Carla Montet: En réalité, le terme de "Démocratie" selon le camp des Démocrates des USA et leurs vassaux européens ne signifie plus rien d'autre que de voter pour eux et penser comme eux. Et comme toute la novlangue que ce camp pratique, la signification des mots est juste inversée.
C'est le monde d'Orwell, adapté au 21^ème siècle, avec sa novlangue, sa police de la pensée et la réécriture de l'histoire.
Nous ouvrons les journaux romands de ce week-end et nous avons le monde réécrit en novlangue. Avec des pépites remplies de mauvaise foi, de stupidité abyssale et toutes les scories que le journalisme subventionné sous nos cieux peut engendrer.

Prenons l'exemple du Temps de ce week-end.

- La "réforme" de la police genevoise: Le "réforme", c'est le chaos engendré dans la police genevoise par vingt ans de travail de sape des syndicats.

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- Reportage à New York par Valérie de Graffenried: Coney Island, territoire russo-ukrainien.

Les immigrés de "Little Odessa". La journaliste interviewe des gens pour savoir si les rapports, le vivre ensemble ont changé entre originaires de la Russie et d'Ukraine, est-ce que la guerre a déclenché des tensions? Les gens répondent avec un regard méfiant: "Pas Vraiment".
Mais le nom du resto "Taste of Russia" a changé en "International Food", car "les clients l'ont demandé". D'autres suspects ont vite raccroché le drapeau ukrainien. Plusieurs restaurants et magasins qui affichaient le mot russe ont été vandalisés, boycottés. Les raviolis sont ukrainiens, pas russes, insistent les employés. Plusieurs Ukrainiens sont même partis au front pour prendre les armes contre les Russes depuis le 24 février (Pas de précisions quant à savoir s'ils sont encore en vie...)
Et lorsque la journaliste demande à un certain Robby, où il est né, il répond en URSS, puis corrige, à Odessa.
Ensuite vient la question la plus substantielle du reportage: "Les mid-terms?" Bobby répond avec le sourire qu'il ne vote pas, il a même une théorie "un brin farfelue", note la journaliste, pour expliquer pourquoi sa voix ne compte pas. Et Bobby ajoute: "Nous travaillons tous ensemble sans nous soucier des origines ou des opinions."
La journaliste explique aux lecteurs du Temps.ch:

"On comprend assez vite qu'il s'identifie comme républicain et qu'il a "son" président: Donald Trump."

Nous pouvons constater ici aussi que le sens orwellien du mot Démocratie se manifeste dans toute sa splendeur!

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- Italie sous pression pour accueillir plus de 1000 migrants (AFP)

Les journalistes en Suisse romande ne prononcent jamais le mot "clandestin". Non, ce sont des migrants légitimes, qui auraient tous le droit de se faire entretenir ad aeternum par les contribuables de l'Europe occidentale. Le discours "démocratique" exige également que l'on parle de sauvetage, même si des milliards sont brassés dans ce trafic humain et que les navires à l’œuvre sur la Méditerranée vont chercher les "naufragés" sur les côtes du sud de la mer.
La Démocratie exige également que le commentaire le plus apprécié soit rapidement censuré, à savoir celui de la personne qui a fait de l'humour noir avec l'invasion migratoire, suggérant "... on fait le coup du Nord Stream, et après on va dire: ce sont les Russes".

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- L'article, c'est le plat de résistance de ce numéro du week-end:
La grande interview de Valérie de Graffenried (VDG) depuis New York: Yascha Mounk, politologue germano-américain de l'Université Johns-Hopkins (Washington DC).

Yascha Mounk est un fervent Démocrate, né à Munich de parents juifs polonais, membre du SPD, puis il devient américain, enseigne à Harvard et publie un livre à succès "The People vs.Democracy, pourquoi notre liberté est en danger et pourquoi nous devons la sauver".

S'ensuit la litanie habituelle des grand défenseurs de la Démocratie, toute en novlangue, "Attaque du Capitole", "la montée du suprémacisme blanc", "Trump qui polarise les USA", "Trump a saboté la transition du pouvoir à Biden".
Le politologue avise la population suisse: "Même les plus vieilles démocraties sont menacées depuis les élections dans le mauvais sens, comme en Hongrie, en Pologne, au Brésil et encore pire, aux USA.
"Il faut prendre ces menaces très au sérieux".
Il sonne le tocsin pour nous préparer au pire: "Les différents scénarios pour ces deux prochaines années sont terrifiants".

Et ce Professeur Mounk raconte cela à un journal européen, avec le culot illimité que pratique son camp Démocrate, le camp qui est à l'origine de la crise énergétique qui va détruire l'économie européenne.

 

Exemples des questions, pas orientées pour un sou, de la journaliste Valérie de Graffenried (VDG) du Temps.ch:

N'est-ce-pas fou de penser qu'une majorité des Américains puisse être susceptible de réélire un ancien président qui a deux fois fait l'objet d'un procès en destitution, accumule les problèmes judiciaires et continue de nier sa défaite?

