Barna Szecződi - 01.08.2022
Jusqu'à présent, l'Union européenne et ses 27 États membres étaient considérés comme des références au niveau mondial grâce à un mix énergétique bien pensé et bien construit. Du moins c'est ce qu'il semblait. Avec la guerre russo-ukrainienne qui se prolonge et les politiques de sanctions mal conçues et adoptées à la hâte à Bruxelles sans aucune expertise, la politique et l'approvisionnement énergétiques de l'UE, qui passaient pour exemplaires, ont été ébranlés dans leurs bases. L'Europe risque d'être confrontée l'hiver prochain à une crise énergétique sans précédent, qui pourrait déterminer de manière fondamentale l'avenir et le poids géopolitique du continent. En Hongrie, les mesures de réduction des frais des ménages sont maintenues.
Des politiques de sanctions malavisées plongent l'Union européenne dans la crise
Par rapport à d'autres régions du monde, l'Union européenne a dépensé le plus d'argent pour développer le secteur de l'énergie. Cependant, avec le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, son statut de leadership a été fondamentalement ébranlé.
À cause de sa politique de sanctions erronée et de la guerre qui se prolonge, le continent est confronté à une crise sans précédent. La situation est peut-être comparable à la flambée des prix du pétrole des années 70 et 80, mais cette fois-ci l'Europe est tombée dans un piège en spirale descendante beaucoup plus complexe et à plus grande échelle. Dans les années 1970, l'OAPEC (l'Organisation internationale des pays arabes exportateurs de pétrole), qui comprenait les membres arabes de l'OPEP, avait annoncé, à la suite de la guerre du Yom Kippour, qu'elle suspendait les exportations de pétrole vers les pays qui soutenaient Israël dans sa guerre contre la Syrie et l’Égypte. L'embargo pétrolier a touché les États-Unis d'Amérique et leurs alliés d'Europe occidentale, ainsi que le Japon.
Cependant, les perspectives actuelles sont bien pires, car les six séries de sanctions contre la Russie prises jusqu'à présent ont été adoptées à la hâte sans aucune étude d'impact préalable, de sorte qu’il est possible qu'elles aillent complètement à l'encontre des intérêts de l'Union européenne.
On peut affirmer que les mesures adoptées ont produit l’effet inverse de celui escompté. Les prix de l'énergie sont montés en flèche et les chaînes d'approvisionnement sont maintenant en péril, tandis que les Russes ont pu enregistrer des revenus sans précédent.
Les marchés occidentaux perdus ont été remplacés extrêmement rapidement dans les pays BRICS. En pratique, on peut affirmer que la crise énergétique a aboli l'autonomie stratégique de l'Union européenne et placé le continent dans une situation géopolitique infiniment vulnérable et dépendante.
Les perspectives sont si désastreuses que l'Allemagne, moteur économique de l'Europe, et les États membres qui lui sont étroitement liés, pourraient complètement s'effondrer dans cette spirale énergétique descendante. Jusque-là, l'économie et l'industrie allemandes reposaient entièrement sur des ressources fossiles bon marché, qui lui permettaient de répondre à la voracité de l’industrie allemande. La dépendance énergétique de l'Allemagne est de 63,7 %, ce qui signifie qu'elle ne peut couvrir que 36 % de ses besoins avec ses 3 centrales nucléaires restantes, l'énergie verte et les ressources fossiles intérieures supplémentaires. Le problème est si grave que les autorités allemandes sont déjà en alerte et ont mis en garde contre un possible effondrement industriel et économique si l'approvisionnement énergétique du pays n'est pas réglé au plus vite.
Le gaz représente 35% du mix énergétique du pays, il doit être entièrement importé et son premier fournisseur est la Russie, sanctionnée par l'embargo. Mi-juin, invoquant une erreur technique, Gazprom a réduit à 40 % la livraison de gaz vers l'Europe sur le gazoduc Nord Stream 1.
Il convient de noter qu'un tiers du transport du gaz vers l'Europe est assuré par le gazoduc germano-russe. Jusqu'à présent, le succès du système énergétique du continent était dû au fait que les pays connectaient leurs différents réseaux énergétiques dans le cadre d'une coopération étroite.
S’il n'arrive pas assez de gaz russe en Allemagne, cela pourrait poser de sérieux problèmes d'approvisionnement énergétique dans toute l'Europe étant donné l'interconnexion des réseaux. Selon les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), les pays européens seront confrontés à de sérieux problèmes d'approvisionnement en pétrole et en gaz dans les mois à venir.
En Allemagne, la situation est si grave que la plus grande société de location a déjà restreint l'approvisionnement en gaz dans au moins un demi-million d'appartements. La population est progressivement poussée à épargner par diverses incitations inconscientes.
