Pour éviter une situation de bigamie, l’acquisition de la nationalité française par mariage est refusée à une Marocaine dont le mari français est déjà marié au Maroc

post_thumb_default

 

Une Marocaine s’est vue refuser la nationalité française, au motif que son mari est en situation de bigamie. Selon la décision de la Cour de cassation, pour devenir français par le mariage, il ne faut pas que l’un des deux époux soit en situation de bigamie.

C’est visiblement le cas pour cette Marocaine, qui avait demandé à devenir française par son mariage avec un Français. Mais son mari, qui était lui-même originaire du Maroc, l’avait épousée en France sans avoir encore rompu un précédent mariage conclu au Maroc. Il se trouvait donc en situation de bigamie.

Pour l’acquisition de la nationalité par un époux, la loi exige que « la communauté de vie tant affective que matérielle n’ait pas cessé entre les époux depuis le mariage », a précisé la Cour, selon laquelle il n’y a pas de communauté de vie affective entre les époux dès lors que l’un est marié deux fois. Justifiant sa décision, le parquet a fait savoir que les époux s’obligent à une communauté de vie lors de leur mariage et qu’il s’agit d’un « élément de la conception monogamique française du mariage ».

bladi

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.