Carla Montet: La directrice de la Fondation Franz Weber Suisse explique que la Suisse autorise chaque année en moyenne l'importation d'environ 50 animaux protégés comme trophées, abattus par des Suisses durant des safaris.
Vera Weber affirme que la chasse aux espèces menacées et protégées lors de ces safaris pour divertir les Blancs est une pratique douteuse et relève d'un manque d'éthique total, tout en ajoutant que les espèces disparaissent en masse.
En plus, ces safaris ne correspondraient pas aux critères de durabilité (mot équivalent du saint-sacrement pour la bienpensance).
Vera Weber appelle ce genre de tourisme "létal", "fondé sur un concept brutal et colonialiste", une "exploitation des espèces", qui "maintient les communautés dans la pauvreté". Nous apprenons qu'un éléphant chassé rapporterait 80'000 francs mais que seuls 15-20% sont reversés aux populations locales et seuls 2% de la viande sont distribués. (Sous-entendu que le sale Blanc suisse dépourvu de toute éthique, après avoir assassiné le pauvre éléphant, préfère laisser pourrir sa viande sur place que de la donner aux affamés.)
Vera Weber est née dans la soie, mène une existence spécialement privilégiée, et ses activités oisives ne peuvent être que le luxe des nantis bien nés. En plus du confort matériel, elle a hérité de son papa les sommets de la respectabilité et de la moralité vertueuse et irréprochable des sauveurs de la planète.
En fait, le véritable colonialisme est bien dans l'exportation du moralisme occidental de ce genre, par des minorités oisives à la Vera Weber, qui revendiquent le droit d'imposer leur vision du monde à toute la planète.
Et la Suisse est devenue la capitale mondiale de ces ONG qui se sont donné pour mission de dicter à la planète entière ce qui est moral et immoral, juste et pas juste, vertueux et condamnable, information ou désinformation.
Ces organisations vivant dans leur univers faisandé de la gauchosphère sont devenues des lobbys puissants, au-dessus des partis politiques, qui se disputent leurs faveurs. Cette nouvelle caste d'autorités morales a remplacé notre clergé de jadis, la transcendance passe aujourd'hui par une autre Sainte Trinité: la haine de soi, l'ethnomasochisme et la déconstructionnisme. La nouvelle religion ambitionne de sauver le climat, la flore et la faune, les migrants, d'établir l'égalité et la durabilité dégenrée sur terre... Et la liturgie n'est plus en latin, mais en langage épicène, s.v.p. !
La Gauche suisse est tellement zélée pour se substituer à l'Église qu'elle cherche même à chasser de notre Constitution le fameux «Au nom de Dieu Tout-Puissant», et à réviser le «conscients de leur responsabilité envers la Création» en remplaçant la Création par «l’environnement».
À l'image des classes exploitantes dont parlait le marxisme, il y a maintenant toute une parasitocratie qui vit grassement du créneau de la culpabilisation du Blanc, pour mieux le plumer. Cette nouvelle caste sociale exerce une mainmise sur nos parlements, sur nos médias, l'enseignement et a des liens obscurs avec des personnalités aussi hideuses que George Soros.
Nous informons Vera Weber que la chasse aux trophées est très répandue dans les pays musulmans, qui avaient eux-mêmes colonisé les Africains sans aucun ménagement. Les autres continents ne font pas une question morale de la chasse, qui est une pratique planétaire depuis Cro-Magnon, une pratique ancestrale, tout comme la colonisation.
Dans les pays musulmans, la chasse est une tradition, un sport pratiqué par les riches: chaque roi, chaque notable qui se respecte pratique ce sport viril. L'animal est donné en nourriture aux chiens de chasse, mais personne ne le consomme, étant donné que la viande n'est pas halal, car l'animal n'est pas mort par égorgement, donc pas saigné.
À ce propos, Vera Weber pourrait verser quelques larmes sur tous les animaux égorgés pour la viande halal que la population musulmane consomme en Suisse, voire dans le monde, population en croissance exponentielle en Occident...
Mais il est bien plus commode de balayer devant la porte des safaris africains que de voir ce qui se passe sous notre nez. Il y a décidément moins de risques à taper sur le 'sale Blanc colonisateur' qu'à nommer la colonisation qui détruit actuellement notre pays.
Post-scriptum: Il y a de plus en plus de pays en Afrique qui se plaignent de la surpopulation d'éléphants, surpopulation résultant des lois imposées par les ONG, causant de gros dégâts dans l'agriculture et même des victimes humaines:
Au Sud-ouest-Cameroun, les éléphants détruisent les plantations et tuent des personnes
Nambie: Éléphants en surnombre, des humains de trop
etc.
C'est un problème similaire à celui des ours en Transylvanie, animal également choyé par les écolos de bureau, bien que ces bêtes boulottent chaque année quelques malheureux humains, ou les laissent gravement blessés, défigurés, sans pour autant que la population locale, qui vit dans la peur, ait le droit de réguler leur nombre.
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Vera Weber: La chasse aux trophées est une pratique relevant du colonialisme
- 27.05.2022 La directrice de la Fondation Franz Weber soutient la motion visant à interdire l’importation de trophées de chasse. Chaud débat en vue lundi à Berne. [...] motion déposée par Isabelle Chevalley (Vert’libéral/VD) [...] demande l’interdiction de l’importation et du transit de trophées de chasse issus d’animaux listés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). [...]
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Isabelle Chevalley, l'auteure de la motion et son époux Lamoussa Traoré au bord du Léman, à Ouchy, photo: Yvain Genevay
IL y a quelque chose d’exaspérant chez les écolos POLITICIENS ou penseurs, c’est une sorte de sentimentalisme naïf dans leur façon d’envisager leur rapport au vivant. Mais n’y-a-t-il pas aussi une sorte de nostalgie envers le passé d’humain vagabond dans les immensités sauvages du passé? Espaces qu’il ne peuvent plus reconquérir aujourd’hui. Ils oublient aussi que ces espaces “libres” n’étaient pas toujours hospitaliers et que le mode de vie dans ce passé ne permettait pas une longue durée de vie.
Leur empathie envers le monde animal pourrait les mener à créer des déséquilibres écologiques dans certains territoires. Si trop d’humains peut provoquer un déséquilibre écologique, trop d’animaux le peut aussi.
Mais l’humain écolo POLITICIEN ou penseur, prend un immense plaisir à responsabiliser son semblable de tout déséquilibre. Un nombre considérable de gens sur cette planète ont de l’empathie envers les animaux, mais il y a un moment où il faut réfléchir sur l’impact des uns mais aussi des autres. Et rechercher l’équilibre.
Aujourd’hui à force d’avoir entendu des milliers de fois que nous sommes trop d’humains sur cette terre, cette EMPREINTE occupe terriblement l’espace de la pensée chez les écolos penseurs ou politiciens. Elle devient presque leur raison de vivre et de combattre.
Je préfère vraiment les écolos de terrain qui sont bien plus préoccupés à nous enseigner le bien vivre grâce à la nature sans dénigrer l’humain tout en préférant l’aider à rectifier ses égarements. Leur travail de fourmi est bien plus constructif que celui des écolos-penseurs ou POLITICIENS. Ils sont nombreux sur youtube et nous inspirent beaucoup par leur humilité, gentillesse et transmission de leur savoir. ET leur enseignement a un très bon effet sur le moral.