Interview de P. Szijjártó, ministre des affaires étrangères hongrois, qui répond ici à une question du journaliste concernant le rapport de "Freedom House" sur le manque de démocratie en Hongrie, selon lequel il y a eu tellement de violations de la démocratie que ce pays ne correspond plus aux critères d'un  pays démocratique. (traduction libre)

Szijjartó: Je m'en fiche. Parce que ce n'est pas à Freedom House, une ONG d'extrême gauche, de juger la démocratie hongroise. Freedom House hait la politique de la Hongrie.

Aucun de ces activistes de Freedom House n'a lutté pour notre indépendance, pour notre souveraineté, c'était à nous de nous battre contre les occupants, c'était à nous de nous battre pour notre liberté, c'était à nous de nous battre pour la souveraineté de notre pays. Le Premier Ministre qui dirige actuellement notre pays a été la première personnalité politique à être suffisamment courageuse pour faire partir les troupes soviétiques de notre pays. Donc, juger la démocratie hongroise n'est pas le boulot des activistes de Freedom House. D'ailleurs, cette organisation est biaisée politiquement, donc leur communiqué n'a pas de sens, car il ne s'appuie pas sur les faits mais sur des déclarations politiques. Ils sont "super-gauchistes" et ils haïssent ce que nous faisons dans notre pays. Et comme ils ne sont pas sur les registres électoraux hongrois, ce qu'ils disent n'a aucune importance.

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Albert Coroz: Que nous envions la Hongrie pour sa liberté d'esprit! Pour avoir un ministre qui balaye d'un revers de main ces ONG, que nous surnommons "Organisations Nuisibles des Gauchistes".

Hélas, en Suisse, le putsch des ONG est bien réel; nos journalistes, - et en tête de liste la RTS, - ne cessent de valider les rapports culpabilisants des ONG gauchistes, dès que ces dernières éternuent.
Ce genre de rapport ferait grand bruit en Suisse, et aucune personne n'aurait le droit de s'exprimer dans nos médias pour contester ces rapports politiquement biaisés. 

La "micropuce" implantée dans la tête des Suisses répètent:
Les ONG, c'est notre ADN. La Suisse n'existe que par elles. C'est à elles d'imposer au peuple le niveau auquel la barre dot être mise pour que la tradition humanitaire de la Suisse soit respectée.

Et leur tyrannie idéologique nous fixe des objectifs toujours plus nuisibles à notre économie, notre compétitivité, notre souveraineté. Pour ces redresseurs de torts professionnels, il y aura toujours un pays (européen du Nord) plus progressiste, plus généreux, plus féministe, plus égalitaire, plus accueillant... que nous devrions impérativement rattraper.

Parallèlement, le peuple n'entend jamais un mot concernant le fait qu'il n'y a pas de pays au monde qui soit davantage sous l'emprise de ces lobbys coûteux de la Gauche, que la Suisse.

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RTS: Tout un monde

Un rapport épingle 30 gouvernements pour avoir manipulé l'information en ligne