Carla Montet: Ignazio Cassis s'est rendu une nouvelle fois en Ukraine, pour proposer de nouveau l'engagement de la Suisse à la reconstruction du pays. En effet, mardi prochain, il y aura une nouvelle conférence du G7, trois mois après celle de Lugano, et la reconstruction de l'Ukraine est de nouveau au menu. Cassis s'est empressé donc de montrer à Kiev que la Suisse a son rôle à jouer parmi les grands, mais il n'y était pas question que la Suisse demande à Zelensky d'entamer enfin des négociations, pour que la destruction de son pays cesse.
Cassis, tout comme la classe politico-médiatique suisse, est incapable de voir les changements tectoniques qui s’opèrent autour de nous, de saisir le danger que court la Suisse pour son économie, sa sécurité, avec la pénurie d'énergie et l'invasion migratoire qui arrive sur l'Europe.
Actuellement, plus d'un tiers des infrastructures énergétiques sont détruites en Ukraine, ce qui signifie que pour l'hiver à venir des millions vont manquer d'eau, de chauffage, de soins, de nourriture, et que des vagues migratoires dantesques se mettront en route vers l'Occident pour essayer de survivre. La pénurie alimentaire mettra également en route des masses extra-européennes pour arriver à l'eldorado de l’assistanat.
Le gouvernement suisse n'a-t-il pas assez de soucis avec ces menaces ? Le peuple suisse aurait-il le devoir en plus de sauver la planète entière?
La majorité de la population suisse est désinformée concernant la guerre en cours, il n'y a ni ministre, ni journaliste pour rapporter des nouvelles de l'autre côté du front, et la visite de Cassis ne fait que renforcer cette propagande crasse qui dessert les intérêts de la Suisse.
La Suisse vit encore dans l'illusion de son droit-de-l'hommisme béat et semble à mille lieues d'imaginer même ce qui se passera si les USA quittent l'alliance sur le climat et cessent de financer la guerre en Ukraine.
Pourtant, les Américains ont toujours laissé tomber leurs alliés dès que c'était dans leur intérêt. Comme dernier exemple pour illustrer nos dires, nous avons leur départ de l'Afghanistan, laissant leurs alliés se débrouiller, sans même les aviser à l'avance.
Dans le jeu d'échecs, si le roi se couche, la partie prend fin.
Dans la situation géopolitique actuelle, est-ce que l'Europe des Pastèques continuera à vouloir sauver "le climat" et l'Ukraine si les USA larguent l'Europe? Voici des nouvelles qui nous forcent à envisager ce scénario.
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Des banques américaines pourraient quitter l’alliance sur le climat
3 octobre 2022 - Aux États-Unis, des géants bancaires menacent de rompre avec la Glasgow Financial Alliance for Net Zero, alors que s’ouvre à Genève le sommet Building Bridges sur la finance durable.
Ça couine un peu du côté de la finance. Plusieurs géants américains de l’investissement menacent de quitter la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), une large coalition d’institutions financières engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ils redoutent de se retrouver un jour attaqués en justice en raison de leur politique d’investissement dans les énergies fossiles. (…)
«Les efforts de décarbonation sont plus avancés dans l’asset management et la gestion de fortune que dans le financement (ndlr: activités de crédit), observe Antoine Mach, directeur de Covalence et enseignant en finance durable à la Haute École de gestion de Genève. Les banques comportant aussi une activité d’investissement et de financement sont donc plus réticentes à s’engager sur le net-zero (ndlr: réduction totale de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050).» (…)
Source: Tribune de Genève via https://www.covalence.ch/index.php/2022/10/03/des-banques-americaines-pourraient-quitter-lalliance-sur-le-climat/
Kiev a été choquée d'apprendre que les USA pourraient cesser de financer la guerre en Ukraine après les élections de mi-mandat
Kevin McCarthy, le chef de la minorité à la Chambre des représentants des États-Unis, a déclaré que les Républicains pourraient limiter l'aide américaine à l'Ukraine s'ils remportaient les élections de mi-mandat le 8 novembre, ce qui a surpris Kiev, selon la déclaration de David Arahamiya, le chef du parti parlementaire du président Volodymyr Zelensky.
