BLM sous enquête pour suspicion de mauvaise gestion des fonds
CALIFORNIE – La Black Lives Matter Global Network Foundation (BLMGNF) fait actuellement l'objet d'une enquête à la suite d'allégations rapportées le mercredi 2 février selon lesquelles ses activités de collecte de fonds de plusieurs millions de dollars ne sont pas surveillées.
Les déclarations suivantes ont été faites par le conseiller juridique du groupe de surveillance conservateur, le National Legal and Policy Center, Paul Kamenar:
«Le National Legal and Policy Center déposera une plainte officielle auprès des procureurs généraux de Washington et de Californie pour imposer les sanctions maximales à la BLMGNF pour ses violations flagrantes et répétées des lois sur la transparence des organismes de bienfaisance dans ces États et semble-t-il dans de nombreux autres.»
Le directeur du National Legal and Policy Center, Tom Anderson, a déclaré :
«Il semble malheureusement s'agir d'un abus énorme de la confiance du public, où les ressources de tout un mouvement sont gaspillées sur les caprices et la mauvaise gestion financière d'une seule personne et de son cercle restreint d'amis et de famille.»
En plus de la plainte ci-dessus, Andrew Kerr du Washington Examiner a rapporté le mercredi 2 février que personne ne semblait superviser le groupe.
Le Washington Examiner et Isabel Vincent du New York Post indiquent que la BLMGNF aurait transféré des millions de dollars à un organisme de bienfaisance canadien dirigé par Janaya Khan, mariée à la fondatrice de BLM, Patrisse Cullors, qui aurait démissionné en mai 2021.
Les rapports indiquent que toutes les collectes de fonds Livestream se sont arrêtées à la suite d'un article publié par le Washington Examiner exposant le manque de responsabilité et de transparence signalé dans leur financement et qu'une maison de 6 millions de dollars avait été achetée.
Des sources indiquent que les États de Californie et de Washington ont tous deux récemment sommé la BLMGNF de cesser toute activité de collecte de fonds.
La collecte de fonds Livestream s'est peut-être arrêtée, mais Black Lives Matter ne semble pas avoir été dissoute. Le 27 janvier, ce qui suit a été annoncé sur la page Facebook de BLM:
«Rejoignez-nous ce soir à 20h00 (HNE) pour une affaire urgente (…) Nous rejoindrons nos ami·e·s de "Demand Justice", "MoveOn" et "Sunrise Movement" pour parler de ce que nous devons faire pour garantir qu'une femme noire progressiste soit nommée à la Cour suprême.»
source: BLM Under Investigation Over Reports Of Mismanaged Funds – Canyon News
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Fox News
Le procureur général de l'Indiana Todd Rokita déclare à la journaliste de Foxnews Laura Ingraham que ses services ont ouvert une enquête pour savoir si Black Lives Matter est une une organisation d'escroquerie. (4:06, sous-titres automatiques disponibles)
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Black Lives Matter «a transféré des millions de dollars à une association caritative canadienne dirigée par l'épouse de la cofondatrice Patrisse Cullors pour acheter un manoir à Toronto qui appartenait auparavant au Parti communiste»
- À l'été 2021, BLM Canada a acheté un manoir victorien de trois étages à Toronto pour le transformer en un centre des arts et un espace de réunion de plus de 900 mètres carrés
- Le manoir de 6,3 millions de dollars a été acheté par M4BJ, une organisation à but non lucratif basée à Toronto créée par Janaya Khan - épouse de la cofondatrice de BLM Patrisse Cullors
- Samedi, le New York Post a rapporté que les fonds pour le centre des arts, nommé Wildseed, ont été fournis par Black Lives Matter Global Network
- Cullors était directrice exécutive du groupe jusqu'à sa démission en mai 2021 alors qu'une enquête était en cours sur son empire immobilier de 3,2 millions de dollars.
- Jeudi, The Washington Examiner a rapporté que personne ne semblait savoir qui dirigeait actuellement BLM ou gérait les 60 millions de dollars du groupe.
Par Harriet Alexander pour Dailymail.com
le 30 janvier 2022
Black Lives Matter, selon un rapport, a transféré des millions de dollars à un organisme de bienfaisance canadien dirigé par l'épouse de la cofondatrice Patrisse Cullors, montant utilisé pour l’achat d'un manoir de 6,3 millions de dollars à Toronto pour abriter un centre des arts.
