«J’ai dû effacer mon arabité» – tel est le titre de l'article du Courrier consacré à une dramaturge franco-irakienne, Tamara Al Saadi, qui fait actuellement son show au théâtre Forum de Meyrin (GE).
Elle a écrit et joue son spectacle autobiographique, qui parle du «martyre» de la femme immigrée en France, contrainte de s'assimiler, et de la lourde culpabilité qui pèse sur les envahisseurs blancs de son pays natal.
Tout cela avec le jargon de la gauchiste militante de salon, formatée par ses études en sciences sociales wokisées; son interview par notre Pravda romande est en soi un cas d'école de la martyrologie multiculturaliste. Son portrait fait par le photographe Thomas Ledoux est accompagné d'une citation illustrant la profondeur de ses paroles: «On ne brise pas un peuple sans briser le corps des femmes.»
Extraits de l'article du lundi 31 janvier 2022
par Cécile Dalla Torre: «J’ai dû effacer mon arabité»
Franco-irakienne, Tamara Al Saadi décrypte le phénomène de colonisation du corps féminin. Son spectacle Istiqlal est à voir au Théâtre Forum Meyrin mardi et mercredi. [...]
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En résumé, Madame Al Saadi fait le procès de l’assimilation. Elle a une formation en sciences sociales et aussi une formation de comédienne. Forte de tout ce bagage, Al Saadi met sa science au service des victimes du racisme des Blancs, disposant de trois facteurs indispensables pour une carrière brillante dans l'antiracisme professionnel: femme, immigrée et d'origine musulmane.
Son origine irakienne est devenue le combat de sa vie, dont notre civilisation est coupable d'avoir cherché à la dépouiller, en lui occultant ses racines culturelles.
Des comme ça, les Romands en rencontrent non-stop dans nos médias; nos universités en regorgent, et leurs saintes paroles sont recueillies comme la sagesse tombant de la bouche de Vishnou.
Al Saadi est arrivée d’Irak en France à 4 ou 5 ans* « pour y passer les vacances avec en famille » ( famille aisée, écoles privées en France). Selon son narratif, c'est à cause de l'invasion inattendue de son pays que sa famille aurait été contrainte de rester en France. (*Comment se fait-il qu’elle ignore son âge à ce moment crucial ?)
L'actrice engagée dénonce, dans un vocabulaire réservé aux diplômés en (dé)construction intellectuelle postmoderniste, notre culpabilité de Blancs:
« la colonisation culturelle de l’intime ».
« mécanismes d’oppression, on finit par être raciste «contre» soi.
La société nous rend complices d’effacement de soi. »
Madame Al Saadi raconte au théâtre de Meyrin la vie d’une jeune femme irakienne, nommée Leïla, portant « l’héritage du colonisateur», et « Julien du colonisé ». Son spectacle engagé est très prisé par la bienpensance subventionnée, elle participe aux festivals, apparaît sur les plateaux de TV, les médias-propagande font sa pub…
Mais Madame Al Saadi n’en reste pas seulement à exposer ses souffrances causées par l'effacement de son arabité. Migrante, femme et arabe, triple peine, elle dénonce également l’orientalisme et le patriarcat:
« les corps des femmes racisées sont exotisés. »
« A l’orée du patriarcat »
« représentation dans l’imaginaire sexuel »
« une forme de validation de l’homme blanc »
Madame Al Saadi se plaint de ce qu’on lui ait fait sentir qu’elle n’était pas Française, ce qu'elle a vécu comme une violence:
« On tombe dans une violence symbolique »
Et voici le pire de son martyre, son narratif de base:
Une nuit, à 27 ans, Madame s’est réveillée en sursaut parce qu’elle avait oublié des mots en arabe, et figurez-vous qu'il a fallu qu’elle les retrouve pour pouvoir se rendormir ! (véridique!)
Ce qui a entraîné une souffrance insoutenable, ressentie par ses «mécanismes intimes», provenant de l'assimilation forcée.
Elle met également en parallèle l’invasion de l’Irak par l'Occident avec
«nos réflexes de domination et la volonté de briser le corps des femmes. »
Les décennies que Madame Al Saadi a vécu en Europe ont été une épreuve qui va encore lui demander quelques décennies de catharsis (jusqu'à sa retraite) pour pouvoir expulser les souffrances qu’elle a endurées à cause du racisme que les Français lui ont infligé.
Notre lourde culpabilité, c'est de l'avoir colonisée culturellement.
Al Saadi: « ... dans l'assimilation, au contraire, une culture en occulte une autre. Il s'agit d'une sorte de colonisation culturelle de l'intime [...] »
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De notre côté, par souci de réparation, nous nous demandons comment mettre fin au calvaire de Madame Al Saadi, cette vraie Française, qui a souffert de l'assimilation forcée?
Eh bien, il lui suffit de retourner en Irak et de retrouver cette culture occultée, tant regrettée, où la « violence envers les femmes » n’est peut-être pas seulement au niveau « symbolique».
