Félicien Monnier s’oppose à la loi fédérale sur un train de mesures en faveur des médias, soumise au vote le 13 février.
Pour les partisans de la loi sur les médias, sur laquelle nous voterons le 13 février, sa limitation dans le temps relativise les dangers qu’elle représente. Nous n’acceptons pas cet argument.
L’analyse de l’effet des subventions est déjà planifiée. Elle aura lieu quatre ans après l’entrée en vigueur de la loi. Le Conseil fédéral devra à sa suite soumettre à l’Assemblée fédérale un rapport sur les mesures qu’il préconise pour l’avenir (art. 5 du projet de loi sur l’aide aux médias électroniques). Et nous n’hésiterons pas une seconde à parier que le Conseil fédéral proposera la prolongation, voire l’élargissement des mesures.
«Le paquet de mesures ne pourra pas tenir ses promesses.»
Parce que le paquet de mesures ne pourra pas tenir ses promesses. En cela, les Chambres ont joué un bien mauvais tour à l’électeur. Un exemple s’impose.
À en croire ses partisans, le projet permettra de lutter contre les «fake news». Leur visuel de campagne représente Guillaume Tell (encore lui!) brisant un mur marqué «Fake news».
Il suffit pourtant de se pencher sur la notion de «fake news» elle-même pour comprendre que la loi n’enrayera pas l’intérêt qu’elles suscitent. Leur production croissante ne dépend pas de l’existence ou non d’une presse diverse. Elle découle du durcissement des idéologies et de la brutalité de ceux qui les appliquent, quel que soit leur bord politique. Donald Trump autant qu’Emmanuel Macron sont des objets de désinformation. Le retour des politiques de puissance des États ou l’importance colossale d’intérêts économiques produisent aussi de la désinformation.
Ses canaux de diffusions sont aujourd’hui les réseaux sociaux et des sites internet douteux et anonymes. Ceux-ci échappent pourtant totalement au projet de loi. Mais il y a plus.
L’adhésion et la sensibilité aux «fake news» sont distinctes de leur production. Comme pour le complotisme, cette adhésion découle d’une rupture de la confiance des citoyens pour les institutions, les médias, les politiques. On ne peut exclure que l’impressionnante et répétitive couverture médiatique accordée aux questions de genre ou d’écologie suscite à la longue une lassitude prompte à glisser vers la méfiance. Il y a trois ans, 30% du peuple suisse avait rejeté «No Billag». Cette proportion n’aurait-elle pas augmenté?
Méfiance croissante
L’État, même en Suisse, est l’objet d’une méfiance croissante. Qu’il subventionne directement des médias aggravera cette crise de confiance. Dans quatre ans, à l’heure de réévaluer le paquet de mesures, la consommation de «fake news» n’aura pas baissé. C’est une certitude.
Le Conseil fédéral viendra alors nous expliquer que les mesures de 2022 avaient «manqué d’ambition». Il réclamera de nouveaux milliards, de nouvelles centralisations. Et comme la loi aura préalablement créé des dépendances économiques, encore moins de personnes oseront s’y opposer.
Refuser le train de mesures en faveur des médias est le seul moyen d’empêcher que ne s’enclenche cet engrenage d’étatisme fédéral.
Pour les partisans de la loi sur les médias, sur laquelle nous voterons le 13 février, sa limitation dans le temps relativise les dangers qu’elle représente. Nous n’acceptons pas cet argument.
L’analyse de l’effet des subventions est déjà planifiée. Elle aura lieu quatre ans après l’entrée en vigueur de la loi. Le Conseil fédéral devra à sa suite soumettre à l’Assemblée fédérale un rapport sur les mesures qu’il préconise pour l’avenir (art. 5 du projet de loi sur l’aide aux médias électroniques). Et nous n’hésiterons pas une seconde à parier que le Conseil fédéral proposera la prolongation, voire l’élargissement des mesures.
«Le paquet de mesures ne pourra pas tenir ses promesses.»
Parce que le paquet de mesures ne pourra pas tenir ses promesses. En cela, les Chambres ont joué un bien mauvais tour à l’électeur. Un exemple s’impose.
À en croire ses partisans, le projet permettra de lutter contre les «fake news». Leur visuel de campagne représente Guillaume Tell (encore lui!) brisant un mur marqué «Fake news».
Il suffit pourtant de se pencher sur la notion de «fake news» elle-même pour comprendre que la loi n’enrayera pas l’intérêt qu’elles suscitent. Leur production croissante ne dépend pas de l’existence ou non d’une presse diverse. Elle découle du durcissement des idéologies et de la brutalité de ceux qui les appliquent, quel que soit leur bord politique. Donald Trump autant qu’Emmanuel Macron sont des objets de désinformation. Le retour des politiques de puissance des États ou l’importance colossale d’intérêts économiques produisent aussi de la désinformation.
Ses canaux de diffusions sont aujourd’hui les réseaux sociaux et des sites internet douteux et anonymes. Ceux-ci échappent pourtant totalement au projet de loi. Mais il y a plus.
L’adhésion et la sensibilité aux «fake news» sont distinctes de leur production. Comme pour le complotisme, cette adhésion découle d’une rupture de la confiance des citoyens pour les institutions, les médias, les politiques. On ne peut exclure que l’impressionnante et répétitive couverture médiatique accordée aux questions de genre ou d’écologie suscite à la longue une lassitude prompte à glisser vers la méfiance. Il y a trois ans, 30% du peuple suisse avait rejeté «No Billag». Cette proportion n’aurait-elle pas augmenté?
Méfiance croissante
L’État, même en Suisse, est l’objet d’une méfiance croissante. Qu’il subventionne directement des médias aggravera cette crise de confiance. Dans quatre ans, à l’heure de réévaluer le paquet de mesures, la consommation de «fake news» n’aura pas baissé. C’est une certitude.
Le Conseil fédéral viendra alors nous expliquer que les mesures de 2022 avaient «manqué d’ambition». Il réclamera de nouveaux milliards, de nouvelles centralisations. Et comme la loi aura préalablement créé des dépendances économiques, encore moins de personnes oseront s’y opposer.
Refuser le train de mesures en faveur des médias est le seul moyen d’empêcher que ne s’enclenche cet engrenage d’étatisme fédéral.
source: https://www.24heures.ch/non-a-lengrenage-etatiste-de-la-loi-sur-les-medias-533360120988
Ce sont les SELISBOLFA (socialo-écolo+lgbtx-islamo-bolchévo-fascistes ) A LA MANOEUVRE, derrière cette CONSPIRATION MONDIALISTE INSPIRÉE PAR LA “FAMILLE” SOMMARUGA. On peut ainsi mieux comprendre toutes les conspirations mondialistes communistes qui transpirent derrière les unanimités de façade résultant de ces BESOINS INFLATIONNISTES DE CAPITAUX POUR CORROMPRE PRIORITAIREMENT LES MÉDIAS.
Et la meilleure PREUVE NOUS EST DIVULGUÉE PAR CELUI QUI A FABRIQUÉ LA PETITE PESTE ANTIFA : GRETA THUNBERG. Voyez comment des capitalistes communistes nous manipulent en consultant son carnet d’adresses professionnelles ! https://www.blick.ch/fr/news/monde/il-a-decouvert-licone-du-climat-greta-thunberg-doit-enfin-prendre-ses-responsabilites-id17049608.html … ET N’OUBLIEZ PAS QUE DANS LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’UBS, il y a les communistes Chinois…
http://www.blick.ch/fr/news/suisse/selon-un-nouveau-sondage-ce-serait-non-a-laide-aux-medias-id17165108.html