Des industries entières, telles celles de l'aluminium, du verre ou de la chimie, sont menacées d'effondrement. Or l'industrie chimique, par exemple, emploie 346 000 personnes, c'est la troisième industrie en importance et de nombreuses autres industries sont basées sur elle.
Selon la position des syndicats allemands, si l'embargo sur le gaz devient strict, jusqu'à 6,5 millions d'emplois dans le pays pourraient être menacés. L'effondrement de l'industrie allemande pourrait entraîner toute la zone euro voire tout le continent.
La situation actuelle est aggravée par les travaux d'entretien annuels de routine effectués sur le Nord Stream. La Russie a complètement suspendu le transport de gaz sur le gazoduc pendant la durée de la maintenance. L'entretien annuel de routine a commencé le 11 juillet et s'est terminé le 21. De nombreux politiciens européens ont exprimé leur inquiétude quant au fait qu'après la maintenance, la Russie pourrait ne pas rouvrir le robinet de gaz à l'Allemagne. Cela n'a pas été le cas, mais le volume de livraison normal n'a pas été rétabli.
Gazprom avait précédemment informé l’Allemagne qu'elle ne pouvait pas garantir la livraison de gaz vers l'Europe via le gazoduc Nord Stream 1, car la turbine de la station de compression du Nord Stream à Portovaya se trouvait dans l'atelier canadien du groupe Siemens. À cause des sanctions, le Canada avait d’abord bloqué le retour de la turbine. Bien que le Canada ait finalement approuvé le retour de la turbine russe sous la pression allemande, les Allemands et les Russes se disputent sur l'emplacement actuel de la turbine. Selon les Allemands, il est arrivé, selon les Russes, Siemens refuse de l'installer.
De plus, Gazprom a réduit la quantité livrée à 20 % en invoquant une autre panne de turbine. Ainsi, un seul moteur de turbine à gaz fonctionne à la station de compression en Russie.
Le gaz russe n'est pas encore arrivé en Allemagne via le gazoduc Nord Stream 2, car le déclenchement de la guerre le 24 février a gelé les processus d'octroi de licences déjà difficiles.
Les importations européennes d'énergie
En 2020, 29 % du pétrole brut importé en Europe provenait de Russie, 9 % des États-Unis, 8 % de Norvège, 7 % d'Arabie saoudite et 7 % également du Royaume-Uni. Pour le gaz naturel, le continent est beaucoup plus vulnérable, puisque 43 % de ses besoins sont couverts par les importations russes. Parmi les autres fournisseurs figurent la Norvège avec 21 %, l'Algérie avec 8 % et le Qatar avec 5 %. Enfin, 54 % des sources d'énergie fossiles solides (principalement du charbon) proviennent de Russie, 16 % des États-Unis et 14 % d'Australie.
En 2020, plus de 80 % des importations d'énergie à Chypre, à Malte, en Grèce et en Suède étaient des produits pétroliers, et en Hongrie, en Autriche et en Italie, plus d'un tiers étaient du gaz naturel. En Slovaquie, en Pologne et en République tchèque, près de 15 % des importations d'énergie étaient des combustibles solides.
Le taux de dépendance de l'UE en 2020 était de 58 %, c’est-à-dire que plus de la moitié des besoins énergétiques de l'UE étaient couverts par des importations nettes.
En 2020, l'UE dépendait principalement de la Russie pour les importations de pétrole brut, de gaz naturel et de combustibles fossiles solides, suivie de la Norvège pour le pétrole brut et le gaz naturel.
En 2020, l'UE produisait environ 42 % de sa propre énergie (contre 40 % en 2019), tandis que 58 % (contre 60 % en 2019) étaient couverts par les importations. Encore la baisse des importations est-elle en partie liée à la crise économique du Covid-19.
Des représentants de l'UE ont approché des producteurs de gaz naturel - dont les États-Unis, Israël, l'Égypte, l'Azerbaïdjan et le Qatar - pour qu’ils envoient des volumes plus élevés en Europe. Ces efforts ont entraîné une augmentation des importations, y compris des expéditions de gaz naturel liquéfié (GNL) et une augmentation modeste des quantités passant par le gazoduc en provenance d'Azerbaïdjan. Cependant, ils ne sont toujours pas en mesure de couvrir les ressources fossiles russes perdues, car la construction de nouveaux pipelines et terminaux GNL prend du temps.
Les prix de l'énergie battent des records, seuls les Hongrois sont aidés par les mesures gouvernementales de réduction des frais
À Berlin, en mai 2021, un kilowattheure coûtait 33,29 centimes d'euro, il en coûtait 42,67 centimes en mai 2022, a rapporté l'agence de presse internationale V4NA.
