Carla Montet - C'est bientôt le quatrième anniversaire de la cessation de parution du journal Le Matin, mais la version online sévit encore grâce aux subventions, rejoignant la longue liste des autres médias subventionnés, et inévitablement inféodés à la bienpensance. 
Nous nous souvenons que la fréquentation de la version online avait été inversement proportionnée à la censure toujours grandissante du courrier des lecteurs. En effet, alors que jusqu'au 2010, il était encore possible d'exprimer des avis souverainistes, anti-invasionnistes, et très modérément anti-islam, vers 2013 l’étau se resserrait sur la liberté d'opinion, les patriotes ont été agressés, diabolisés, puis simplement censurés par des commentateurs professionnels de la Gauche.
Actuellement la même caste gaucho-caviar est mandatée et financée avec l'argent public pour alimenter les algorithmes, qui font le même sale boulot.
Nous nous souvenons également que l'extrait du courrier des lecteurs publié ne reflétait pas la majorité des opinions.
En 2013, il y avait encore une prise de conscience importante dans la population sur l'aspect néfaste de Schengen, en 2022, la RTS jubile: Pour la presse, le "oui" à Frontex marque l'attachement à Schengen

Le 15 mai 2022, la population suisse a voté pour l'augmentation de sa contribution annuelle à Frontex, qui se montait déjà, depuis 2011, à 24 millions/an.  Et non seulement la facture sera dorénavant de 61 millions/an, on va augmenter le nombre des agents de 6 à 40.

Vu de l’étranger, nous avons l'air d'un peuple qui a perdu sa tête, tant la plupart des pays membres de Schengen sont conscient de l'effet terriblement destructeur de la libre circulation.

La Gauche a profité de l'occasion pour faire sa propagande invasionniste, et accusait l'agence de ne pas collaborer suffisamment avec ses ONG de taxi maritime (et par conséquence avec les passeurs).
Nous avons été assommés par les remontrances de Lisa Mazzone et ses dérivés sur le sort cruel des migrants qui sont contrariés dans leurs projets de venir vivre en Europe et se faire entretenir sous nos cieux.

L'UDC a donné malheureusement la consigne favorable à Frontex, en dépit du fait que le directeur de l'Agence venait de se faire virer pour avoir fait correctement son travail, c'est-à-dire, pour la première fois, l'Agence a vraiment travaillé contre l'immigration clandestine.
Mais malgré ce cafouillage, le seul parti qui défende les intérêts de la Suisse reste l'UDC.

Mais en fait, il y a eu énormément de cafouillage autour de cette campagne de votation, personne ne pouvait affirmer clairement que le "Oui" serait ou non rédhibitoire pour l'avenir de la libre circulation, dont la Suisse fait partie depuis son entrée dans l’espace Schengen, c'est-à-dire le 12 décembre 2008.
Il n'y a pas eu non plus de message clair, si nos accords sur la libre circulation serait liée à Frontex. Peut-être que nous aurions pu nous débarrasser de ce fléau en votant "Non", mais il n'y avait aucune certitude. Et si la Suisse avait voté Non, cela n'aurait probablement rien changé pour nous par rapport à l'UE, hormis de faire des économies.
Et qui va se donner la peine de se plonger dans les textes obscures des accords de Schengen et de Frontex, qui sont déjà rébarbatifs pour la majorité, rien qu'à imaginer ?

L'approche politico-médiatique nous a présenté les enjeux Frontex sous forme d'avertissement, sinon de menace: Gare à nous, car encas de "Non", la Suisse va fâcher les technocrates de Bruxelles.

Cette dérive médiatique dans une campagne électorale est un cas d'école, montrant comment nos "rouages indispensables à la démocratie" arrivent à manipuler le sujet et à faire voter la population dans le sens qu'ils veulent, en esquivant le vrai débat.

En refusant d'informer clairement la population, si le "Non" entrainerait ou non la fin de la libre circulation, la fenêtre d'Overton s'est déplacée vers la problématique éthique du traitement des migrants, ainsi que sur la nécessité d'apaiser les bureaucrates de Bruxelles avec nos millions.

