AVS 21 Comment les féministes ont fait passer la réforme
Après 27 ans d’échec devant le peuple la réforme de l’AVS vient de passer, et la question qui devrait se poser est qu’est-ce qui a changé. Bien sûr les facteurs politiques qui font qu’une votation passe ou non sont nombreux. Mais une évidence déjà révélée par les sondages se trouve dans cette nouveauté que le paysage politique appelle désormais le gender-graben (le mur de genre), entendez par-là la différence de vote entre hommes et femmes, et cette différence a joué un rôle majeur sur le résultat.
Bien évidemment l’objet même du vote a influencé le choix selon le genre, c’est l’âge de la retraite des femmes qui était en jeu, pas celui des hommes. Mais au-delà de cette détermination on ne saurait sous-estimer le rôle qu’a eu la propagande féministe qui matraque le peuple depuis des années en voulant à tout prix opposer et diviser les hommes et les femmes. Et c’est parfaitement réussi.
Diviser pour régner n’a donc pas eu ici les effets escomptés, il se pourrait même que cette gauche féministe qui instrumentalise tout ce qu’elle trouve fasse donc désormais connaissance avec ce que les sciences sociales nomment un effet pervers ou « inattendu », bien qu’on le voyait arriver gros comme une maison.
Le féminisme outrancier qui monte les femmes contre les hommes a donc réussi l’impensable, il a réussi à neutraliser les syndicats. Il était dit que cette réforme de l’AVS ne pourrait jamais être passée sans l’accord des syndicats qui précisément s’y opposaient. La donnée majeure qui a donc fait basculer cette votation c’est le vote des hommes qui se sont dit « Vous voulez l’égalité et bien vous allez l’avoir ». Le matraquage doctrinal constant de la gauche féministe sur les notions d’égalité a donc réussi au-delà de toutes espérances.
La politique est un jeu fin et précis même si on n’en connait jamais tous les déterminants. Marcher à gros sabots sans égard pour les réalités finit toujours par se payer cash. A force de vouloir monter les femmes contre les hommes, d’attribuer tous les maux de la société au vilain homme blanc de plus de cinquante ans, les femmes de gauche en ont aujourd’hui reçu une réponse dans les urnes. Et ce n’est qu’un début, puisque selon ce même principe les femmes seront un jour soumises sous une forme ou une autre à une obligation de servir.
Des hommes de droite, blancs et de plus de cinquante ans, avaient dans le passé accordé aux femmes de ce pays le privilège de partir plus tôt que les hommes à la retraite, bien qu’elles vivent plus longtemps et y cotisent moins. Eh bien ce temps-là semble révolu.
Si une jeune femme un jour se demande pourquoi ces privilèges ont été abolis, par qui cela est-il venu, elle en a ici en partie la réponse.
Certains pensent que l’on peut mépriser toutes les considérations anthropologiques en politique. C’en est ici un désaveu cinglant.
Michel Piccand, 25.09.20222
A mettre en lien avec cette harpie- voir le 24 Heures de ce 27 septembre- qui se plaignait de la médiocrité de sa rente, tout en admettant qu’elle s’ en sortait pas mal finalement grâce à sa rente de veuve….
Rente financée par le labeur de son mari, vous l’ aurez compris.
Mais non au contraire iels ont voulu légalité iels l’ont 🤣
Voyer le résultat, mesdames. Nous avons le féminisme le plus bête au monde.