Une nouvelle occupation de personnes sans-papiers à St-Josse-ten-Noode - 13-02-22: belga
Une nouvelle occupation d'un bâtiment vide a été rendue publique dimanche à Saint-Josse-ten-Noode par un collectif réalisant des réquisitions dites solidaires depuis le début de la crise sanitaire. La porte-parole de la police de Bruxelles-Nord (Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek) Audrey Dereymaeker a indiqué que des agents s'étaient rendus sur place, au 312 de la rue Royale.
Les policiers ont constaté qu'une cinquantaine de personnes, originaires pour beaucoup d'Afrique, étaient encadrées par un collectif. Ils ont pu voir que l'occupation était en place depuis plus de 24 heures, ce qui exclut toute intervention des forces de l'ordre. Le propriétaire sera avisé de l'occupation. Il peut introduire une action en justice de paix pour demander l'expulsion.
Les occupants, qui ont choisi de se faire appeler "Les bénévoles sans-papiers de Bruxelles", espèrent pouvoir signer avec le propriétaire une convention d'occupation précaire afin d'héberger des personnes en situation irrégulière sur le territoire ou simplement sans domicile dans l'attente de la réaffectation de ce bâtiment vide.
L'immeuble est un ancien hôtel. D'après les renseignements pris par les occupants, il serait vide depuis plus d'un an et le lieu ne ferait pas encore l'objet d'une demande de permis d'urbanisme. Le groupe a d'initiative contacté les autorités communales.
"Nous sommes à Bruxelles depuis des années", a défendu un des porte-paroles du collectif dans un communiqué. "Notre réalité, c'est d'être sans-papiers, réprimés par la police, obligés de vivre à la rue ou entassés dans des logements non adaptés, trop chers, ou des abris saturés. Les pouvoirs publics nous refusent des solutions indispensables, en commençant par la régularisation, ce qui nous empêche de travailler légalement", a-t-il dénoncé. Il s'agit de la quatrième "réquisition solidaire" actuellement en activité en région bruxelloise.
*****
08 janv. 2015 Par OPPENS Xavier Van
Saint-Josse: le bourgmestre Emir Kir a rencontré le collectif Ebola
Les squatteurs sont originaires des pays de l'Afrique de l'Ouest touchés par le virus Ebola. Leur occupation vise à dénoncer leur statut précaire. Sans statut légal, ils ne peuvent ni travailler ni se loger.
"Qu’ils nous donnent au moins une protection temporaire, le temps que l’épidémie soit éradiquée. Ce n’est pas normal qu’à ce stade, la Belgique nous dise d’un côté qu’elle ne veut pas nous renvoyer chez nous et que, de l’autre, elle ne nous donne pas de papiers, explique Mamadou Diallo (porte-parole des squatteurs). Avant, beaucoup d’entre nous vivaient dans les gares ou le métro. Maintenant qu’on ce bâtiment, il y a une lueur d’espoir. Même si on ne restera pas ici, on trouvera bien un autre endroit."
Émir Kir soutient le groupe sur le fond, mais il rappelle que c'est au fédéral à gérer les réfugiés et l'hébergement des sans-papiers. Pour lui, ce n'est pas à la commune de les loger. "J’appuie totalement le collectif. Je vais d’ailleurs interpeller demain le secrétaire d’Etat Théo Francken. Tant au niveau du statut que de l’hébergement, c’est d’abord et avant tout sa responsabilité. Mais en tant que bourgmestre, je ne peux pas prendre personnellement la responsabilité de maintenir ces gens dans un bâtiment aussi dangereux. Il faut être conséquent."
Les squatteurs devront donc quitter leur hébergement. En attendant une solution de la part du fédéral, le collectif promet de poursuivre ses manifestations devant le siège du secrétaire d’État à l'Asile et à la Migration Theo Francken.
Soyons très vigilants. Cet hôtel qui a dû subir la crise est maintenant “réquisitionné” pour abriter les clandestins qu’on laisse pénétrer en ‘Europe sans rien exiger en contrepartie.
Mais il y a aussi un risque pour les simples propriétaires. Souvenons nous que le Zélé Aurélien Taché espérait que l’on exige que les propriétaires accueillent aussi les clandestins. Souvenons nous aussi que les droits des propriétaires ont fondu comme neige au soleil, et quand un squatteur décide de ne pas quitter un logement, le propriétaire doit aller en justice et attendre des mois avant de retrouver son logement..
Pourquoi, les droits des propriétaires, y compris celui de cet hôtel, sont sabordés petit à petit. Parce que le programme des élites est de nous faire entre en système capitalo-communiste. Et tout ce qui concerne la “fonte du droit” de la propriété nous l’indique déjà.
Ce squat indique deux choses : la volonté des élites de nous priver du droit à la sauvegarde de la patrie en pratiquant une immigration incontrolée et la perte progressive du droit de protéger notre territoire intime : notre abri, notre construction, notre commerce etc.
Bon, quand le sentiment patriotique et le respect du droit seront bien inscrits dans la tête des gens et qu’ils auront compris que l’union fait la force, nous pourrons redevenir une nation normale. Ca suppose de conscientiser les gens, sans cesse, sans cesse, sans cesse.
Et ça suppose aussi qu’on ait le courage d’aider des personnes dont le bien est squatté. De ne pas les laisser seules face au problème. On voit quand-même des gens s’unir depuis peu pour déloger des squatteurs dans quelques villes de France. On progresse, on sort peu à peu de notre individualisme.
C`EST TELLEMENT FACILE CETTE FACON DE FAIRE ET MOI JE PENSE EXPULSION.
Les clandestins ont passé les frontières extérieures de l’UE illégalement.
Frontex ou les douaniers (s’il en reste quelque-uns … ??) n’ont pas fait leur boulot.
En ce qui concerne l’occupation illégale de locaux vides, la ”j”ustice à 2 vitesses est COMPLICE !
Certains propriétaires ne sont pas tous de dociles personnes et un accident ou un incendie involontaire (vu l’insécurité dans ces squats) est si vite arrivé …