Résistance, neutralité, souveraineté
En pleine escalade de guerre économique, hybride, asymétrique imposée par ceux qui veulent un monde uniforme, géré par un modèle de contrôle centralisé et moraliste, de transition écologique et de gestion uniforme de la pénurie, les autorités politiques vous demandent, le 15 mai 2022 votre avis.
Les sujets peuvent sembler très différents les uns des autres, mais un fil conducteur émerge si l’on veut se donner la peine de prendre de la hauteur. Les valeurs conservatrices, autonomie, authenticité, transcendance, souveraineté sont toutes challengées par ces sujets.
La valeur d’une œuvre cinématographique ne dépend pas de nouvelles taxes.
La loi sur le cinéma veut protéger la création cinématographique suisse et européenne comme diversité menacée par l’ubérisation de grand groupes multinationaux qui s’adressent directement, par le numérique aux consommateurs chez eux. Le cinéma classique, réunissant de grand groupes de spectateurs dans l’activité de visualisation exclusive d’images est en décroissance. Le numérique permet de s’affranchir des horaires, de consommer chez soi, de manger et boire ce que l’on veut, quand on le veut. Et de disposer d’un très grand choix de programmes, avec la possibilité en tout temps de changer .Qu’est-ce qu’un film de qualité ? Son origine ne garantit rien, le lieu de production non plus, dans un monde globalisé et transformé en mosaïque. Le label « suisse » peut ne plus vouloir dire d’autre que produit localement mais peut véhiculer des valeurs « antisuisses », de la haine de soi, de la repentance imposée, faire la promotion d’une diversité factice. Pas de taxe donc, mais faire promouvoir les films par le succès que Netflix peut mesurer et utiliser pour orienter sa ligne.
Notre corps nous appartient et ne doit pas devenir un stock de pièces de rechange à prélever sans déclaration durable de consentement.
Le stock d’organes sains disponibles est insuffisant malgré les campagnes de pression émotionnelle.
Sans doute la transplantation permet la survie (plutôt qu’une nouvelle vie) mais à un coût économique lourd et des traitements médicamenteux pénibles et générateurs de complications. Sans doute la technologie devrait un jour permettre de se passer de ce procédé barbare .En attendant, celui qui pour des raisons personnelles ou morales veut offrir cette possibilité, en a le moyen en se déclarant donneur. C’est un choix. Il n’appartient à personne d’autre et les proches ne devraient pas pouvoir l’influencer avant ou après un décès accidentel. Seul le consentement explicite, renouvelable régulièrement est acceptable mais pas de droit présumé automatique. De plus un don reste un don et ne saurait devenir un droit à se servir.
Le corps européen de garde-frontières est une coquille vide. Reprendre la souveraineté sur le contrôle de l’immigration.
Certains naïfs n’ont encore pas compris que l’Union européenne considère la migration (légale ou illégale, économique, humanitaire, imposée par le « réchauffement climatique) comme un droit auquel il ne convient pas de s’opposer. Déléguer aux pays Schengen cette mission est juste une farce. L’ancien patron de Frontex vient d’être démissionné parce que manifestement, il essayait de faire son boulot. La gauche s’oppose à Frontex exactement pour cela et les fonctionnaires devraient se transformer en hôtesses d’accueil et juristes laxistes unilatéraux. Seule la souveraineté nationale permettra de remplir cette tâche, pour laquelle nous devons payer toujours plus pour obtenir toujours moins.
En plus, l’Union européenne, une fois de plus (après l’Irak, la Libye, l’Afghanistan, l’ex-Yougoslavie) mènent avec l’Otan des conflits de type changement de régime au prix d’importants dégâts économiques et politiques qui créent des vagues massives migratoires. Il n’est pas acceptable que le gouvernement ukrainien, belliciste sans mesure, peu démocratique ( les partis d’opposition sont suspendus et on se demande comment sont traités les russophones à l’ouest du pays) avec un Etat failli , corrompu et sous l’influence d’oligarques, utilise sa population comme chair à canons tout en faisant accepter des réfugiés en masse en Europe, sous chantage et culpabilisation. L’Europe qui s’engage dans une guerre économique avec la Russie, n’est en tous cas pas fiable pour freiner ce processus. Lui déléguer le contrôle factice des migrations est une lourde erreur. Sans compter que la croissance démographique est contraire aux objectifs de la transition écologique et le freinage de la consommation énergétique.
Donc un triple NON le 15 mai.
Dominique Baettig ancien Conseiller national et militant souverainiste
Nos cinéastes suisses sont en grande majorité de fervents mondialistes, sans-frontièristes, grands promoteurs de la diversité, n’en ratent jamais une de traiter les Suisses de xénophobes, parlent de forteresse suisse et européenne, ……. mais quand il s’agit de leur porte-monnaie, ils se replient sur la Suisse, la Nation, le local.
Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais !
Souvenons-nous d’ailleurs d’un de nos grands cinéastes de la diversité qui avait réagi parce que cette diversité arrivait sous ses fenêtres.
Etonnant également tous ces grands antimilitaristes, également mondialistes, qui réclament l’envoi massif d’armes à l’Ukraine, dont les dirigeants sont effectivement belliqueux et ultranationalistes et une partie de l’armée ukrainienne est même néonazie.
Un cinéaste français, une référence, qui n’a pas peur du ridicule, admirant le nationalisme des Ukrainiens a relevé, in extremis, au cours d’un entretien en Ukraine, que c’est un bon nationalisme…….
Les Français qui veulent défendre leur nation sont des fascistes, les Ukrainiens qui veulent défendre la leur sont des héros.
Et ces élites se croient autorisées à faire la leçon au peuple.