Grand débat RTS: par souci d’inclusivité, faut-il rebaptiser les fêtes de Noël?

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RTS - Renaud Malik : Des marchés de Noël rebaptisés "Marché d'hiver", "Fantastique décembre": y a-t-il une guerre contre Noël?

Participants au débat:

- Renaud Malik, journaliste RTS

Jean-Baptiste Lipp, pasteur, président de la Conférence des Églises réformées romandes,

Yohan Ziehli, juriste, vice-président de l'UDC VD,

Ilias Panchard, ancien co-président des Jeunes Verts, qui dit venir d'une famille musulmane du Valais, son père s'étant converti à l'islam.


Carla Montet: Résumons ce débat inégal, avec trois représentants de la vision "progressiste", contre Yohan Ziehli, le seul VRAI chrétien ici, à notre sens.

Les questions biaisées du journaliste définissent la direction que le débat doit prendre: surtout ne pas dire quelle est la religion qui pose problème, qui ne doit pas être offensée, critiquée, surtout éviter les dérapages d' ***phobes, ou de rechercher les racines du mal sur le terrain de la religion "de paix et d'amour".
Avec un rythme soutenu, nos médias et d'autres spécialistes subventionnés nous démontrent scientifiquement que notre peur est irrationnelle:
dernier exemple en date le 23 décembre 2021: TDG, 24heures, Virginie Lenk:
Sondage européen - "En Suisse comme en Europe, les migrants continuent à faire peur".
C'est une vaste enquête qui démontre que nos inquiétudes xénophobes sont sans fondement; nous craignons une hausse de la violence alors que la criminalité est en baisse. Tout ceci serait dû à la médiatisation excessive des crimes, lorsque les auteurs sont des étrangers.
Et que les gueux sachent qu'en plus d'être xénophobes, ils sont ingrats, car les migrants peu qualifiés occupent les emplois dont personne ne veut.
Bien que les commentaires ne confirment pas ces conclusions, soyons certains que nos médias vont s'y atteler pour que le peuple soit mieux rééduqué.

Et que dire du pasteur Lipp wokisé, qui n'est plus porteur du message du Christ mais nous ressert la soupe multiculturaliste d'un vivre-ensemble hors du réel?
Il y a une réalité que les pays multiculturalistes vivent  tous les jours, mais qui n'est jamais évoquée sur les ondes de la RTS, la réalité censurée, la voici:

Vous pouvez hurler n'importe où, dans les pays multiculturalistes, que Jésus est grand, que Moïse est grand, que Bouddha ou Brahma sont grands, personne ne s'en inquiétera.
Mais si quelqu'un crie "Allah Akbar", c'est la panique immédiate et c'est le sauve qui peut.

Ici, le problème de fond traité est le suivant: l'écrasante majorité des musulmans sur notre sol se sont eux-mêmes «invités» chez nous. Et ils ont revendiqué un accueil correspondant aux normes suisses. Mais maintenant, lorsque des problèmes se présentent, c'est à nous de nous adapter à eux. C'est à nous, nous les accueillants, de veiller à ce que nos coutumes ne heurtent pas trop la sensibilité de ces  «invités».

Comme l'islam est incompatible avec notre civilisation, plus le temps passe et moins nous nous sentons encore chez nous. Alors qu'à l'inverse, à force d'inclusivité obligatoire, ces «invités» s'y sentent de plus en plus chez eux.

Presque partout où l'islam s'est installé, la perte des libertés a suivi, accompagnée d'atrocités. La diabolisation de ceux qui osent dire cela n'y change rien, elle instaure simplement une autocensure par la peur.

Cet exemple d'effacement de Noël, est parfaitement représentatif pour illustrer comment nos racines sont déconstruites petit à petit avec l'accroissement des populations musulmanes en Suisse et en Europe.

Schopenhauer, 1788 - 1860, philosophe allemand: "Le Coran, ce méchant livre, a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire pendant 1200 ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d’hommes; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d’affronter des guerres sanglantes, et d’entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre forme du théisme.
Je n’ai pu y découvrir une seule idée un peu profonde." (Le Monde comme Vouloir et comme Représentation, 1844, Suppléments, XVII).

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Résumé du débat RTS:

Renaud Malik, journaliste RTS: Est-ce que ce n'est pas incroyable l’ampleur de la polémique autour de ce texte
Pourquoi, selon vous, demande Renaud Malik à Ilias Panchard, cela a-t-il pris de telles proportions?

Ce texte n'est qu'une recommandation; Renaud Malik et Ilias Panchard se mettent d'accord, tout en mentionnant que Berlusconi (le maudit) a été offusqué. Les deux sont d’emblée d'accord, il faut être inclusif.

Ilias Panchard: Un certain nombre de mouvements ou de partis politiques actuellement en Europe ne sont plus tellement majoritaires au niveau culturel.

Yohan Ziehli explique qu'il y a dix ans, il était choqué, aujourd'hui, il est atterré. Et YZ nomme cette démarche: la cancel culture, qui cherche à exclure tout ce qui touche à l'histoire et à la culture occidentales.

