Depuis le 24 février, le CICR n’a jamais signalé à la Russie avoir visité des prisonniers de guerre russes

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image: Prisonniers de guerre russes en Ukraine

Il est extrêmement préoccupant que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n'ait jusqu'à présent jamais informé la Russie d'une visite aux prisonniers de guerre russes en Ukraine, a déclaré la commissaire russe aux droits de l'homme, Tatiana Moskalkova, lorsqu'elle a été reçue par le président Vladimir Poutine.

Selon Moskalkova, Moscou n'a aucune information sur le respect des normes et règles internationales concernant des soldats russes en captivité, comme elles respectées du côté russe contre les prisonniers de guerre ukrainiens. Elle a indiqué que dans le cas des Ukrainiens de Sébastopol, elle avait personnellement vérifié cela et reçu des prisonniers en personne, à la demande desquels elle avait informé leurs proches de leur sort.
Elle a précisé qu'il y avait des pourparlers en cours pour échanger des prisonniers.

Elle a déclaré à la Parliamentskaya Gazeta que son bureau était en négociations avec les autorités ukrainiennes pour libérer 77 marins russes détenus dans le port d'Izmaïl. Elle a ajouté qu'à ce jour, 45 camionneurs, 36 marins et quatre employés d'une filiale de Rosatom ont été ramenés en Russie.

Selon elle, il y a actuellement plus de 1,4 million de réfugiés ukrainiens en Russie. 

Dans un message posté sur Telegram lundi, la médiatrice russe a qualifié de "légitime" la destitution par le Parlement ukrainien de son homologue ukrainienne, Lioudmila Denisova, mardi. Selon Moskalkova, la commissaire ukrainienne était davantage impliquée dans les relations publiques alors que d'autres personnes en Ukraine aidaient des personnes en détresse et qu'il était "grand temps" qu'elle parte.

Il a exprimé l'espoir qu'une personne à Kiev entrerait en fonction, qui comprenne la mission de protection des Droits de l'homme et "pour qui l'humanisme et la miséricorde soient précieux".

La raison de l'expulsion, selon la justification officielle, était que Denisova n'avait pas rempli ses responsabilités dans l'organisation des couloirs humanitaires et l'échange de prisonniers, c'est pourquoi le parti au pouvoir ukrainien a également commencé à recueillir des signatures, initiant sa destitution.

Selon des informations parues dans la presse russe, le fait qu'elle n'ait pas été en mesure de prouver plusieurs allégations d'atrocités commises par l'armée russe, notamment le viol public d'enfants par des soldats russes, a également contribué à décrédibiliser Denisova. [...]

Article complet: https://ma7.sk/nagyvilag/orosz-biztos-a-voroskereszt-eddig-egyszer-sem-szamolt-be-orosz-hadifoglyok

Traduction: Albert Coroz

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Des soldats ukrainiens tirent à bout portant dans les jambes de prisonniers russes ligotés

Publié le 27 mars 2022 Documentaire, Politique

mise à jour le 10/05/22

Un enregistrement vidéo montre des soldats ukrainiens tirant à bout portant dans les jambes d’un groupe de soldats russes ou russophones du Donbass capturés et ligotés. Julian Röpcke, expert militaire de BILD : « S’il se confirme que ce sont des images réelles — et tout porte à le croire — il s’agit alors d’un crime de guerre commis par les troupes ukrainiennes. » La vidéo dure en tout trois minutes, dix soldats russes au total gisent au sol avec les mêmes blessures saignantes.


Tatyana Moskalkova, commissaire aux droits de l’homme en Russie, a rendu compte de la torture de Russes capturés en Ukraine. Elle a appelé tous ses collègues des activités des droits de l’homme à prévenir les traitements cruels et inhumains des prisonniers et les violations des normes et principes internationaux relatifs au traitement des prisonniers de guerre.

Pourquoi cette vidéo a-t-elle été tournée et diffusée ?

L’analyse de ce crime de guerre a été faite par Xavier Moreau. Il y a trois explications (non exclusives) :

– Il s’agit d’ukronazis se réclamant de Stepan Bandera,
– Ils peuvent être drogués au Captagon
– Ce serait une tentative de radicaliser le combat, au moment où les unités ukrainiennes se rendent massivement, et d’éloigner un peu plus les perspectives de paix.

En Allemagne, le Bild a commenté cette vidéo (voir la vidéo dans l'article source) montrant des soldats ukrainiens tirant à bout portant dans les jambes de soldats russes capturés et ligotés.

Attention, images choquantes !

Dans notre [Etat] démocratique en France, les médias se taisent sur ce crime et continuent à faire l’éloge de la très démocratique Ukraine face aux méchants Russes. Un florilège de la propagande journalistique sur les sites Internet News-24L.frii, Blick, Drumpe, News.dayfr, msn, L’Important, What’sNow, qui reprennent la même phrase : « Les troupes russes “se tirent une balle dans la jambe pour éviter les combats en Ukraine” ». N’oublions surtout pas BFMTV : « Selon le Pentagone, des troupes russes se sabotent pour ne pas combattre ». Le Parisien témoigne de tortures, certes, mais par les troupes russes. Le grand prix du plus gros menteur est décerné à Franceinfo qui titre « Guerre en Ukraine : à Kherson, l’armée russe ouvre le feu sur les manifestants ». Le même bandeau court en bas de la vidéo commentée par le journaliste de la chaîne qui précise (0’51) : « Les soldats russes ont tiré en l’air. » Faudrait unifier un peu tout ça, la propagande, faut que ce soit crédible.

Le Média en 4-4-2.
Source: https://lemediaen442.fr/des-soldats-ukrainiens-tirent-a-bout-portant-dans-les-jambes-de-prisonniers-russes-ligotes/

Un commentaire

  1. Posté par Jean Rage le

    Article à partager sans aucune mesure!
    Henri Dunant doit se retourner dans sa tombe!

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