24heures.ch L’invité - 06.12.2022
La HEP Vaud menace-t-elle la liberté d’expression?
Le «wokisme» est une idéologie politique. Elle exige de s’éveiller aux injustices sociales que la société occidentale imposerait aux minorités: les hommes aux femmes, les blancs aux «racisés», les binaires aux non-binaires. Elle veut déconstruire ces rapports de domination pour rebâtir une société égalitaire.
Se plaçant aussi sur le terrain des idées, le «wokisme» attaque les opinions de ses adversaires. Justifiés par leur idéologie, véritable absolu, ses militants les plus radicaux méprisent la liberté d’expression. Au printemps dernier, des activistes trans ont interrompu une conférence sur la transition sexuelle à l’Université de Genève. Les réseaux sociaux autorisent d’effrayantes campagnes de dénigrement. J. K. Rowling, créatrice de Harry Potter, en a récemment fait les frais. Las ou apeurés, chercheurs et artistes renoncent ou se taisent.
«Les enseignants trop exigeants sont suspectés de faire obstacle à la cause. La liberté académique s’efface.»
Issue de la sociologie, cette idéologie s’implante facilement à l’université. Ses principes de base sont assez simples. Beaucoup de jeunes étudiants sans grand bagage scientifique mènent à bon compte des recherches sur les sujets qui les préoccupent ou les concernent.
Le militantisme se confond alors avec la recherche. La motivation du chercheur-militant n’est pas de chercher à valider sérieusement une hypothèse de départ. Il y a donc conflits d’intérêts, et perte d’indépendance. Les enseignants trop exigeants sont suspectés de faire obstacle à la cause. La liberté académique s’efface.
Logiquement, les conflits s’expriment souvent dans les hautes écoles. Des comités de défense des minorités y sont constitués. Les cours, souvent transversaux, en études genres ou décoloniales, donnent une assise à leur action. L’UNIL connaît de nombreux groupes de ce genre. Il en va également ainsi à la Haute École pédagogique Vaud (HEP), où une «Association pour la formation des enseignantxes et un enseignement décolonial et antiraciste à la HEP» s’est récemment constituée. Comme son nom l’indique, c’est un lobby.
Réagissant à cette nouvelle association, un groupe d’étudiants s’est ouvert à la direction de la HEP de ses inquiétudes de voir l’idéologie «woke» s’implanter, avec tout ce que cela comporte de risques pour le débat. Ils se sont manifestés par lettre anonyme, sans doute par crainte des raccourcis et des sanctions.
Redescendre sur terre
La réponse, dans ces colonnes, de M. Cyril Petitpierre, directeur de la formation à la HEP Vaud, est stupéfiante. D’abord il prétend ignorer que de telles inquiétudes puissent apparaître au sein des étudiants. Qu’il descende donc de son cèdre!
Ensuite, parlant des dénonciateurs, M. Petitpierre formule une menace explicite de sanctions dans le cas où la «posture de cette ou ces personnes devait s’avérer contraire à l’exercice de la profession d’enseignant».
Le recours à l’anonymat ne devrait jamais intervenir dans le débat public. On peut craindre que ces étudiants n’aient pas eu le choix.
source: https://www.24heures.ch/la-hep-vaud-menace-t-elle-la-liberte-dexpression-784311087633
Comme je l’ai déjà écrit, toutes ces fadaises ont passé directement par les tuyaux des réseaux tels qu’ Erasmus engraissés par les contribuables suisses pour mieux nous intoxiquer. https://lesobservateurs.ch/?s=erasmus Les socialistes, verts, lgbtxyz, des entreprises pour le yoga et assimilées étaient alors en retour aussi arrosées de ces fonds volés aux contribuables pour récompenser leurs trahisons. Les tentacules de ces conspirations aboutissent aux universités américaines aux mains des sectes tels les mor mons, scientologues etc. qui distribuent alors des diplômes de papier de chiottes pour les futurs “missionnaires” qui ainsi ne paient pas leurs diplômes universitaires.
Il n’y a qu’à voir les références sur la Coquoz qui crache le feu à l’émission Forum de la RTS pour bien s’en rendre compte, avec son “diplôme” en littérature française… dans une université américaine qui propose des diplômes LGBT… Et celle qui se colle les mains et fait partie du Giec fait aussi partie de ces pseudo-scientifiques qui ont noyauté nos universités pour chasser tout ceux qui ne pensent pas comme elles, tout en soutenant les théories woke.