« Et ces paysans-là, il faut les soutenir »
On croit rêver lorsqu’on entend le conseiller national Vert genevois Nicolas Walder prononcer ces mots. Un écolo qui soutient l’agriculture, y a quelque chose qui coince. En fait, notre bienfaiteur des campagnes ne parle que d’une catégorie d’exploitants, ceux qui s’engagent pour la biodiversité. Les autres ne méritent aucun intérêt, l’orateur précisant bien « ces paysans-là. » On sent toujours cette vieille hargne verte dès lors qu’on parle de la terre et de la façon de la travailler. Notre homme dresse deux modes de production l’un contre l’autre alors qu’ils sont complémentaires. Diviser pour régner, la formule est bien connue. Mais son raisonnement est un peu court en termes de productivité. En parallèle à la paysannerie bio, nous avons besoin d’une agriculture productive basée sur la nécessité d’atteindre un degré d’auto-approvisionnement nettement supérieur à celui qui prévaut aujourd’hui, à peine plus de 50% au niveau national.
C’est une lapalissade mais il faut manifestement la rappeler, tout ce dont nous avons besoin et que nous ne produisons pas doit être importé. Et lorsqu’il faut faire appel à l’étranger, tout nous échappe. Nous ne maitrisons aucunement les conditions de production, pas plus que les prix. Nous sommes dépendants du bon vouloir de producteurs parfois très éloignés. La Chine vient par exemple d’inaugurer un élevage pouvant accueillir 650'000 porcs sur 26 étages. Les conditions de vie des animaux n’ont sans doute rien à voir avec les normes drastiques qui prévalent en Suisse. Mais en ne soutenant que « ces paysans-là, » Nicolas Walder nous pousse à importer ce qui nous manque, ce qui est produit en Chine notamment.
Remplacer nos producteurs locaux par des produits importés, voilà où nous mène la vision verte.
Yvan Perrin, 07.11.2022, également sur FB
Les verts de gris ou autres verts pastèques ne sont que des ex-communistes recyclés néo-marxistes !
Notre agriculture est une et indivisible ! Vouloir nous a présenter autrement est un aberration totale !
Il n’y a pas de ”jardiniers” du paysage pour que tout soit beau pour les promenades dominicales des bobos des villes !!
D’ailleurs les bobos des villes croient que leurs légumes poussent sur les rayonnages de leur épiceries de quartier ….
Nos paysans doivent pouvoir vivre décemment du revenu de la Terre !