Et voici la différence entre cancel culture et christianisme:

Alors que le christianisme se définit comme l'amour du prochain, la cancel culture ne se définit que par le rejet de soi-même et des siens.

Par conséquent, une idéologie qui est fondée sur le rejet d'un groupe, quel qu'il soit, ne peut finir que par la radicalisation, vers quelque chose d'autoritaire.

Renaud Malik insiste: En quoi le fait de prendre en compte la diversité, d'avoir à l'esprit que son interlocuteur ne fête pas forcément Noël, en quoi c'est du rejet, de l'exclusion?

Yohan Ziehli: Il n'y a aucune autre civilisation qui est arrivée à ce genre de débat, c'est le fruit de notre histoire judéo-chrétienne.

Ici, on ne parle pas d'inclusion mais de la destruction de nos racines.

 

Renaud Malik: C'est vraiment une guerre contre Noël?

Jean-Baptiste Lipp (sur un ton pédant): Ça peut être ressenti comme une guerre contre Noël. Même à l'église on n'a plus le courage de dire Joyeux Noël, on dit Joyeuses Fêtes.

Mais la recommandation d'éviter les prénoms trop connotés chrétiens comme Marie ou John (sic!), trop connotés comme religieux ou chrétiens, inquiète davantage le pasteur.

En ce qui concerne le terme Noël, c'est plutôt un malaise qu'une guerre, qui dure depuis un certain temps. On l'appelle sécularisation. Et puis, on est mal aux entournures avec notre Noël, qui pour moi, au fond, est quelque chose qui se dit au pluriel. Par souci d'inclusivité - on parle beaucoup de langage inclusif aussi - on risque de faire une inclusivité par soustraction, plutôt que par addition. Je crois que nous n'avons pas à avoir honte de cette histoire, de ces traditions, qui se déclinent de manière multiple.

Nous avons à l'assumer, dans le paysage; la question est de savoir où: dans l'espace public ou privé, les crèches et les sapins.

Pas de guerre, mais un malaise par rapport à un Noël dont on a trop peur qu'il soit trop connoté religieux, parce qu'on a peur des religions .(!)

Renaud Malik à Ilias Panchard: Vous pouvez comprendre ce malaise qu'ont les chrétiens de se sentir exclus à travers ces recommandations de la Commission européenne?

Ilias Panchard ne voit pas où est le problème, le gauchiste radical trouve que c'est une bonne solution de ne plus parler de Noël.
L'UE n'est pas responsable du déclin du christianisme, il faut l'assumer.

 

Renaud Malik à Jean-Baptiste Lipp: C'est de plus en plus difficile d'assumer Noël dans une société multiculturelle?

Jean-Baptiste Lipp: Oui. Pas dans les églises, puisque la liberté du culte existe, pour chaque religion. Mais la question délicate, c'est jusqu’où je peux inviter à en parler à l'école, à le célébrer dans un EMS, un hôpital...? Jusqu'où je peux assumer le message chrétien de Noël?

Je parlais d'un Noël au pluriel, à géométrie variable (!). Il faut assumer.
Il faut voir si je peux parler encore de Jésus ou faire un discours à bas seuil, selon les circonstances.

Renaud Malik: Certains hésitent à utiliser le terme de Noël?

Jean-Baptiste Lipp: Oui, on a une gêne, aussi pour d'autres marqueurs de cette identité difficile à assumer.

Jean-Baptiste Lipp a entendu à l'Arzilier (un centre œcuménique) un prêtre orthodoxe de Syrie, où les communautés se souhaitent joyeuses fêtes en nommant la fête, aux juifs, aux musulmans, aux chrétiens, en assumant leurs traditions et en se réjouissant de la fête de l'autre. Et le pasteur souhaite faire de même en Suisse, se souhaiter joyeuses fêtes dans nos religions. Nous ne sommes pas dans une laïcité qui interdit mais qui autorise.

 

Renaud Malik à Yohan Ziehli: Il ne s'agit pas d'avoir honte mais de tenir compte un tout petit peu (!) du fait que notre société est plus multiculturelle et moins christianisée qu'avant.

Yohan Ziehli: Si nous pouvons aujourd'hui avoir ce débat, c'est que nous sommes issus de la religion chrétienne et pas d'une autre. Et nous avons mis le doigt sur une partie du problème. Ces attaques contre Noël sont le symptôme d'un mal-être plus grand.
Ce mal, c'est une offensive générale contre tout ce qui peut être rattaché au christianisme, comme part de l’identité occidentale. Ça, c'est le réel ennemi des partisans de la culture woke.
Et toutes les valeurs que les wokes défendent sont issues de notre tradition judéo-chrétienne. C'est-à-dire qu'il n'y aurait pas de liberté religieuse sans le christianisme, ni égalité des sexes, des genres, ni de démocratie, ni d'état de droit. Toutes ces valeurs sont issues d'un cheminement qui s'est fait sur la base du développement de notre société judéo-chrétienne.

Yohan Ziehli met en garde les wokistes car le jour où le christianisme disparaîtra, il n'y aura plus personne pour les défendre. Nous sommes dans un mouvement de grande importance pour l'avenir de notre société, de nos sociétés, il faut faire aujourd'hui des choix pour demain.