Le Professeur Mounk acquiesce à l’indignation de la journaliste:
Trump pourrait même se faire élire en purgeant une peine de prison! Tout en rajoutant:  "Trump reste très impopulaire".

 VDG: En parallèle, la théorie du "grand remplacement" prend de l'ampleur alors que les Blancs craignent de se retrouver minorisés dès 2040, ce qui aiguise certaines peurs...

(Notons que la Dénicratie suisse refuse de donner à la population les statistiques ethniques et il n'existe pas de journaliste qui enquêterait dans ce sens par crainte de sonner le glas de sa carrière.)

Puis le Professeur Mounk relève que "le succès de Trump démontre qu'aucune Démocratie n'est à l'abri". Associons cela avec ce qu'il vient de dire: "Trump reste très impopulaire" et nous obtenons ce qu'est la logique dénicratique, la dissonance cognitive à tous les étages.

VDG: De quel genre de leader les USA auraient besoin?

Quelqu'un comme Obama. Et Mounk s'empresse de dénoncer l'hypocrisie des écoles privées qui se disent progressistes et séparent les enfants en fonction de leurs couleurs. VDG s'empresse d'expliquer qu'il s'agit d'une polémique, car les écoles expliquaient que c'est pour l'affirmation de soi et l'exploration de l'identité personnelle des enfants.

Pour VDG et Mounk, il serait impossible d'aller plus loin dans la réflexion, car en dénicratie on ne peut que saluer la révolution woke.

Pour Mounk, quatre principales évolutions sont des menaces prévisibles à la démocratie:

1) La stagnation a succédé aux Trente Glorieuses.

2) Les réseaux sociaux sont capables de propager la haine et des théories de complots.

3) Les craintes que peuvent susciter les évolutions ethniques et religieuses.

4) Le décalage de l'élite politique et académique "qui affiche un vrai mépris de l'Américain moyen et du reste de la société", engendrant leur colère.

 

Bien entendu, ni Barack Obama, ni le gouvernement Biden à l'œuvre, ni même le professeur Mounk ne font partie de ceux qui seraient décalés de la réalité des gueux. Mais qui alors afficherait un vrai mépris de l'Américain moyen et du reste de la société? Dans une Dénicratie, un bon journaliste ne demande pas ce genre de précisions, et VDG est une bonne journaliste du système.

VDG: "Les réseaux sociaux sont-ils devenus un obstacle au bon fonctionnement démocratique? On a vu l'influence qu'ils ont exercée dans l'attaque du Capitole du 6 janvier 2021."

Pr. Mounk: Les réseaux sociaux favorisent l’extrémisme et les replis identitaires. Mais il y a pire, ils augmentent la méfiance vis-à-vis des institutions.

VDG: Quelle leçon tirer des menaces qui pèsent sur la démocratie américaine?

Pr. Mounk: Le risque d'une victoire des populistes! Désormais aucune démocratie au monde n'est plus à l'abri! Trump n'a pas pu rester au pouvoir parce que beaucoup de contre-pouvoirs l'ont freiné. (En dénicratie, le deep state s'appelle le "contre-pouvoir".)

VDG questionne le Pr Mounk sur l'avenir du "modèle américain", comme le pays des libertés et de la diversité où tout semble possible

Le Pr. Monk rappelle que le modèle est bâti depuis 300 ans avec l'Europe. Et même s'il devait y avoir une faillite de la démocratie, une tyrannie comme en Russie ou en Iran, les peuples finiront par reprendre le pouvoir.

Disons tout d'abord merci aux USA pour la guerre en Ukraine, pour la destruction des Nord Streams, pour nous avoir «refilé» des sanctions, pour la révolution woke, l'islamisation et l'immigration de masse qui nous détruisent. Puis, questionnons-nous sur ce qui va rester " des peuples" dans les pays multiculturalistes, et ce que signifiera encore le mot "démocratie".

Mounk termine sur une note optimiste: Au cas, où un "populiste" serait élu, le peuple se révolterait pour réclamer la "vraie" démocratie.

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Autres exemples où le terme "Démocratie" signifie désormais pour les journalistes mainstream "voter Démocrate", voter progressiste:

-Figaro.fr 06.11.2022: Midterms : Biden et Obama exhortent à défendre la «démocratie», Trump veut «sauver le rêve américain»

Elections au Brésil: La démocratie est en danger si Bolsonaro est élu, mais cesse d'être en danger si la gauche gagne:  «Au Brésil, la démocratie est en danger» | Tribune de Genève

- TDG du 30 septembre 2022, avant les élections brésiliennes, nous avons trouvé un article du journaliste Christophe Koessler: "La démocratie en danger"

Christophe Koessler: "Cette élection n'oppose pas la droite à la gauche mais une candidature fasciste à une candidature d'unité."

La tdg.ch omet de dire que Christophe Koessler tient le site ultra-communiste: https://postcapitalisme.ch/les-modeles-autogestionnaires-koessler/