Après sa remigration, nous nous réjouissons de lire une nouvelle interview dans le Courrier, où elle nous relatera sa nouvelle vie, où elle ne pourra plus sortir de sa maison sans être voilée, et de préférence accompagnée d'un homme.
Et une fois revenue parmi les siens, quand son corps ne sera plus racisé ni exotisé par les kouffars, elle pourra disserter, « à l’orée du patriarcat », sur la « représentation dans l’imaginaire sexuel » qui est « une forme de validation de l’homme blanc ».
Après tant de reproches faits à notre société intolérante, raciste, misogyne, elle pourra également, sur place, se pencher sur le sort des chrétiens en Irak. Ou bien, pour décoloniser son intime, elle pourra dénoncer la tradition cruelle des mariages forcés, où les jeunes filles, voire les fillettes n'ont pas un mot à dire, sont vendues, violées, engrossées toute leur vie. Ou encore la lapidation des jeunes filles à cause d'un flirt, ou des femmes qui ont des relations sexuelles hors mariage.
Nous sommes certains que les spectacles de Madame Al Saadi seraient visités en Irak par un très grand nombre d'hommes, et même sans subventions étatiques...
Et finalement, puisque ce genre d'art reçoit une telle publicité chez nous, quand pourrons-nous voir également – par pur souci d'égalité – une actrice souverainiste jouer sa propre pièce, libérant la parole sur l'échec du vivre-ensemble?
Et ceci en toute liberté comme Al Saadi, sans être accueillie par les Antifas, les associations antiracistes, la meute islamo-gauchiste, et sans menaces de mort, sans procès politico-judiciaire, sans devoir vivre sous protection policière dès la première représentation?
Carla Montet
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La dramaturge franco-irakienne Tamara Al Saadi fait sa « Place » au festival d’Avignon
Avec Place, la jeune scénariste née à Bagdad offre une pièce autobiographique qui expose la réalité funambule des étrangers qui arrivent en France, suspendus entre deux cultures et victimes du racisme ordinaire [...]
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Tamara Al Saadi : "Je me réveillais la nuit car je rêvais que j'oubliais des mots en arabe"
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Voir aussi: Chrétiens d’Orient massacrés et éradiqués au cours des siècles
par Abbé Alain Arbez
Et il y a des masochistes qui vont voir et applaudir à son spectacle, apparemment tout contents de se faire traiter de colonialistes, racistes et islamophobes.
Et bien sûr elle tape sur l’homme blanc, est-ce qu’au fonds d’elle-même elle lui reproche de ne pas vouloir voiler les femmes, de considérer les femmes les égales des hommes ?
Elle souffre visiblement en Europe et devrait retourner s’épanouir dans son pays arabe et arrêter ainsi de cracher sur ceux qui l’ont accueillie et n’ont strictement aucun besoin de gens comme elle pour être heureux.
J’ai une amie vietnamienne qui est venue en Suisse à l’âge de 15 ans à la chute de Saigon. Elle m’a dit plusieurs fois que sa chance c’est d’avoir été acceptée en Suisse car si elle était restée au Vietnam sa vie aurait très certainement été misérable. Elle a pu faire des études en Suisse, fonder une famille, être heureuse et gagner très correctement sa vie. D’avoir une double culture ça ne l’a jamais fait souffrir, elle m’a dit que c’était un très grand avantage. Certains ne voient pas et refusent de voir la chance que le destin leurs a donné.
Elle est complètement libre de retourner savourer son arabité chez elle, parmi les siens.
Quel monde à l’envers pour qu’un tel personnage, au lieu de remercier ceux qui l’ont accueilli, reçu et lui ont meme permit (et sans doute aussi généreusement financé) de devenir une “artiste”, ose encore avoir des revendications… et tout le monde adore et en redemande!
Elle a bien raison de cracher sur nous à Meyrin et à Avignon!
A quand le réveil de cette civilisation masochiste et suicidaire? il ne reste plus beaucoup de temps car ceux qui essuient leurs sales pieds sur nous, sont beaucoup trop nombreux et vont de plus en plus loin sans aucune entrave!
Donc en gros, c’est à nous de d’écouter et s’occuper des problèmes d’intégration/assimilation des étrangers ? La question fondamentale est de savoir pourquoi veulent-ils tous venir chez nous ? Personne ne les retient de rentrer chez eux s’ils sont mal ici. Internet, la parabole leurs permettent maintenant de vivre chez nous comme chez eux, qui plus est, avec le boucher hallal du coin et la mosquée pas si loin,, même sans travailler. En fait, ils vivent ici, comme au bled. In fine, les grands perdants, c’est nous.
Tamara Al Saadi : “Je me réveillais la nuit car je rêvais que j’oubliais des mots en arabe
LA question que l’on est en droit de se poser…POURQUOI n’est-il pas retourné d’où il vient ??? Afin de ne pas “oublier” ses mots en arabe….?!?