38 millions d'habitants, plus de 40 000 décès prématurés par an sont également liés à la pollution de l'air.
La raréfaction des approvisionnements oblige les Polonais à rechercher des alternatives au charbon – y compris les ordures ménagères, ce qui pourrait avoir des conséquences imprévisibles en termes de dégradation supplémentaire de la qualité de l'air.
Le gouvernement polonais a temporairement suspendu le contrôle de la qualité du charbon et envisage de distribuer des masques faciaux à mesure que les températures baissent. Le mois dernier, le président Jaroslaw Kaczynski a conseillé à ses partisans de faire tout leur possible pour rester au chaud. À Nowy Targ, dans le sud de la Pologne, il a déclaré que "presque tout doit être brûlé, à l'exception des pneus et des objets tout aussi nocifs".
Certaines municipalités ont assoupli les restrictions de protection de l'environnement introduites ces dernières années. L'assemblée régionale de Malopolska à Cracovie a permis de brûler n'importe quoi jusqu'au début de 2024, du lignite, du bois, de la tourbe, des céréales ou encore des déchets combustibles (peu polluants).
Surtout lorsqu'il s'agit de matériaux qui seraient au moins théoriquement adaptés à la combustion, tels que le papier, le carton et les emballages.
Selon la déclaration du groupe industriel représentant les entreprises de gestion des déchets, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur la réduction de la quantité de déchets. Pour lui, la principale raison en est peut-être la baisse de la consommation, plutôt que l'utilisation pour le brûlage illégal.
Même avant l'épidémie de Covid, la police de Cracovie avait commencé à déployer des drones munis de caméras afin de contrôler les cheminées et de détecter des signes de brûlage illégal d'ordures par les ménages. Bien sûr, l'expérience des Polonais en matière de smog n'est pas aussi étendue que dans certaines régions des Balkans, comme la Bosnie-Herzégovine.
Selon certaines enquêtes, les gens ont maintenant de toute façon peur du froid de l'hiver et ramassent tout ce qui peut être brûlé, puisque 60 % des ménages d'une Pologne relativement riche n'ont simplement pas assez de charbon pour passer l'hiver.
source: https://makronom.mandiner.hu/cikk/20221209_maszek_szenbanyaszat_a_hatso_kertben
traduction: Albert Coroz
” … les gens ont maintenant de toute façon PEUR du froid de l’hiver”
Les gouvernements pourris et corrompus gouvernent avec la PEUR :
– PEUR du covid ! Soit disant mortelle à 3,4% et en réalité c’est entre 5 et 100 fois plus faible
– PEUR du pass sanitaire ! Sans le précieux pass, pas de voyages, pas de vacances à l’étranger !
– PEUR avec les pénuries ! Matériaux de construction, médicament nourriture, etc …
– PEUR avec l’énergie ! Sans énergie, pas d’industrie, pas de transport, pas de chauffage, etc …
– PEUR de manque futur … médicaments, services (hôpitaux, crèches, etc …)
PEUR de l’établissement de pass énergétique et PEUR du contrôle de chaque citoyen !
En même temps, les montons demandent à être protégés
Ce n’est que le début , bientôt les tickets pour la nourriture, les queues pour un peu de carburant , les rues sans lumière déjà très dangereuses vont devenir des coupes Georges c’est le début d’une fin du monde que certain milliardaires rêvent ( c’est juste le début des filmes de science-fiction des années 80/90