Albert Camus et le soutien à la presse.
Comment en appeler au Géant pour soutenir des nains
Antonella Fracasso est journaliste, elle écrit dans Arcinfo. Aujourd'hui, elle s'interroge. Que penserait Albert Camus du journalisme actuel. Elle rappelle "un point essentiel, qu’il soutenait en son temps, n’a toutefois pas changé d’un iota: la presse a un rôle fondamental pour garantir la démocratie. Pour autant que l’information soit diversifiée et vérifiée."
Vraiment, les plumitifs d'Arcinfo ne reculent devant rien. En appeler au Prix Nobel de littérature 1957 pour se présenter comme ses héritiers, c'est juste misérable. Camus a pourfendu les injustices toute sa vie, quelles qu'elles soient. Il a été communiste, il a sollicité la grâce de l'écrivain collabo Robert Brasillach auprès du Général de Gaulle avant d'écrire dans Combat, il est devenu anti-communiste en voyant ce qui se passait à l'Est. Il a eu le courage de changer d'opinion, de nager à contre-courant, bref, un grand homme.
Tout le contraire de ce que nous avons aujourd'hui. Des journalistes asservis à la pensée dominante, relais dociles du pouvoir qui prétend les récompenser avec notre argent de contribuables, imbus de l'importance qu'ils s'accordent, se voyant en rouages indispensables à la démocratie, "pour autant que l'information soit diversifiée et vérifiée."
Là, vraiment, on dépasse tout. S'il est un lieu où on chercherait vainement une information diversifiée, c'est bien dans les colonnes d'Arcinfo. L'incarnation du politiquement correct, l'indispensable Union européenne, la critique parfois mensongère de tout ce qui ne va pas dans le même sens que le quotidien, voilà ce qu'Antonella Fracasso compare à Camus.
Peut-être cette femme devrait-elle lire "Un siècle d'histoire culturelle en France: de 1914 à nos jours" de Françoise Taliano-des Garets. Elle apprendrait que le Français Robert Hersant, père de l'actuel propriétaire d'Arcinfo, a été condamné en 1947 à dix ans d'indignité nationale pour collaboration avec les nazis, ceux-là mêmes contre qui Camus se dressait, notamment par son chef-d'oeuvre "La Peste."
NON le 13 février !
Yvan Perrin, 05.02.2022
La pratique de l’inversion des valeurs et du mensonge le plus éhonté n’a aucun secret pour Antonella Fracasso et les plumitifs d’Arcinfo. Même les plus fins stratèges de la Taqiyah pourraient en prendre de la graine. Ces grouillots ont atteint un tel niveau d’excellence qu’ils élèvent l’imposture au niveau d’un art. Leur recyclage est assuré. Canaille à subventionner !