Financé par Soros et l’Etat, le groupe Attac ne veut pas une voix pour l’extrême droite

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mise à jour le 13/04/22

« Nous savons que l’extrême droite est notre pire ennemi et qu’aucune voix ne doit la renforcer ni lui permettre d’accéder au pouvoir. » Est-ce Mélenchon qui parle ? Non, c’est Attac et pourtant c’est la même phrase. Celle qui, suffisamment répétée, peut aider Macron — qui n’est pas le pire ennemi… — à gagner le deuxième tour. On est loin d’un appel à l’insurrection ? En fait, il s’agit très simplement de ne pas faire bouger le système. La lutte, oui ! mais plus tard et pas dans les urnes.


Le néo-libéralisme n’est donc pas le pire ennemi d’Attac. Pas plus que Mélenchon n’est l’ennemi de Macron. La vidéo de la rencontre Macron-Mélenchon sur le Vieux Port de Marseille en témoigne .

Tartuffes !

Attac est financée par l’Etat et… Soros. Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) France est une association indépendante… dit-elle. Tellement indépendante qu’elle reçoit des subventions de l’État, des collectivités locales et de Soros. En effet, Soros met la main à la poche. La présidente d’honneur d’Attac, Susan George, préside le Transnational Institute, un think tank financièrement soutenu, entre autres, par la Fondation Rockefeller, la Fondation européenne de la culture et… l’Open Society Foundation de Soros.

Les éternelles dupes du bonneteau électoral

En 2002, Chirac a été élu avec 79,71 % des votes de la droite et des castors qui ont fait barrage au fascisme. En 2017, toujours contre contre le fascisme, les Français (nantis et pauvres réunis) ont voté à 66,10 % pour le pire destructeur de la France depuis Pétain.

La plupart des études récentes (McKinsey, OCDE, Villani…) s’accordent sur une chose : l’intelligence artificielle pourrait remplacer l’Homme dans l’exécution de certaines des tâches. Le conditionnel est de trop. Un petit programme tout ce qu’il y a de plus basique peut aisément remplacer l’électeur. Le voici :

  1. Plusieurs candidats artificiellement divisés au premier tour se mettent d’accord pour voter au second tour pour le candidat du Bien.
  2. Le candidat du Bien s’étant révélé le pire dans les faits, il faut faire croire que l’autre est encore pire — les faits ne comptent pas dans une réalité virtuelle.

Le jeu existe ! Il s’appelle Minecraft. Pourquoi ce jeu pour les jeunes ? Réponse : ils ont voté Mélenchon (pourtant un « vieux »). Les retraités et les riches ne se sont pas abstenus, donc ils ne représentent plus un réservoir de nouvelles voix au second tour. Avec le jeu, Macron veut donc séduire les jeunes. Son ennemi ? La diablesse qui propose le RIC, s’oppose à la vaccination des enfants contre le Covid-19 et veut réintégrer les soignants suspendus en leur payant les salaires qu’ils n’ont pas reçus.

Dans ce monde inversé, les propositions de Marine Le Pen ont un « défaut » : elles sont positives. En revanche, Emmanuel Macron table sur la peur, celle-ci étant le meilleur argument de vente, c’est bien connu. Dans le métaverse, le vote contre le fascisme, c’est le vote Macron. Dans la réalité, le vote contre le fascisme, c’est le vote Le Pen. Par rapport à la propagande, c’est paradoxal. Par rapport à la réalité, c’est logique. De l’imaginaire ou de la réalité, qui va gagner ?

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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