Il y a cinq ans, l’Union des démocrates musulmans français n’était présente que dans dix circonscriptions. En visant plus large, l’objectif du parti communautariste est de décrocher des subventions publiques et de «pérenniser le mouvement».
L’UDMF annonce la couleur. Le 3 mai dernier, l’Union des démocrates musulmans français a révélé son tract de campagne pour les élections législatives, sur laquelle apparaît le visage d’une femme portant un hidjab. C’est sous cette affiche que le parti politique, fondé en 2012 par Nagib Azergui, présentera une centaine de candidats les 12 et 19 juin prochain. Sans surprise, c’est en Île-de-France (48 candidats) et en Auvergne-Rhône-Alpes (16 candidats), régions où se concentre le plus la population musulmane, que l’UDMF compte capter le vote communautaire.
Jamais le mouvement, qui entend «endiguer les discriminations et inégalités qui touchent spécifiquement les citoyens de confession musulmane», n’avait investi autant de candidats. En comparaison, l’UDMF n’était présent que dans dix circonscriptions lors des dernières législatives.
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Le prochain président de la République sera musulman, ce qui ouvrira un Nouveau Monde pour l’Europe créole.