La nouvelle de ce transfert a soulevé de nouvelles questions sur la transparence et la responsabilité au sein de Black Lives Matter – quelques jours après que des auditeurs aient déclaré qu'une enquête sur la gestion du trésor de guerre de 60 millions de dollars de BLM s'imposait, et moins d'un an après que Cullors ait été forcée de se retirer à l’occasion de questions sur son propre empire immobilier.
BLM Canada a annoncé en juillet 2021 avoir récemment acheté un manoir victorien de trois étages dans le quartier Baldwin Village de Toronto, à proximité du centre-ville. L'imposant bâtiment en briques rouges était auparavant le siège du parti communiste.
Samedi, le New York Post a rapporté que les fonds nécessaires à l'achat de la propriété provenaient de Black Lives Matter et avaient été transférés du réseau mondial à M4BJ – une organisation à but non lucratif basée à Toronto créée par Janaya Khan et d'autres militants canadiens.
Khan est l'épouse de la cofondatrice de BLM, Patrisse Cullors.
Le manoir victorien en briques rouges, qui abritait auparavant le Parti communiste, a été acheté par BLM au cours de l'été et transféré au centre des arts Wildseed
Patrisse Cullors, cofondatrice de BLM (en haut), est mariée à Janaya Khan (en bas), une militante canadienne. Khan aurait reçu l'argent de BLM pour acheter le manoir de Toronto utilisé pour abriter le centre des arts
Khan, née à Toronto, est décrite sur le site Web d'un porte-parole comme «un activiste noir, queer, sans genre (pronoms : they, them, theirs), un afrofuturiste convaincu et un éducateur en justice sociale qui présente un point de vue éclairant sur la brutalité et le racisme systémique de la police.»
Khan est une des militantes les plus en vue au Canada
Khan et Cullors se sont mariées en 2016 et ont deux enfants.
Cullors a démissionné de son poste de directrice exécutive du réseau mondial Black Lives Matter en mai 2021, après l’ouverture d'une enquête sur son empire immobilier de 3,2 millions de dollars.
On ne savait pas si l'argent avait été transféré de BLMGN à M4BJ avant ou après la démission de Cullors, et pourquoi l'argent était allé à M4BJ plutôt que directement à la filiale canadienne de BLM.
Ni BLM Canada ni Khan n'ont répondu à la demande de renseignements de DailyMail.com.
La propriété, au 24 Cecil Street, abrite le Wildseed Center for Art and Activism.
Khan n'est pas citée parmi l'équipe de direction ou le personnel du centre.
Wildseed se décrit comme «un organisme qui cherche à nourrir la création radicale noire au Canada».
Le site web déclare: «Wildseed a été créé par des militants de Black Lives Matter qui ont reconnu la nécessité de construire un espace durable qui pourrait cultiver les idées les plus radicales des diverses communautés noires de Toronto.
Grâce à des opportunités de réservation d'espaces, de collaborations et de bourses artistiques, notre espoir est que Wildseed sera le type d'espace que nous aurions souhaité avoir lorsque nous avons commencé les agitations qui ont si fondamentalement changé cette ville.»
Khan a fondé l'association caritative M4BJ, qui a acheté le manoir utilisé pour créer le centre des artsLa ville de Toronto a fourni au Wildseed Centre 250 000 $ CAN (195 000 $) pour la modernisation des locaux, a déclaré le conseiller Mike Layton, qui représente le district dans lequel se trouve le manoir.
Sandy Hudson, cofondatrice de BLM Canada, a déclaré à CBC News cet été que le centre était vital pour leur travail:
«Avoir un espace comme celui-ci, qui a un niveau de permanence, qui est grand, qui permet à différents types d'organisations de se réunir et de créer une communauté, ce sera un très, très grand changement pour le Canada noir et le Toronto noir. »
Pourtant, la nouvelle du financement du centre arrive à un moment difficile pour BLM.
