RTS - Mise au Point: La traque aux avoirs d’oligarques russes doit-elle être renforcée? (13:54)
Quelque 6 milliards de francs d’avoirs russes sont gelés en Suisse. Pour en bloquer plus, les offices des impôts pourraient annoncer les fortunes dont ils ont connaissance.
Andreï Melnichenko, homme d’affaires russe sous sanction en Suisse. Andreï Melnichenko réside en Suisse, c’est même la 8ème plus grande fortune de notre pays… pourtant, il a tardé à être mis sur la liste des sanctions en Suisse, avec quelles conséquences ? Enquête RTS.
lien vers l'émission: https://www.rts.ch/play/tv/-/video/-?urn=urn:rts:video:12973780
Résumons: Andreï Melnichenko serait sur la liste des "oligarques" qui doivent être "sanctionnés" par l'UE, et la RTS affirme que la Suisse aurait dû reprendre tout de suite ces sanctions.
La «mise à mort» commence: le 24 février, Poutine a réuni 36 grands industriels au Kremlin, et Andreï Melnichenko était l'un d'eux. Ce qui suffirait à en faire un criminel économique, que l'on pourrait dépouiller et bien sûr sans procès. Le fait que la confiscation se soit faite sans fondement juridique ne dérange personne.
Andreï Melnichenko, que la RTS nomme oligarque, serait l'archétype de cette nouvelle forme de criminalité, inventée de toutes pièces. Et il faut encore distinguer le bon du mauvais oligarque, selon que le Russe fortuné s'oppose frontalement à Poutine ou qu'il ne dit rien, ce qui signifierait actuellement qu'il est complice de Poutine et de ses actions.
Durant cette réunion du 24 février des 36 "oligarques masqués", Poutine a dit que pour sauver la sécurité de la Russie, il n'avait pas d'autre choix que d'entrer en guerre, de prendre cette décision désespérée, parce qu'"ils ne nous ont pas laissé la chance" de faire autrement. La séance était filmée, la RTS en diffuse un petit bout.
Depuis le 24 février, nos médias ne nous avaient jamais dit quel était le point de vue de Poutine, quelles étaient les raisons qui avaient conduit le Kremlin à prendre une décision aussi grave. Considérer que la guerre en Ukraine est la décision d'une seule personne est ridicule. La caricature du dictateur Poutine est une création des médias; il y a toute une équipe derrière lui, avec des tendances encore plus dures, comme explique Del Valle.
Le ton du reportage est haineux et méprisant. Melnichenko, parti de rien, a fait fortune beaucoup trop rapidement. Il y aurait des zones d'ombre autour de sa fortune (qui n'a par ailleurs jamais gêné la Suisse, quand il nous rapportait de l'argent...), il a des entreprises dans l'industrie de l'engrais et du charbon et son succès fulgurant est subitement louche.
Nous nageons en plein surréalisme tout au long du reportage, l'ensemble frôle la débilité. Exemple: interview d'une employée de maison du voisinage de Melnichenko. Elle raconte qu'il y a un spa dans le chalet d'Andreï Melnichenko, où derrière les façades il se paie du bon temps! La RTS répète cela comme s'il était un tenancier d'une maison close de l'extrême, ou comme si c'était une chose extraordinaire de posséder un jacuzzi quand on est multimilliardaire.
Andreï Melnichenko est taxé en Suisse aux Grisons, il a deux entreprises en Suisse dont le siège est à Zoug et qui emploient 100'000 personnes, ce qui signifie qu'il a largement contribué à la richesse de notre pays et qu'il n'y a apporté que du positif. Il paie également des impôts dans 12 autres pays, où il a aussi des entreprises.
S'il était Américain, il serait considéré comme un admirable self-made man, un bienfaiteur qui a donné du travail à 100'000 personnes, qui fait vivre l'économie, des familles.
Bien que Melnichenko ait vécu discrètement en Suisse et que, jusqu'à nouvel avis, il n'ait rien commis d'illégal, il est traité comme le dernier des criminels.
Les journalistes de la RTS secouent la tête: ce Melnichenko, ça ne va pas du tout!
Au lieu de l'attraper, le SECO aurait mis délibérément neuf jours pour mettre en œuvre les sanctions, ce qui aurait permis à Andreï Melnichenko de s'enfuir et de se mettre à l'abri.
Quand une femme socialiste a interpellé Karine Keller-Sutter pour lui demander pourquoi il n'avait pas été sanctionné de suite, comme cela aurait été le devoir de la Suisse, KKS a répondu qu'il n'était pas sur la liste de l'UE. La RTS n'a pas pu se satisfaire d'une telle réponse.
