Le président serbe accuse le Premier ministre australien de «maltraiter» Novak Djokovic

post_thumb_default

 

L'affaire Djokovic continue à animer les relations diplomatiques entre la Serbie et l'Australie. «Pourquoi le maltraitez-vous, pourquoi vous en prenez-vous non seulement à lui, mais aussi à sa famille et à toute la nation ?», s'est insurgé ce 14 janvier le président serbe Aleksandar Vucic sur Instagram, en s'adressant au Premier ministre australien.

Les commentaires du président serbe interviennent quelques heures après que l'Australie a de nouveau annulé le visa du numéro un mondial, le menaçant d'un retour dès le 15 janvier en rétention, où il a déjà passé plusieurs jours après être entré en Australie sans respecter l'obligation d'être vacciné contre le Covid-19. 

Un entretien avec les services de l'immigration australiens est prévu le 15 janvier au matin à ce sujet, à deux jours du début de l'Open d'Australie où le Serbe espère conquérir un dixième titre et un 21e Grand Chelem, ce qui serait un record.

«Si vous vouliez interdire à Novak Djokovic de remporter un dixième trophée à Melbourne, pourquoi ne l'avez-vous pas renvoyé immédiatement, pourquoi ne lui avez-vous pas dit qu'il était impossible d'obtenir un visa pour votre pays ?», a demandé Aleksandar Vukic. Avant de conclure : «Novak, nous sommes à tes côtés !»

Le président serbe avait déjà apporté son soutien au joueur dès le début de l'affaire en qualifiant de «chasse aux sorcières politique» la rétention de la star du tennis mondial.

«Nole» avait vu son visa annulé une première fois à son arrivée à Melbourne le 5 janvier et avait été placé dans un centre de rétention.

Ses avocats avaient alors obtenu d'un juge qu'il rétablisse son visa et ordonne sa libération immédiate le 10 janvier. Mais le ministre de l'Immigration a finalement annulé à nouveau son visa le 14 janvier en vertu de son pouvoir discrétionnaire. Une décision prise «sur des bases sanitaires et d'ordre public», a précisé le ministre.

Novak Djokovic a admis avoir rempli incorrectement sa déclaration d'entrée en Australie et n'avoir pas respecté les règles d'isolement après avoir été testé positif au Covid-19 en décembre. Une contamination dont il espérait qu'elle lui permettrait de bénéficier d'une exemption pour entrer en Australie sans être vacciné.

Novak Djokovic a plaidé «l'erreur humaine» pour expliquer comment une mauvaise case dans son formulaire d'entrée avait été cochée.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

2 commentaires

  1. Posté par Sergio le

    La Grande Serbie n’a jamais paru sympathique à personne, son Premier ministre actuel ne faillit pas à la règle. Leurs champions n’auront jamais l’aura d’un Federer ou d’un Nadal. Quoi qu’en disent les réformateurs et destructeurs de l’existence, la notoriété, le port de tête ou la distinction n’est pas une opinion.

  2. Posté par Madeleine Poy le

    Qu’il entre enfin chez lui.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.