L'industrie alimentaire européenne tire la sonnette d'alarme. Dans une récente déclaration, les entreprises de l'industrie agroalimentaire européenne mettent en garde contre les fermetures d'usines et les problèmes d'approvisionnement résultant de la crise énergétique.
13.09.2022
Dans une déclaration commune publiée le 8 septembre, FoodDrinkEurope, l'association des agriculteurs de l'UE (COPA-COGECA) et l'association des principaux transformateurs alimentaires de l'UE ont averti que certaines entreprises pourraient bientôt devoir cesser leur production. Les premières à être touchées sont les petites et moyennes entreprises, en particulier celles des secteurs à forte consommation énergétique tels que la boulangerie, la transformation des légumes et les produits laitiers.
"Tant que l'incertitude persistera, les entreprises seront soumises à une pression croissante pour licencier du personnel, réduire leurs activités ou - dans le pire des cas - mettre carrément la clé sous la porte", a prévenu Dirk Jacobs, directeur général de FoodDrinkEurope, en soulignant : "Pas d'énergie signifie pas de nourriture."
Selon l'association, quatre entreprises alimentaires sur dix en Belgique risquent la faillite en cas de nouveau revers économique. "La situation est très précaire pour notre secteur - elle est à cinq sur douze", a dit M. Jacobs.
Jeudi, les lumières se sont éteintes dans des milliers de boulangeries du nord de l'Allemagne, et des faillites sont redoutées dans tout le pays en raison des prix délirants de l'énergie. Cette situation a suscité des interrogations, d'autant plus que la coalition tricolore au pouvoir avait décidé d'un vaste plan d'aide.
Le secteur de la boulangerie est "frappé par un tsunami de coûts" et doit faire face à "des mois extrêmement difficiles", a déclaré la porte-parole de l'Association centrale des boulangers allemands à Berlin.
L'UE revendique des pouvoirs de guerre
Les gouvernements de nombreux États de l'UE, mais aussi la Commission européenne, se préparent apparemment à un "automne chaud" : la Commission revendique désormais des pouvoirs d'urgence, y compris la gestion de l'approvisionnement par l'armée en cas d'urgence. C'est ce qui ressort de documents internes de la Commission européenne, rapportés par l'agence de presse Reuters.
Les pouvoirs extraordinaires de la Commission prévoient, entre autres, une gestion dirigiste de l'économie européenne : des entreprises pourraient être forcées à fabriquer certains produits essentiels et la constitution de stocks pourrait être ordonnée pour certains biens. Les contrevenants seraient passibles d'amendes.
Le plan, intitulé "Instrument d'urgence du marché commun", devrait être dévoilé le 13 septembre, selon Reuters. Il est destiné à répondre aux crises d'approvisionnement dues à la pandémie de Covid et à la guerre en Ukraine. La Commission pourrait demander aux États membres de restructurer leurs chaînes d'approvisionnement et d'augmenter l'approvisionnement ou la production des produits nécessaires dès que possible. À cette fin, elle pourrait également prescrire la conversion ou l'expansion des capacités de production existantes et donner la priorité à certains produits.
Les entreprises qui fournissent des informations fausses ou trompeuses pourraient être punies d'une amende allant jusqu'à 300'000 euros. Celles qui ne se conforment pas aux instructions seraient frappées chaque jour d'une amende correspondant à 1,5 % de leurs ventes quotidiennes.
Selon Reuters, plusieurs pays de l'UE s'inquiètent de ces projets interventionnistes. En fait, la mise en œuvre des plans de la Commission entraînerait une déresponsabilisation accrue des États-nations.
Source: European food industry warns: ‘No energy means no food’ | Free West Media
Traduction: Albert Coroz
La DICTATURE de l’UE est en marche !
Mais chut !! il ne faut surtout pas que cela se sache … !!
Un jour prochain, le citoyen lambda se réveillera et la loi martiale sera instaurée; il en sera tout étonnée !!
Cela fait des années qu’on voit qu’on s’approche du précipice … !!
Citoyens, réveillez-vous !!