Alors que la capitale allemande était leader en Europe avec ses prix l'année dernière, le prix moyen du kilowattheure y a augmenté d'environ un tiers depuis lors. Mais c’est à Londres que l'électricité a été le plus chère au cours du dernier mois de ce printemps. Dans la capitale britannique, la population a dû payer 49,75 centimes d'euro, ce qui représente une hausse extrêmement sévère : il y a un an, un kilowattheure ne coûtait que 26,03 centimes d'euro.
Une hausse énorme s'est produite à Vienne, où le prix de l'électricité pour les ménages a plus que doublé en un an. Le prix unitaire qui était de 22,31 centimes d'euro en mai 2021 est de 47,44 en mai. Rome fait encore pire: il n'a fallu qu'un an pour que les prix explosent de 120% dans la capitale italienne, les prix du kilowattheure passant de 22,36 centimes d'euro à 49,32.
Prix moyens de l'électricité pour les ménages:
Le processus est plus modéré en Espagne, mais une augmentation des prix d'environ 30 % s'est également produite à Madrid. Ici, au lieu de 22,44, les fournisseurs de services facturent 32,22 centimes d'euro pour un kilowattheure.
Plus au nord, à Copenhague, par exemple, l'électricité coûte 48,71 centimes d'euro, contre 31,14 facturés à la même période de l'an dernier. A Dublin, les prix ont passé de 23,93 à 33,66. Même dans les tarifs suédois, dont on peut dire qu'ils sont particulièrement stables, on constate une augmentation de 40 % : à Stockholm, au lieu de 18,2 centimes d'euro, il faut payer 25,26 centimes le kilowattheure.
En examinant la carte du gaz, on peut également conclure qu'il y aura une augmentation marquée des prix en 2022 par rapport à 2021, et l’on ne sait pas encore où la tendance pourrait culminer. Une augmentation drastique a eu lieu lorsqu'on l'examine pays par pays. Dans le cas de l'électricité, le prix à terme sur un an était de 60,4 euros par mégawattheure au 1er mai 2021, tandis que le prix établi le 6 juillet 2022 est supérieur de 515,4 %. Sur le marché à terme du gaz, l'échéance de juillet est devenue plus de sept fois et demie plus chère en un an.
Prix moyens du gaz pour les ménages:
Le niveau de remplissage moyen des réservoirs de gaz européens est d'environ 60 %, mais dans cette situation géopolitique tendue, il n'est pas garanti que les États membres puissent stocker du gaz dans la quantité nécessaire jusqu'à la fin de la saison de chauffage.
Des restrictions sérieuses, la belle vie des Européens est peut-être finie
La situation chaotique qui s'est développée ne menace pas seulement l'industrie: ce sont également le bien-être et le confort des citoyens européens ordinaires qui sont mis en danger au vu des restrictions drastiques déjà annoncées. De graves tensions économiques, politiques et sécuritaires sont attendues dans un proche avenir si la politique énergétique ne change pas.
En raison de la crise énergétique de plus en plus grave en Europe occidentale, des restrictions de plus en plus sévères sont introduites dans certains pays. Dans de nombreux endroits, les autorités baissent le chauffage et montent les climatiseurs, voire recommandent aux citoyens de prendre moins de douches, ce qui était impensable pour des citoyens européens socialisés dans la prospérité il y a quelques années.
Selon les plans préparés jusqu'à présent, même les consommateurs protégés risquent d'être déconnectés du réseau de gaz en cas de crise énergétique.
Cela signifie que l'approvisionnement des ménages, des hôpitaux, des boulangeries et d'autres installations de services et industrielles vitales et des institutions publiques peut être menacé. Par conséquent, de plus en plus de municipalités allemandes mettent en place des équipes de crise pour se préparer à une éventuelle pénurie de gaz. Les villes préparent des salles pour les pauvres et les seniors, où ils puissent se réchauffer au cas où ils ne pourraient plus se payer le chauffage. Ailleurs, on économise sur la consommation de chauffage et d'électricité, et il y a des villes qui éteindraient l'éclairage public et les feux de circulation la nuit. En Allemagne, à la suite d'une récente mesure d'austérité, on ne peut plus enclencher la climatisation tant que la température ne dépasse pas 26 degrés. Le chauffage et la consommation d'eau chaude sont déjà limités dans de nombreux endroits.
Au printemps, le gouvernement néerlandais a lancé une campagne incitant la population à éteindre le chauffage central et à prendre des douches plus courtes. Et l'agence danoise de l'énergie a investi 3,6 millions de dollars dans une campagne exhortant les gens à prendre des douches plus courtes, à sécher leurs vêtements à l'air libre et à débrancher les cordons d'alimentation dans la maison lorsqu'ils partent en vacances.
