Cette restauratrice du quartier Bouffay, à Nantes, a vécu trois agressions entre le 13 et le 15 septembre 2022. Depuis, elle a équipé ses salariés de bombes lacrymogènes de poche et petites alarmes portatives. Sans invective, la commerçante désabusée aimerait montrer cette insécurité quotidienne en centre-ville à Johanna Rolland et trouver, avec la mairie, des moyens de protéger les employés de la nuit.
Trois agressions, trois soirs consécutifs, du 13 au 15 septembre 2022. Olivia, restauratrice du quartier Bouffay, à Nantes, livre son écœurement et son mécontentement, en restant posée et calme. « Mardi, j’ai été importunée à 2 h du matin en récupérant ma voiture au parking Feydeau. Mercredi, à 22 h 30, un de mes serveurs s’est blessé en voulant échapper à trois individus. Ils le poursuivaient pour avoir un briquet. » Cet étudiant commençait ce job le jour même…
« Venez voir un soir, Madame le maire. Je vous paie à manger… »
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Extrait de: Source et auteur
L’insécurité, naguère considérée comme un simple sentiment, devient une réalité quotidienne. Les agresseurs présentent toujours le même profil. Le gouvernement regarde ailleurs et tente toutes les manœuvres dilatoires possibles. Il demeure toutefois illégal de dire ce que l’on voit. Ce serait nauséabond, très nauséabond. Le réel comme le travail sont des mots de droite.