Droit de grève contre droit de vivre démocratiquement

post_thumb_default

 

Rappelons tout d’abord les limites au droit de grève.

Elles sont au nombre de trois :

  1. En cas d’atteinte à l’ordre public.
  2. En cas de nécessité absolue d’assurer le respect du service minimum.
  3. En cas de nécessité absolue d’assurer la sécurité.

La grève CGT qui bloque le pays n’en respecte aucune.

 

Atteinte à l’ordre public

La CGT est coutumière de blocages en tout genre afin de conserver ses privilèges ou dans le simple but de semer la zizanie dans le pays. Elle le fait en connaissance de cause.

En effet, le trouble à l’ordre public est constaté s’il provoque un danger ou une restriction des libertés des autres citoyens.

Oui il y a bien danger lorsque l’ensemble du territoire est en passe de pénurie importante de carburant, le principal étant l’incapacité des services de sécurité (police, pompiers ambulances) de faire correctement leur travail, et de mettre la population en danger potentiel.

L’ordre public est également menacé par la réaction d’automobilistes qui s’échauffent après avoir attendu des heures pour faire le plein… et pour constater que les cuves sont vides.

La CGT ne respecte donc pas cette limite !

 

Respect du service minimum

Le service minimum est l’obligation faite aux salariés et entreprises, en particulier de services publics et notamment de transport en commun, d’assurer un service minimum, en toute circonstance et en particulier en temps de grève. Cette disposition limite le droit de grève !

Le service minimum, qui consiste tout simplement à ouvrir une vanne (travail qui sera demandé aux employés réquisitionnés) n’est donc pas une opposition au droit de grève du reste de l’équipe.

La CGT ne respecte pas non plus cette limite !

 

Nécessité absolue d’assurer la sécurité

Beaucoup de groupes électrogènes de sécurité s’approvisionnent en carburant provenant des raffineries, directement pour les gros groupes, auprès des stations-services pour les plus petits.

Une rupture d’approvisionnement, surtout en cette période de pénurie énergétique, peut donc avoir des conséquences graves dans les hôpitaux, certaines entreprises et jusqu’aux groupes de secours en centrale nucléaire.

Seul donc un réseau national de stations-service pourra garantir un approvisionnement dans tout le pays.

Là encore la CGT ne respecte pas cette limite !

 

Réquisition légale

L’État est donc en droit de réquisitionner du personnel pour rouvrir les vannes et il l’a déjà fait sous la gouvernance de Nicolas Sarkozy en 2010. Ce n’est pas une atteinte au droit de grève.

Le problème ne semble se poser qu’en France où une minorité de syndicalistes s’octroient le droit de bloquer un pays pour leur seul intérêt pécunier, non pertinent dans ces entreprises.

Utiliser cette prise en otage des Français par la CGT, principalement dans le but de mobiliser leurs troupes pour les prochaines élections, doit être considéré comme un détournement du droit de grève.

Il est inadmissible et irresponsable que dans la difficile période traversée avec la crise liée au covid, la guerre en Ukraine et l’inflation, la CGT se désintéresse de l’intérêt général, de ceux qui triment pour gagner leur vie et qu’elle prend en otage.

 

Une aberration économique

Hormis l’entrave occasionnée au détriment d’une majorité de Français, il faut dénoncer également les exigences anti-économiques de la CGT.

Certes, Total a engrangé cette année de gros bénéfices. Mais avec 5,7 milliards de dollars au deuxième trimestre 2022 l’entreprise est loin de ses concurrents directs : 11,5 milliards de dollars pour Schell, 11,6 milliards de dollars pour Chevron et 17,9 milliards de dollars pour Exxon.

Réclamer une augmentation de salaire nettement supérieure à l’inflation entrainera non seulement automatiquement une boucle salaire/inflation, mais pourrait aussi placer Total en mauvaise posture lorsque le marché se retournera. L’entreprise serait ainsi une proie pour un de ses concurrents étrangers…Vous aurez tout gagné monsieur Martinez.

La solution passe donc par une augmentation des dividendes, directement liée au résultat de l’entreprise.

Sur les 15 % d’actionnaires français de Total les salariés en possèdent plus de la moitié, soit 8 %.

Par ailleurs, Total a fait un effort considérable en réduisant de 20 centimes supplémentaires le litre de carburant dans ses stations Total. Les grévistes voudraient donc se les attribuer à eux seuls, belle démonstration de solidarité !

 

La CGT c’est le parti communiste

Ce même parti communiste, longtemps à la botte des Soviétiques, n’aurait-il pas conservé ses mauvaises habitudes et en voulant organiser le chaos en France, faire en même temps le jeu de Poutine ? On est en droit de se poser la question.

La CGT des centrales nucléaires se joint solidairement au mouvement en ralentissant l’entretien de certaines centrales, dans le but presque avoué de déclencher une augmentation de la pénurie et donc un mouvement syndical national qui ne peut que nuire à une France déjà au bord du gouffre.

 

La solution

La CGT s’est mise en dehors de la légalité. L’État a le droit de réquisitionner des salariés pour seulement ouvrir des vannes.

En même temps, il serait en droit de supprimer purement et simplement le financement à tout syndicat non respectueux de la loi. J’applaudirais des deux mains car je ne supporte pas de financer par mes impôts ce genre de dérive syndicaliste.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.