Censure, sectarisme… L’université française, le laboratoire des fous

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Censure, sectarisme… L’université française, le laboratoire des fous

L'affaire de Sciences Po Grenoble révèle un enseignement supérieur soumis à la censure, au sectarisme et aux délires progressistes. Récit d'une dérive. Alors que Klaus Kinzler, l'enseignant de Sciences Po Grenoble, vient d'être suspendu par sa direction, nous republions cet article paru le 19 mars 2021.
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À la moindre contrariété, les étudiants les plus militants manifestent, bloquent, insultent ou appellent à la censure. Photo © Denis Charlet / AFP

Trente-cinq ans d’enseignement paisible, puis la bascule. Klaus Kinzler a eu le malheur de récuser la pertinence scientifique du terme d’“islamophobie”, le voilà accusé d’islamophobie. Et, bien sûr, de fascisme. Avant lui, Sylviane Agacinski, Alain Finkielkraut, François Hollande (!) s’étaient vu refuser l’accès à l’université par des étudiants peu soucieux de se frotter à la contradiction. Pièces de théâtre annulées, conférences empêchées, professeurs placardisés… La censure n’est pas nouvelle. La décapitation de Samuel Paty aura quand même réveillé des consciences assoupies : cette fois-ci, le professeur peut compter sur quelques soutiens publics. D’autres persistent à nier.

Jean Sévillia, lui, n’est pas franchement étonné, qui signait un livre intitulé le Terrorisme intellectuel il y a vingt et un ans… Aujourd’hui très éloigné du monde universitaire, il convoque pourtant le souvenir de ses propres années de fac : « Le variant est l’idéologie dominante, l’invariant réside dans les méthodes employées pour la défendre. » À l’époque, les affrontements physiques sont quasiment quotidiens dans le Quartier latin, et les tentatives d’ostracisme omniprésentes. « On retrouve les vieilles méthodes efficaces de l’antifascisme : mensonge, amalgame, diabolisation et stigmatisation », développe le journaliste. Stalinisme, tiers-mondisme, marxisme, antiracisme, européisme… Les sujets changent mais quiconque s’interpose est déclaré fasciste. Sévillia concède cependant une différence de taille : « À l’époque, le professeur pouvait demander à l’élève estampillé fasciste de dérouler ses arguments dans l’amphithéâtre. » Les élèves lisent alors, le débat est encore possible.

Les nouveaux révolutionnaires ne font même plus semblant de débattre ; débattre, c’est déjà accorder le point à son adversaire.

Un bond dans le temps et l’on se retrouve dans la très progressiste université d’Evergreen, aux États-Unis. Entre-temps, la French theory s’est exportée outre-Atlantique. C’est sur ce campus que...

Un commentaire

  1. Posté par poulbot le

    Depuis mai 68 , le système éducative français dans sa totalité est aux mains des idéos de gauche et d’extrême gauche , ce qui leurs permets de formater les enfants de leur entré dans le monde scolaire jusqu’à leur sortie , afin que ces derniers deviennent de bon petit soldat aux ordres afin de propager les ideo mortifier allant contre toutes les libertés.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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