Sois trans ou tais-toi !

Hier mardi, une poignée de représentants de la communauté trans s’est arrogé le droit de contrarier une conférence consacrée au genre. Un scientifique français avait été invité par l’Université à présenter un ouvrage sur la question, livre dont le contenu déplaisait manifestement aux dictateurs LGBTIQ+. Ceux-ci ont empêché la manifestation, déclenchant au passage violences verbales et physiques selon diverses personnes présentes. Un tel incident s’était déjà produit le 29 avril dernier dans les locaux de l’Uni mais la conférence d’alors était accueillie et non organisée par l’institution.

Cela dit, dans les deux cas, une poignée d’individus estime sa cause suffisamment importante pour faire taire toute opinion contraire. Ça commence à bien faire. Un quidam inquiet du réchauffement climatique se serre la ceinture sur la Place fédérale et hop, endoctrinement vert au Parlement. Quelques activistes s’engluent les mains sur le bitume, voilà Genève paralysée. Et maintenant, la censure trans plane sur l’Université. En plus des réunions dont est chassée toute personne hétérosexuelle, n’étant pas habilitée à s’exprimer au sujet du genre.

Notre société est basée sur le respect des minorités. Nous sommes toutes et tous minoritaires ici ou là, ce qui doit nous conduire à faire preuve de compréhension envers les moins nombreux. Mais cela ne doit pas aboutir à une prise en otage de la société par quelques excités s’estimant au-dessus des lois. Cette dérive doit être stoppée afin que le débat continue à exister dans notre pays. Quand l’intolérance avance grâce à la tolérance, il convient de revoir ce qu’on entend par tolérance.

Yvan Perrin, 18.05.2022