Aider, oui, mais pas au détriment de nos enfants

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« Nous ne pouvons guère affronter cette crise avec uniquement de la bonne volonté. »
Dans ce contexte, où la Confédération s’attend à l’accueil de 50’000 réfugiés de guerre ukrainiens d’ici le mois de juin déjà, la déclaration de Madame Kathrin Scholl, présidente du corps enseignant du canton d’Argovie, s’apparente à un appel à l’aide. Nous doutons toutefois qu’il soit entendu à Berne ; la Conseillère fédérale Karin Keller-Sutter promet en effet aux personnes déplacées par la guerre un accueil « non-bureaucratique », intégration comprise. Cette annonce doit raisonner comme trop familière aux autorités de certaines communes : en effet, la pratique d’accueil extrêmement généreuse des migrants économiques de tous les pays fait déjà exploser les coûts sociaux et surcharge les écoles.

Dans le cas des réfugiés ukrainiens, le défi des écoles est de taille : du jour au lendemain, elles doivent accueillir des milliers d’enfants et d’adolescents qui ne maîtrisent ni notre alphabet, ni l’une de nos langues nationales. De plus, nombre de ces enfants ukrainiens risquent d’être traumatisés par la situation qu’ils rencontrent.

A Berne, la Conseillère fédérale Karin Keller-Sutter pense que cela est facilement gérable. Lors de la crise migratoire de 2015, des milliers de Syriens sont venus en Suisse, nous dit-elle. Les écoles pourraient s’appuyer sur ces expériences et seraient donc équipées. Or, cette comparaison est malhonnête : en 2015, seuls 1300 enfants âgés de 0 à 14 ans sont arrivés en Suisse. Aujourd’hui, ce sont probablement des dizaines de milliers d’enfants ukrainiens que les écoles suisses devront accueillir.

La qualité de l’éducation encore un peu plus mise à mal

De nombreuses écoles sont d’ores et déjà à bout de souffle en raison de l’immigration de masse et de l’enseignement « intégratif ». Il n’est pas rare de voir des classes dans lesquelles jusqu’à 80% des enfants ne parlent aucune de nos langues nationales. Les barrières culturelles rajoutent de la complexité à l’enseignement et constituent un véritable défi pour les enseignants comme pour les enfants. De la naïveté de la Conseillère fédérale Karin Keller-Sutter en matière d’immigration découle une souffrance supplémentaire de la qualité de l’éducation.

Il est bien entendu évident que la Suisse offre une protection aux réfugiés ukrainiens arrivant sur son territoire. Il est toutefois inacceptable que le Conseil fédéral mette le bien-être de la population suisse sur le banc de touche. Au lieu d’envoyer les enfants ukrainiens dans les écoles suisses, nous devrions permettre la création de classes dans leur langue nationale, avec un enseignement qui pourrait être dispensé par des enseignants réfugiés. Cela serait plus judicieux à tous égards, ce d’autant plus que le statut de protection « S » est orienté vers un retour, à terme, au pays.

 

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7 commentaires

  1. Posté par bonardo le

    Merci Daniel Dujardin .
    Le Président Ukrainien commence également à me gonfler à exiger de la Suisse ,à revendiquer à polémiquer ce que la Suisse devrait faire ou pas ,je le rappelle la constitution est : nous sommes un pays neutre ,et nous accueillons avec beaucoup de générosité et de compassion mais il y a des limites à ne pas franchir ,maintenant si c`était l`inverse que ferait ces pays pour nous : c`est une question rien d`autre !La Suisse est mon pays que j`aime et que je protège mais je ne veux pas changer nos traditions ,notre culture ,notre histoire ,nos modes de vie .

  2. Posté par Daniel Dujardin le

    Bonardo ,vos commentaires ,toujours si pertinents ,si instructifs ,et si bien écrits.

  3. Posté par Pépé Le Moko le

    On nous mène en bateau, les ukrainiens dès que les enfants seront scolarisés et les parents travailleront ne partiront jamais !
    J’y vois deux conséquence: Dilution, disparition des suisse de souche et surtout bétonnage a outrance du pays pour loger tout ce monde sans oublier les faux réfugiés d’ Afrique !
    Bref : paie et tais-toi tu recevras une retraide de misère !

  4. Posté par Radville le

    Excellent résumé de la problématique que vont rencontrer nos jeunes en formation. On a déjà eu des impacts négatifs sur la formation primaire dans les années nonante avec l’arrivée d’enfants serbes, croates et bosniaques dans nos écoles primaire. Il est urgent de limiter ces accueil par canton et non pas des 15’000 enfant comme nous promet la cheffe E. Thoracinta à Genève.

  5. Posté par Jean Francois Morf le

    Les vraies réfugiées ukrainiennes chrétiennes se feront une joie d’être payées par la Confédération pour enseigner leurs enfants en ukrainien dans des écoles provisoires en Suisse.
    A contrario, les envahisseurs mahométans venus sans femme sont des vrais déserteurs et non pas des vrais réfugiés.
    Leurs imams leur enseignent que Allah (=Satan) leur envoie des ukrainiennes chrétiennes juste pour qu’ils puissent les “labourer” (=violer), comme Mahomet “labourait” ses esclaves sexuelles.
    Il faut ASAP expulser tous ces violeurs pour faire place nette pour les millions d’ukrainiennes avec enfants qui vont venir chercher refuge en Suisse.

  6. Posté par bonardo le

    Il était dit par cette dame un accueil temporaire ! Et il y a mensonge ,on parle d`intégration et il faudra payer pour cela à commencer par les primes des caisses maladies et tout le reste ,sans parler du niveau scolaire qui est lamentable dans certaines classes ,la bonne volonté ne suffit malheureusement pas ,à bon entendeur salut.

  7. Posté par Yolande C.H. le

    Excellente proposition que de mettre à disposition des salles où des adultes parlant ukrainiens, (nombre de ces réfugiés appartenant aux classes moyennes et supérieures) soutiendraient l’enseignement des savoirs de base, afin de faciliter le retour de ces patriotes chez eux.

    On sait qu’il y a un manque considérable de classes et d’enseignants de culture vernaculaire: la population autochtone ne peut déjà plus faire face aux problèmes induit par cette multiculturalité frénétique et non respectueuse, voire dédaigneuse de la culture du pays d’accueil.

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