La semaine dernière, des auditeurs d'organismes de bienfaisance ont exprimé leur inquiétude face à la gestion des 60 millions de dollars de dons de Black Lives Matter, après qu'il soit apparu que les personnes annoncées comme dirigeant l'organisation n'avaient jamais assumé ce rôle, et que personne ne semblait en mesure de dire qui gérait les finances.
La déclaration de revenus la plus récente pour l'organisme caritatif, datant de 2019, donne une adresse à Los Angeles qui n'existe pas, et les deux administrateurs de BLM restants identifiés par The Washington Examiner n'ont pas été en mesure d'aider – l'un d'eux a même effacé les associations BLM de ses réseaux sociaux après avoir été contacté par le journal.
L'organisme n'a pas encore déposé de déclaration pour 2020, un formulaire 990, comme requis – ce qui pourrait valoir à BLM une amende de la part de l'administration fiscale.
Laurie Styron, directrice exécutive de CharityWatch, a déclaré que les conclusions étaient profondément troublantes et a qu'ils auraient déjà dû déposer leur formulaire 2020.
«Comme un vaisseau fantôme géant plein de trésors dérivant dans la nuit sans capitaine, sans équipage discernable et sans direction claire», a-t-elle commenté.
Paul Kamenar, avocat du groupe de surveillance conservateur National Legal and Policy Center, a déclaré au journal qu'un audit complet était nécessaire, décrivant la situation comme "extrêmement irrégulière".
Cullors (photo) a cofondé BLM en juillet 2013 avec Opal Tometi et Alicia Garza. Elle a quitté le groupe en mai 2021
Cullors, Garza et Tometi (de gauche à droite) ont cofondé le groupe, mais Garza et Tometi sont parties, laissant Cullors aux commandes en tant que directrice exécutive
Black Lives Matter est devenue une organisation mondiale. Ici, des manifestants à Leeds, en Angleterre, le 21 juin 2020
Manifestants BLM à Columbus, Ohio, en avril 2021
Cullors a cofondé BLM en juillet 2013, après qu'un jury de Floride a acquitté George Zimmerman du meurtre de Trayvon Martin, 17 ans.
Alicia Garza, une militante d'Oakland, a publié sur Facebook ce qu'elle a appelé une lettre d'amour aux Noirs, en écrivant : "Nos vies comptent".
Cullors, une amie de Garza, a répondu avec le hashtag #BlackLivesMatter.
L'activiste new-yorkaise Opal Tometi a ensuite repris ces mots tout en créant un réseau numérique d'organisateurs communautaires et d'activistes antiracistes.
Garza et Tometi ne sont plus affiliées au réseau, et Cullors en a été la figure de proue et le leader tout au long des manifestations au sujet de George Floyd – qui ont vu affluer d'énormes dons.
Les finances de l'organisation étaient gérées par un groupe appelé Thousand Currents (Mille Courants), qui affirme avoir pour «mission de soutenir les mouvements populaires qui poussent pour un monde plus juste et équitable».
À l'été 2020, les dirigeants ont demandé à l'administration fiscale le statut d'organisation à but non lucratif, ce qui a leur été accordé en décembre 2020 - permettant à l'organisation de recevoir directement des dons déductibles des impôts.
Cullors parlant à la Harvard Law School en 2015
Manifestants BLM à Portland, Oregon, en août 2020
Ce statut oblige la fondation à déposer des formulaires publics 990, révélant les détails de sa structure organisationnelle, de la rémunération de ses employés, de sa programmation et de ses dépenses.
En septembre 2020, Cullors a signé des documents avec Thousand Currents transférant 66,5 millions de dollars sur les comptes de BLM.
En février 2021, Black Lives Matter a confirmé avoir reçu 90 millions de dollars tout au long de 2020, en avoir distribué une partie à ses organisations partenaires, et disposer encore de 60 millions de dollars sur ses comptes.
Dans son rapport, dont un aperçu a été communiqué à l’Associated Press, la fondation BLM a déclaré que les dons individuels via sa principale plateforme de collecte de fonds s'élevaient en moyenne à 30,76 $ chacun.
Plus de 10 % des dons étaient récurrents.
Le rapport ne précise pas qui a donné de l'argent en 2020, et les dirigeants ont refusé de nommer les donateurs importants.