 

Renaud Malik à Ilias Panchard: Vous avez l'impression que Yohan Ziehli se trompe de combat?

Ilias Panchard: Dans le monde anglo-saxon, on a un rapport plus simple à la religion, avec une communauté hindoue, musulmane, bouddhiste ou autre... Étant grand fan du Moyen-Orient, de son histoire, il est plus "là-dedans": la grande époque du Caire, de Bagdad, de Beyrouth. On a un peu ce mélange des religions.

Là où nous nous trompons de combat, c'est qu'on est maintenant face à un certain nombre de défis tout autres: on est sur la préservation des acquis démocratique, la préservation du climat ou de l'égalité. On doit tenir compte qu'une majorité des gens déclarent ne pas croire en Dieu, ne se réclament pas d'une religion, actuellement, c'est un fait, il faut tenir compte des gens qui ne se rattachent plus culturellement à une religion.

Renaud Malik: On a souvent entendu des musulmans dire qu'ils aiment Noël, parce que c'est un moment de l'année où il y a de la joie, de la convivialité. Est-ce que Noël n'est pas déjà une fête très inclusive?

Ilias Panchard: Oui, parce que Noël est devenu une fête culturelle et commerciale.
Moi-même je viens d'une famille musulmane valaisanne, père converti à l’islam. On a toujours fêté Noël en Valais, ça ne posait problème à personne. Pour 50% des gens non rattachés au christianisme, c'est un moment pour se rassembler et vivre ensemble.

 

Jean-Baptiste Lipp: Oui, pour moi Noël,  c'est une fête inclusive, définitivement, qui doit inclure aussi la pluralité à Noël. Je m’inscris en faux contre une guerre contre les faux Noëls, consuméristes, car après tout, je fais aussi mes cadeaux. On doit vivre Noël sur un mode pluriel, ne pas avoir honte du message fondateur, de la fête du Noël chrétien, même si les fêtes de fin d'année existaient déjà avant la récupération par le christianisme des fêtes du solstice.

 

Renaud Malik à Yohan Ziehli: Vous n’employez sûrement pas beaucoup le mot "inclusif", mais est-ce que vous pourriez dire que Noël est une fête inclusive?

Yohan Ziehli: On doit le dire. Noël, au moins dans son acception chrétienne, c’est le symbole de l’inclusion, le moment où Dieu se fait homme pour être proche de tout un chacun, tel qu'il est. Il vient chez nous pour nous accepter tous et toutes tels que nous sommes, nous appeler à lui et nous sauver, non par nos actes mais par sa grâce. En s'attaquant à ce symbole-là on remarque que le vrai but n'est pas de demander plus d'inclusion, mais d’exclure une nouvelle facette de notre identité. En réalité, ces gens n’ont que faire de la fête en question, ces gens ont tout à faire de la signification qu’elle a comme part de notre identité.

Renaud Malik: remercie les participants. Qu’est-ce qu’on doit se souhaiter, Ilias Panchard?

Ilias Panchard: Joyeuses Fêtes; Joyeux décembre; Bonne année 2022;
... Et Joyeux Noël.

Source: https://www.rts.ch/audio-podcast/2021/audio/le-grand-debat-noel-une-fete-qui-derange-25788024.html

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P.S: Nous saluons l'analyse à contre-courant de Yohan Ziehli sur la cancel culture, car si la RTS en parle, c'est pour mieux nier le problème.


Yohan Ziehli a fait le témoignage d'un vrai chrétien qui vit sa foi en profondeur, mais même lui était bien obligé de s'autocensurer par crainte d'être accusé d’islamophobie. Malheureusement, il n'a pas parlé des persécutions terribles que subissent les minorités chrétiennes dans des pays musulman.

Et s'il avait réagi comme Bercoff face aux journalistes insupportables, cela aurait été sa dernière invitation à la RTS.


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Charles de Foucauld 1858-1916 " Des musulmans peuvent ils être réellement français ? D'une manière générale, non. Le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie, et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui, musulman, ou ses descendants; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère, sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti, la sagesse l'engage à subir avec calme son épreuve."

2 commentaires

  1. Posté par bonardo le

    Cela fait belle lurette que je ne suis plus chez moi et cela est triste .
    Il nous faut constamment subir un manque de respect ,d`éducation ,de politesse ,j`ai déjà déménagé à plusieurs reprises car impossible de pouvoir vivre en harmonie avec des personnes avec des coutumes différentes de ce que nous pratiquons en Suisse.
    Il nous faudra certainement re déménager à nouveau ,car mes voisins ne sont pas éduqués ,du bruit tard la nuit ,la famille qui vient en vacances avec les enfants et bien entendu ne vont jamais au lit à une heure convenable ,mais le matin comme par chance tout est calme car Dodo non sincèrement ral bol un jour viendra ou nous allons péter un plomb .
    A bon entendeur salut.

  2. Posté par antoine le

    Faut-il renommer la RTS ?
    – RTSocialiste, diffuseur de propagande, médias ”aux ordres”, etc …
    Noël restera Noël dans le cœur des Chrétiens !
    Joyeux Noël !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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