Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ce 28 janvier les Occidentaux à ne pas semer la panique au sujet des tensions avec la Russie, accusée par les Etats-Unis notamment d'envisager une invasion de l'Ukraine.
«Nous n'avons pas besoin de cette panique» car «il nous faut stabiliser l'économie» de l'ancienne république soviétique, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'intention des médias étrangers.
«La probabilité de l'attaque existe, elle n'a pas disparu et elle n'a pas été moins grave en 2021», mais «nous ne voyons pas d'escalade supérieure à celle qui existait» l'année dernière, a assuré Volodymyr Zelensky.
Cette panique, combien coûte-t-elle pour notre pays ?
En revanche, si l'on écoute certains médias internationaux et «même des chefs d'Etat respectés», on peut croire «que nous avons déjà une guerre» dans tout le pays, «qu'il y a des troupes qui avancent sur les routes. Mais ce n'est pas le cas», a-t-il poursuivi.
«Cette panique, combien coûte-t-elle pour notre pays ?», s'est-il interrogé.
«Le plus grand risque pour l'Ukraine», c'est «la déstabilisation de la situation à l'intérieur du pays», plutôt que la menace d'une invasion russe, a-t-il également estimé. Si la Russie affirme qu'«elle ne va pas attaquer l'Ukraine», elle «pourrait faire des pas pour le prouver», a-t-il également ajouté au sujet de ces tensions.
Moscou dément les allégations des Occidentaux
Ces déclarations s'inscrivent dans un contexte de vives tensions entre l'Occident et Moscou autour de la sécurité en Europe, une série d'entretiens et de rencontres diplomatiques ayant eu lieu récemment afin de les réduire.
Depuis plusieurs semaines, Washington et certains de ses alliés accusent la Russie d'envisager une invasion du territoire ukrainien, ce que Moscou dément catégoriquement. La Russie, de son côté, exprime ses craintes quant à sa sécurité, liée à l'extension de l'OTAN vers l'est et à la perspective de livraisons d'armements offensifs à l'Ukraine, son voisin. Dans ce contexte, Moscou a proposé à Washington et à l'OTAN des traités prévoyant un renoncement de l'Alliance atlantique à tout élargissement à l'est et un retour à l'architecture sécuritaire construite en Europe après la fin de la guerre froide.
Les Occidentaux refusent à ce jour les exigences russes, invoquant le caractère défensif de l'Alliance atlantique d'une part, et la souveraineté des Etats, devant rester libres de choisir leurs alliances, d'autre part. Or, la Russie fait valoir que les Occidentaux avaient promis verbalement à Moscou à la fin de la guerre froide de ne jamais élargir l'Alliance, promesse mainte fois rompue avec les élargissements successifs de l'OTAN aux pays anciennement dits «de l'Est».
Extrait de: Source et auteur
“La Russie, de son côté, exprime ses craintes quant à sa sécurité, liée à l’extension de l’OTAN vers l’est” : La Russie serait-elle victime d’une intranquillité de conscience à la suite de son invasion de la Crimée ; ceci sans évoquer ses attitudes “un brin perturbatrices” en Tchétchénie,
en Pologne, en République Tchèque ou encore en Estonie (pour ceux qui n’ont pas oublié) ?
Homme lucide et prudent que ce président ukrainien. Il sait bien que sa nation est prise en tenaille entre l’Est et L’Ouest. Et peu importe pour les uns et les autres de le transformer en champ de bataille devenant un champ de ruines…..qui s’étendra sur l’Europe également.
L’occident joue un jeu très dangereux et les élites le savent.
On peut être très très inquiets face à ces élites occidentales qui nous ont déjà prouvé leur NO LIMITES envers leurs peuples. Et ce no limites risque bien de les engager dans un conflit, qu’on pourrait dire presque souhaité, car cela peut représenter une stratégie capable de leur permettre de se refaire “une santé” et de pouvoir continuer, pendant que les peuples seraient déstabilisés par cet éventuel conflit, à ‘imposer définitivement leur tyrannie.
Quand- est-ce que s’achèvera sur cette terre, l’emprise des états par des individus animés par l’avidité, la cupidité et le mépris des peuples? Quand les peuples sauront pratiquer le discernement peut-être? Car ce discernement a cruellement manqué pendant cette période vaccinale, où malgré l’échec des vaccins, malgré les mensonges permanents, certains se précipitent encore vers le vaccin.