Il faut dire que s'il y a un pays où l'argent de Frontex aurait dû déjà aller, c'est bien la Hongrie. Néanmoins, l'UE a refusé depuis 2015 de leur verser sa participation, bien que cette dernière ait organisé la défense de ses frontière du Sud, et en dépit du fait que ce pays garde depuis avec efficacité les frontières de l'Espace Schengen, comme son contrat de membre de l'UE l'exige, et qu'elle n'a pas été consultée lorsque Merkel a débuté son Wilkommen Dritte Welt.

La raison de cette injustice, la Hongrie refuse catégoriquement l'islamisation de son pays, c'est-à-dire, l’accueil des clandestins qui assiègent l'Europe. C'est arbitraire et injustifiable, et même illégale, mais la justice, c'est le cadet des soucis des institutions européennes, les lois de Bruxelles sont appliquées à géométrie variable et sur des bases idéologiques, qui n'ont aucun rapport avec les lois, la logique, ni même avec des intérêts des populations européennes.

Cette usine à gaz bureaucratique, qui a ses institutions de moralité suprême, ses cours de justice, avec des prétentions de juger au-dessus des nations, alimente en tout illégalité une guerre en l'Ukraine, confisque les biens des Russes, détruit la crédibilité des systèmes bancaires européens, impose des sanctions qui mettent gravement en danger l'économie, accepte de devenir une colonie des USA et artisan d'une famine à venir qui risque de déclencher des vagues d'invasion dantesques. Comme disait Orban lors de sa conférence de presse en Serbie le 21 mai: "La migration que nous avons vu jusqu'au ici ressemblera à un conte de fée par rapport à ce qui arrivera. Ceux-là, ils ne viendront pas pour une meilleure vie, mais pour leurs survies".

Et bien que l'UE immorale, corrompue, et nocive, bâtie sur une utopie, dirigée par des médiocres grassement payés, la bienpensance continue à en faire la promotion, ce qui entraine notre alignement qui ne cesse d'engloutir notre souveraineté [lois sur les armes, etc.] avec des votations populaires manipulées.

Que s'est-il passé avec le peuple suisse pour qu'il vote à 71,5% "Oui", pour Frontex et aggrave par là notre esclavage envers l'UE?

Est-ce que la population suisse est consciente que l'UE est prête à exécuter le Pacte de la Migration 02, qui stipule que la migration est un droit fondamental, faisant partie des droits humains des migrants, et que l'UE veut imposer dans un avenir proche une répartition régulière, continue et systématique des migrants, qui décident de s'installer dans l'espace européen?

Est-ce que la population suisse est suffisamment lucide sur la redistribution des cartes qui nous attend à la fin de la guerre en Ukraine?

Est-ce que les 71,5% de Oui ont songé à l'état de notre économie après deux ans de confinement, et après l'accueil d'une masse de réfugiés d'Ukraine et d'ailleurs, que nous devrions entretenir durant des années? Est-ce que la population suisse réalise que notre niveau de vie présent va ne devenir qu'un souvenir historique pour la majorité?

Est-ce que ceux qui ont voté pour "Oui" pour l'initiative Frontex imaginent que l'Agence européenne va être capable/aura la volonté de retenir les millions qui risquent d'arriver avec la crise alimentaire qui se dessine dans le tiers-monde ?

Les Verts et les socialistes ont rapidement annoncé via leurs buveurs de paroles, qu'après les votations la Gauche et ses ONG veilleront pour que le "Oui" ne soit pas un blanc-seing donné au refoulement des migrants.

Plus globalement, l'UDC est en perte de vitesse depuis une décennie, perte qui est partiellement due à l'hégémonie médiatique de la Gauche. Cette hégémonie résulte d'une absence de lien organique entre l'UDC et la population, faute de canaux de communication appropriés pouvant contrer la diabolisation orchestrée par les médias.

L'autre cause de cette régression, provient de la dilution de la Suisse dans l'immigration de masse, un peuplement très peu perméable aux idées de l'UDC, et  cela va encore s'aggraver avec les réfugiés venant d'Ukraine.