Pour rappel, récemment, le Kosovo a décidé d’interdire aux personnes résidant sur son territoire de posséder des plaques d’immatriculation qui ne sont pas émises par ses autorités.
Le problème est que l’ethnie serbe vivant dans le nord du pays ne reconnaît pas l’autorité de Pristina et insiste pour utiliser les plaques serbes émises sous le régime de Slobodan Milosevic.
Lundi (31 octobre), cette réglementation qui a déjà été reportée devait entrer en vigueur.
Le maire de Mitrovica Nord, Milan Radojević, a déclaré que les conducteurs ne causeraient pas de problèmes jusqu’au moment où la première amende sera donnée.
« Il n’y aura aucun incident ou problème de notre côté jusqu’à ce que la première amende soit donnée, ce qui, selon les annonces de Pristina, pourrait se produire dès le 21 novembre. Mais nous verrons quelle est la réalité sur le terrain », a-t-il déclaré.
Le maire a ajouté qu’il s’attend à ce que des avertissements soient formulés, mais qu’il espère que la communauté internationale parviendra à faire céder Pristina sur la question avant cela.
« Nous espérons qu’au cours de ces trois semaines, la communauté internationale exercera une pression supplémentaire sur Pristina et fera baisser les tensions. Nous sommes témoins de la persistance d’Albin Kurti [Premier ministre du Kosovo] à poursuivre l’application de cette décision », a indiqué M. Radojević.
Samedi dernier (29 octobre), à la suite de nombreuses pressions publiques et probablement en coulisses également, M. Kurti a annoncé que la règle serait appliquée par étapes.
D’abord, jusqu’au 21 novembre, les personnes qui ne souhaitent pas se conformer recevront un simple avertissement, ensuite, ceux qui ne s’y sont toujours pas conformés au 21 janvier 2023 pourraient recevoir une amende.
Entre janvier et le 21 avril, des plaques provisoires seront apposées sur les autres plaques, puis, à partir du 21 avril, tout véhicule refusant d’utiliser des plaques légales ne sera pas autorisé à circuler.
Mardi (1er novembre), le ministre serbe de la Défense Milosh Vučević a déclaré que l’armée serbe avait été mise en état d’alerte en raison de la situation au Kosovo, après la décision du gouvernement, un ordre qui, selon lui, émane du président serbe Aleksander Vučić.
Selon le ministre de l’Intérieur du Kosovo, Xhelal Svecla, la police locale a déjà commencé à mettre en œuvre cette nouvelle réglementation en avertissant les personnes circulant avec des plaques illégales.
Vivement que Poutine récupère son Kosovo chrétien, territoire volé par les mahométans et les américains islamophobe-gauchistes.