Dans certaines situations politiques, les gens perdent la raison, s'ils en ont jamais eu une. Récemment, Teodóra Bán a refusé l'art russe, maintenant le conseil d'experts des gymnastes hongrois a pris une décision semblable.
Il est vrai qu'au festival de Sziget (ndt: festival progressiste de Budapest), on pouvait publiquement arracher une photo d'Orbán lors d'un concert, insulter des Hongrois au Théâtre National, agiter le drapeau ukrainien lors d'une manifestation sportive... mais on ne peut pas jouer Liszt si la pianiste russe a déjà joué ailleurs, et les gymnastes biélorusses ne peuvent pas participer aux jeux parce qu'ils sont biélorusses.
C'est comme si nous vivions encore à l'époque d'Hitler, où des devantures de magasins étaient brisées, des pancartes insultantes peintes, des gens battus dans la rue simplement parce qu'ils étaient juifs. Cela se produit à nouveau aujourd'hui, simplement parce que quelqu'un est russe ou biélorusse.
Il est surprenant que la politique hongroise mette également l'accent sur l'importance d'appartenir à l'Union européenne, et notre Présidente actuelle ne peut s'empêcher de dire que nous soutenons l'Ukraine, dont l'un des ambassadeurs a expliqué que les Ukrainiens devaient tuer de nombreux Russes aujourd'hui afin que leurs enfants n'aient pas à le faire demain. Nous avons oublié les huit années de meurtres de masse par des Ukrainiens contre des Russes, ce qui a déclenché la guerre. À cause de cette démence grave et inhumaine, nous déclarons la Russie agresseur et nous la punissons en détruisant l'Europe.
Et j'en ai assez de tout ici ! Pourquoi la politique hongroise est-elle obligée d'y participer ? Pourquoi nous humilions-nous en participant à la création d'un « nouveau monde » qui balayera et détruira la nation hongroise en quelques années ? Pourquoi nous appelons-nous un État chrétien, un défenseur des valeurs chrétiennes, alors que nous faisons partie d'un conglomérat satanique ?
Je sais que la politique est une cuisine de sorcières qui mélange des poisons, mais il existe un autre moyen pour les Hongrois. Vous ne pouvez pas monter deux chevaux avec un seul cul ! Ce serait bien de se souvenir enfin de Pál Teleki, qui a dit : « Le compromis est la pire des solutions » ! À toutes les époques historiques, les Hongrois ont perdu à cause des compromis, mais dans le monde d’aujourd’hui les compromis seront fatals, ils peuvent être fatals ! Nous nous moquons des dirigeants satanistes de l'Union pour l'argent qui nous est dû, alors que nous ne pouvons pas ou n'osons pas mettre de l'ordre chez nous, et que des informations contraires à la vérité dérangent également la société. On assiste à une multitude de trahisons internes, et l'engagement national s'affaiblit toujours plus car les ordres de l'Union de fouiller dans nos poches obligent une société habituée au confort et à l'abondance à protéger les intérêts individuels. Notre éducation nationale stagne également, car il n'y a pas d'argent pour les voyages scolaires à l'étranger et les autorités hongroises autorisent le fonctionnement d'écoles dont les programmes n'ont aucun lien avec l'engagement national et la conscience hongroise.
Nous faisons fausse route concernant la perception de la guerre, et continuons dans la fausse route en pensant que tout va bien, que nous, les Hongrois, pouvons être les premiers en tout. Cependant, ne courant qu'après notre argent, nous abandonnons lentement tout ce que nous avons accompli par douze années de travail acharné, d'investissement de force et de persévérance. Et nous ne pouvons rien faire d'autre, puisque l'armée "librement choisie" de l'OTAN est sur nos épaules... La Hongrie se trouve aujourd'hui dans la même situation qu'en 1938. A une différence près : à cette époque, il y avait encore la conscience nationale, l'éducation patriotique, le scoutisme, le pape Pie XII, István Zadravecz... et je pourrais continuer. Aujourd'hui, nous sommes limités par toutes ces obligations et dotations nationales.
Encore qu'il soit réconfortant que le peuple, la société et les enfants hongrois développent une sorte d'inclination vers le bien. Récemment, un élève de première année est rentré de l'école en disant qu'il voulait se faire baptiser. Les parents, non croyants, ont été choqués par la demande et ont cherché à savoir ce qui avait pu amener l'enfant à cette décision. Il s'est avéré que ce n’était personne ni rien… il avait pris cette décision par lui-même. Depuis, le petit va à l'église avec ses parents. L'autre cas: un de mes amis déménageait, et comme il était véhiculé par un ami âgé comme lui, ils étaient mal pris face à une immense armoire qu'il fallait monter au troisième étage. Deux jeunes hommes costauds étaient assis à la terrasse d'un pub voisin, et mon ami leur demandé de l'aide. Les deux gars ont soulevé l'armoire et l'ont mise en place. Une fois les travaux terminés, mon ami leur a demandé ce qu'il leur devait pour l'aide, et la réponse des jeunes a été: rien. Si vous le pouvez, aidez les autres de la même manière...
Les forces sataniques ne sont pas seules à l'œuvre dans la société, l'amour divin et l'humanité le sont aussi. Toutes les bonnes choses qui manquent à la politique prennent vie.
La nation hongroise ne se compose pas de partis de droite et de gauche, mais de personnes, de société, de foi, de sens de la justice, d'amour de la paix et d'un sens de la magyaritude. Quiconque parle, agit ou se bat contre cela trahit la nation. Que cette personne soit directrice artistique ou directeur sportif. Parce que ni le gymnaste ni le musicien ne peuvent rien contre le fait que - comme nos alliés l'ont ordonné - des satanistes et des idiots dirigent le monde aujourd'hui !
traduction: Albert Coroz
Et vous, qu'en pensez vous ?