Les dépenses se sont élevées à environ 8,4 millions de dollars, ce qui comprend les frais de personnel, de fonctionnement et d'administration, ainsi que des activités telles que l'engagement civique, l'intervention rapide et l'intervention en cas de crise.
BLM a déclaré à l'époque qu'elle communiquerait les détails dans le but d'être plus transparente – admettant que sa structure et ses finances étaient auparavant opaques.
Mais deux mois plus tard, en avril 2021, des rapports ont commencé à apparaître – fournis par le National Legal and Policy Center – qui montraient que Cullors avait amassé un empire immobilier de 3,2 millions de dollars.
Cullors a acheté cette maison dans le sud de Los Angeles - l'une des quatre qu'elle possède
L'activiste a également acheté une maison à Conyers en Géorgie
Cullors possédait quatre propriétés - trois dans la région de Los Angeles et une en périphérie d'Atlanta - ont découvert les enquêteurs.
Beaucoup d'activistes de BLM se sont retournés contre Cullors, demandant où elle avait accumulé l'argent. Cullors a écrit deux livres, a un accord avec YouTube et a signé un accord de production avec Warner Bros en 2020 pour développer une programmation «pour les enfants, les jeunes adultes et les familles».
Cependant, au milieu de la fureur, elle a démissionné et annoncé que deux personnes prenaient la relève en tant que directrices exécutives – Makani Themba et Monifa Bandele.
Pourtant, Themba et Bandele ont déclaré en septembre qu'elles n'avaient jamais endossé ce rôle, suite à des désaccords avec les dirigeants.
«Bien qu'un avis aux médias ait été publié indiquant que nous avions été sollicitées pour jouer le rôle de co-dirigeantes seniors chez BLMGN, nous n'avons pas pu parvenir à un accord avec le Conseil de direction par intérim sur notre champ de travail et notre autorité”, ont-elles précisé dans une déclaration.
«En conséquence, nous n'avons pas eu l'opportunité de servir à ce titre.”
Themba et Bandele ont déclaré qu'elles ne savaient pas qui dirigeait maintenant BLM, car leurs discussions n'avaient jamais progressé.
Makani Themba (en haut) et Monifa Bandele ont été annoncées comme nouvelles directrices de BLM en mai 2021, mais n'ont jamais convenu de conditions et n'ont jamais accepté le poste
Echauffourrées entre des manifestants BLM et la police à Washington DC lors du RNC en août 2020
Deux autres personnes sont restées au conseil d'administration après le départ de Cullors : Shalomyah Bowers et Raymond Howard, selon des documents non datés obtenus par The Washington Examiner.
Bowers a été trésorier de plusieurs organisations militantes dirigées par Cullors, a rapporté The Washington Examiner, dont BLM PAC et un groupe de réforme pénitentiaire basé à Los Angeles qui payait Cullors 20 000 $ par mois et a dépensé près de 26 000 $ en «réunions» dans une station balnéaire de luxe à Malibu en 2019.
Bowers n'a pas commenté l'état actuel des 60 millions de dollars dans les coffres de BLM.
Howard a également refusé de répondre aux questions du journal et a depuis lors modifié sa page LinkedIn pour supprimer les références à sa collaboration avec «une organisation internationale de justice sociale».
Les déclarations de revenus déposées par BLMGN en 2019 donnent une adresse à Los Angeles qui n'existe pas. Lorsqu'un journaliste du Washington Examiner s'est rendu à une adresse similaire et au même code postal, un agent de sécurité a déclaré que de nombreuses personnes faisaient cette erreur, mais qu'il n'y avait aucune présence de BLM dans le bâtiment.
Un porte-parole anonyme du BLM a déclaré au journal par e-mail: «En réponse à votre demande d'une copie du formulaire 990 2020 de la Black Lives Matter Global Network Foundation, nous souhaitons vous informer qu'à l'heure actuelle, nous ne maintenons pas de bureau permanent.»
Kamenar a déclaré que son groupe de surveillance estimait qu'il devrait y avoir un «audit complet» de BLM:
«Au total, beaucoup de questions sur les activités financières, la structure organisationnelle, l'emplacement des livres, etc. qui nécessitent une enquête complète», a-t-il dit.
BLM n'a pas encore répondu à la demande de commentaire de DailyMail.com.
Traduction: Albert Coroz
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