Le procès de neuf hommes pour les attentats de Bruxelles en mars 2016 s’est ouvert ce lundi avec une nouvelle dénonciation des conditions de détention et de jugement des accusés.
“On nous humilie!”. Les débats au procès des attentats jihadistes de 2016 à Bruxelles se sont ouverts ce lundi avec un premier coup d’éclat de Mohamed Abrini, un des principaux accusés, qui a menacé de rester mutique faute d’assouplissement des conditions de sécurité.
Le Belgo-marocain connu comme “l’homme au chapeau”, pour avoir été filmé le 22 mars 2016 poussant un chariot à bagages à l’aéroport de Bruxelles juste avant que deux kamikazes ne se fassent exploser, a demandé la parole quand la présidente assurait que ce procès ne devait pas être “une vengeance d’Etat”.
“Ca ne passe pas! Ca fait sept ans que je subis une vengeance”, a lancé Mohamed Abrini.
“Les choses doivent changer”
Le terroriste, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 20 ans par la cour d’assises spéciale de Paris, a jugé “pitoyables” les conditions de transfert vers le palais de justice, marquées par des fouilles à nu et pertes de repère sensorielles avec les yeux bandés et “de la musique satanique à fond”.
“Les choses doivent changer, sinon je garderai le silence jusqu’à la fin du procès”, a mis en garde celui qui avait longuement parlé dans la procédure française du 13-Novembre.
(…) Ce lundi à l’ouverture des débats, les contestations de la défense se sont portées dès les premières heures sur les conditions drastiques de sécurité imposées aux sept accusés détenus.
Le conseil a annoncé une mise en demeure du ministère de la Justice afin d’obtenir l’assouplissement des mesures.
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