Les mises en examen pour escroquerie aggravée, abus de confiance et financement illégal de campagne, validées dans l’enquête sur les comptes de campagne de Mélenchon de la Présidentielle de 2017

post_thumb_default

 

Les juges d’instruction se penchent depuis novembre 2018 sur l’utilisation des fonds publics par l’équipe du candidat LFI pour la campagne de 2017. L’Ère du peuple avait facturé 440.027 euros au candidat pour des locations de salles ou de matériel informatique et des prestations intellectuelles de ses quatre salariés, parmi lesquels les députés LFI Bastien Lachaud et Mathilde Panot.

La Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) avait relevé une différence de 152.688 euros entre les salaires versés aux députés et les montants facturés pour leurs prestations au mandataire. Selon Mediapart, cela a permis à l’association de dégager une marge de 66% et 59% pour les deux députés.

Chargée de valider le remboursement des dépenses des candidats avec l’argent public, la commission avait refusé de rembourser cette marge réalisée par l’Ère du peuple et avait signalé les faits à la justice. Au printemps 2021, l’Ère du Peuple a été mise en examen pour prêt illicite de main-d’œuvre, des poursuites aggravées un an plus tard quand les juges l’ont aussi mise en examen pour escroquerie aggravée, abus de confiance et financement illégal de campagne.

Le Figaro

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.