Les journalistes du service public ont retracé sa fuite, son parcours: départ avec son yacht... Afrique... Dubaï... un vrai polar se déroule devant les téléspectateurs.
La RTS nous apprend qu'Andreï Melnichenko est "à l'abri des soucis matériels", qu'il aurait la "folie des grandeurs"; son yacht serait le symbole ultime de sa réussite, il aurait eu un mariage "bling-bling" en présence des stars du show-biz... et nous payons une redevance obligatoire pour de telles inepties !
Actuellement, le fugitif est sur son yacht luxueux, mais ho-ho, il est puni, car il a fui dans l'illégalité, il ne peut plus accoster nulle part, ses comptes sont bloqués, il ne peut rien acheter, il est devenu un paria, plus personne ne voudra faire d'affaires avec lui. Nos spécialistes nous rassurent, on l'aura cet ignoble personnage avec son yacht et son jacuzzi!
Cela aurait été certainement une émission moins rentable si la RTS avait planché sur le sort des simples pékins d'origine russe qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans pouvoir se nourrir, se déplacer, se soigner, pour la seule faute d'être Russes. Comme ces simples chauffeurs routiers russes, qui font de très longs trajets, et dont subitement la carte de crédit ne fonctionne plus: il ne leur est plus possible de faire le plein, de téléphoner, de se nourrir, de se laver ou de faire quoi que ce soit. Et ceci, sans que l'Europe ait prévu une quelconque aide pour eux.
Les participants à ce reportage illustrent l'effondrement intellectuel et moral d'une certaine Suisse.
De nos jours, la catégorie sociale "oligarque russe proche de Poutine" est coupable par nature. Depuis le nazisme, l'Occident n'avait jamais confisqué des biens de particuliers sur des bases politiques. Mais il a suffi de quelques jours au camp du bien pour créer de nouveaux pestiférés, de nouveaux "untermensch".
Notons que dans ce monde se voulant égalitaire, Bill Gates, en possession de 125,7 milliards, est considéré, tout comme Soros, comme un grand philanthrope. Le prétendu vertueux Zuckerberg n'est pas désigné par le terme d'oligarque, bien qu'il soit à la recherche d'un pouvoir politique planétaire, œuvrant pour influer sur la marche du monde, sans avoir été élu par quiconque. Elon Musk possède 194,6 milliards de dollars, et la Suisse verse des subventions pour l'achat de ses voitures, censées sauver la planète. Jeff Bezos détient 200 milliards provenant de son commerce d'Amazon, mais aucun terme péjoratif ne lui a jamais été collé; au pire, il est appelé ultra-riche. Par contre, la fortune de leurs équivalents russes, comme Andreï Melnichenko avec ses 19 milliards, est considérée comme scandaleuse, immorale !
Les GAFAM "peinent" à payer leurs impôts en Europe, tandis que les milliardaires russes ont contribué largement au bien-être de l'Occident.
Tirons alors nos conclusions. Dorénavant, question d'équité, appelons-les "l'oligarque Jeff Bezos", "l’oligarque Zuckerberg", "l'oligarque Bill Gates"...
La RTS est la prison mentale de la Suisse romande.
Pour la majorité des habitants, elle est la source d'information principale, la référence morale, tout comme CNN est la prison mentale de tant d'Américains.
Les dogmes féministes-climatistes-antiracistes-LGBT... formatent chaque jour le mental des gens et rabotent leur capacité de réflexion.
Par son emprise sur la population, la RTS est de facto le parti le plus puissant de Suisse, et 72% des Suisses ont voté pour ce "parti" lors de l'initiative "No Billag".
La propagande de gauche omniprésente, la pensée unique, la manipulation de masses, l'enseignement public orienté, la dilution du peuple suisse par l'immigration, la parasitocratie toujours plus puissante nous conduisent sciemment à notre perte.
Dans quel but ? Dans l'intérêt de qui ? Comment inverser la direction prise?
Que restera-t-il de la Suisse, après avoir abandonné comme un fardeau du passé bon nombre des éléments qui l'avaient façonnée ?
Carla Montet
Il était une fois un pays neutre où le nazisme a été aboli puis sont venus ceux qui disaient des mensonges tous les jours et la Suisse est devenue nazie.
Il suffit de remplacer “traque aux oligarques russes” par “traque aux oligarques juifs” et on sent le malaise.
La RTS est l’image même d’une nazification de l’opinion de ceux qui la regarde et l’approuve. Cela est extrêmement grave, car la suite, nous la connaissons tous, il suffit de regarder, écouter et s’intéresser à ce qui se passe réellement en Ukraine. Pas seulement avec de pseudo médias qui se gaussent d’être libre et qui en réalité ne sont que financé par des assassins.