En début de semaine, McCarthy a déclaré que même si ce point restait "important", l'aide à l'Ukraine dans le conflit avec la Russie ne devait plus rester le sujet dominant à l'ordre du jour à Washington.
"Je pense que les gens vont se retrouver dans une récession et ne pas signer un chèque en blanc à l'Ukraine. Ils ne le feront simplement pas", a-t-il déclaré à Punchbowl News. Ce sentiment est partagé par plusieurs autres législateurs, a rapporté mercredi Axios.
"Franchement, nous avons été choqués par les propos de M. McCarthy ", a déclaré Arahamiya dans une interview au Financial Times mercredi.
Selon Arahamiya, les déclarations du représentant contredisaient ce qui avait été dit lors de leur rencontre en face à face à Washington en juin.
"Il y a quelques semaines, notre délégation s'est rendue aux États-Unis et a rencontré M. McCarthy. On nous a assuré que le soutien bipartisan à l'Ukraine dans la guerre avec la Russie resterait une priorité absolue, même s'ils remportaient les élections », a confirmé le responsable de Kiev.
La réaction d'Arahamiya semblait également contredire un article publié mercredi par Politico, qui citait des conseillers anonymes de la Maison Blanche disant que le gouvernement ukrainien comprenait que les choses pourraient changer si les Républicains prenaient le contrôle d'au moins une des Chambres du Congrès après les élections de mi-mandat.
Le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleh Nikolenko, a déclaré au Financial Times que le pays continuait de compter sur un "soutien bipartisan continu" des États-Unis.
Interrogée sur les propos de McCarthy, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a assuré que l'administration Biden "continuera à collaborer avec le Congrès dans ces efforts, comme nous l'avons fait ces derniers mois, et soutiendra l'Ukraine aussi longtemps que ce sera nécessaire".
Les États-Unis sont le plus fervent partisan de l'Ukraine depuis que le conflit avec la Russie a éclaté fin février, fournissant à Kiev des armes, des fonds et des renseignements.
Washington a déjà fourni 16,8 milliards de dollars d'aide militaire au gouvernement de Zelenskyi, y compris du matériel sophistiqué tel que des lance-roquettes multiples HIMARS, des canons M777 et des drones de combat.
Moscou a critiqué ces envois, affirmant qu'ils ne feront que prolonger les combats et augmenter le risque d'une confrontation directe entre la Russie et l'OTAN.
source: https://internetfigyelo.com/kijevet-sokkolta-a-hir-hogy-leallhat-az-ukrajnanak-szant-amerikai-segelyezes/ - oroszhirek.hu
Ou nos diplomates suisses sont des incapables ou Cassis et autres ne les écoutent pas et ne savent pas lire.
C’est en 2014 que la Suisse devait raffirmer sa neutralité et offrir ses bons services pour faire respecter les accords de Kiev et négocier la paix.
En lisant le titre, on comprend vite que l’Europe est la marionnette des USA. Elle a toujours 10 ans de retard !
Si les Républicains remportent l’élection de mi-mandat et si en plus la Chine venait à attaquer Taïwan prochainement, cela me paraît évident que les USA vont laisser tomber l’Ukraine pour se concentrer sur son grand rival chinois :
http://www.opex360.com/2022/10/20/pour-le-chef-de-lus-navy-linvasion-de-taiwan-par-la-chine-pourrait-avoir-lieu-tres-prochainement/
Ce n`est pas notre rôle ,encore une fois notre Président parle uniquement en son nom !
Il faut aider ici en Suisse nos pauvres petits vieux ,nos jeunes ,par baisser les primes des caisses maladies ,de la benzine ,et après nous pourrons être généreux avec le reste du monde !
Maintenant et de suite il faut cesser cette guerre point barre.