En Italie, un plan d'urgence en trois étapes a été préparé pour parer à la pénurie de gaz. Dans les bureaux publics, la température ne peut être supérieure à 19 degrés en hiver, ni inférieure à 27 degrés en été. Dans une situation grave, la restriction ne s'appliquerait pas seulement à la fonction publique, mais serait étendue à d'autres consommateurs et segments sociaux.
Comme on le voit, la crise de l'énergie cause un problème croissant en Europe en raison des politiques de sanctions erronées. Pendant que la Russie augmente ses revenus, l'Union européenne souffre à cause de l'embargo. Cela conduit non seulement au renforcement de la Russie, mais aussi pour l'UE à une perte de poids économique et une baisse de son importance géopolitique. Alors que l'Union européenne est au bord de l'effondrement, la Russie a renforcé sa coopération avec la Chine, l'Inde et les autres BRICS.
traduction: Albert Coroz
Les quelques milliers qui ont en caché la haute main sur le pouvoir mondial ne sont vraiment pas superstitieux : Napoléon a tombé son grand empire en attaquant la Russie, Hitler a tombé l”Allemagne nazie et son troisième Reich en attaquant la Russie, L’ Ukraine et les US avec l’UE aux pieds tous indignés , unis et certains de leur bonne cause veulent se défendre par tous moyens de la Russie…prudence leur dit pourtant le dicton… “jamais deux sans trois”.
En somme l’UE c’est l’URSS version 2.0.
Nos sept nains en dessous de tout. Voilà ce qu’il en coûte de lécher aveuglément la Commission de Bruxelles. A cause d’eux le peuple va prendre cher. J’espère que le peuple ne l’oubliera pas.
CET HIVER Ils vont pouvoir nous manipuler comme des enfants..
Sous prétexte de guerre et de pénuries énergétiques, ils y aura de nouveaux confinements qui nous contraindront à rester enfermés à la maison ou dans des gymnases chauffés. (c’est déjà prévu en Allemagne).
L’économie recommencera à être paralysée et va donc totalement chuter. . Phase qui permettra la colonisation économique complète de l’Europe.
Et nous deviendrons dépendants de la nourriture “saine ou malsaine” qu’ils voudront bien nous donner. durant ces pénuries. Réduits en quelque sorte à la mendicité. Faudra-t-il avoir un carnet de vaccination à jour pour bénéficier de cette nourriture?
On ne peut pas se réveiller juste au moment ou cette situation sera bien établie.
Nous avons le devoir d’anticiper sur leurs actes et donc de faire tomber légalement ces pouvoirs malsains, notamment en France, par la destitution que n’osent pas encore faire appliquer nos chers députés enfoncés dans leur lâcheté.
”Cependant, les perspectives actuelles sont bien pires, car les six séries de sanctions contre la Russie prises jusqu’à présent ont été adoptées à la hâte sans aucune étude d’impact préalable, de sorte qu’il est possible qu’elles aillent complètement à l’encontre des intérêts de l’Union européenne.”
Décisions prise par Mme von der Leyen (qui n’a PAS été élue démocratiquement) et que les 7 nains au Conseil Fédéral ont bêtement copié …
Où va-t-on ? Droit dans le mur et de plus en plus vite !!
Demain nous approche de l’hiver et du début du chauffage des immeubles et des maisons.
Sources de chaleur :
– Gaz, pétrole soit env. 900’000 immeubles
– Charbon, lignite quelques %
– Électricité PAC – Pompe à Chaleur ou chauffage direct soit env. 300’000 immeubles
En résumé :
Sans le gaz russe, on aura de graves problèmes
Dans électricité (Black-out) , c’est catastrophique pour toute notre économie !
Une petite centrale nucléaire (env. 300MW) est en train d’être démantelée … Mühleberg.
Avec les hausses des tarif, elle serait rentable et les propriétaires feraient des bénéfices.
Le PS les verts de gris et verts pastèques tous de FAUX écolos manipulent les jeunes et nous trompent sciemment !
Pour ceux qui se chauffent au mazout : faites le plein, c’est un peu plus cher mais vous aurez CHAUD.
Pour ceux qui ont une citerne à gaz GNL Gaz Naturel Liquéfié, faites le plein et vous aurez chaud
Ceux qui ont une cheminée et une réserve de bois bien sec, vous aurez chaud !
Pour les autres, il faut espérer …. mais on ne peut pas vivre continuellement d’espoirs !!
Au CF et à tous les niveaux cantonaux, il faut AGIR !
Le blabla politique attendra !
L’effondrement de l’économie est LA crise dont le Pouvoir Profond a besoin pour réaliser son Grand Reset puis imposer son Nouvel Ordre Mondial communiste (Agenda 2030 de l’ONU).