L’enseigne Monoprix été interpellée sur les réseaux sociaux le 12 septembre au sujet de bouteilles de smoothies présentant l’inscription anti-policière «ACAB», ce qui signifie en français : «Tous les flics sont des bâtards». Plusieurs slogans anti-système et autres graphismes équivoques figuraient également sur le packaging de ces produits.
«Trouvé chez Monoprix nation, un smooties true fruit affichant sans ambiguïté, entre d'autres messages et dessins plus ou moins orduriers, un message anti-flics ACAB sur son édition "Rentrée 2021"», a ainsi tweeté un consommateur.
Trouvé chez @Monoprix nation, un smooties @truefruits affichant sans ambiguïté, entre d'autres messages et dessins plus ou moins orduriers, un message anti-flics #ACAB sur son édition "Rentrée 2021" pic.twitter.com/eyffUf0uY7
— Jean-Robert (@Jean_Robert_29) September 12, 2021
En sus des internautes, le syndicat policier Alliance a également réagi en accusant Monoprix de faire «son beurre sur la haine anti-flic» et que ce «smoothie de la honte» était un «parfait mode d’emploi pour détruire les relations Police-Population».
Quand une marque de jus de fruits fait son "beurre" sur la haine anti-flic 🤬
➡️ Le parfait mode d'emploi pour détruire les relations Police-Population @GDarmaninpic.twitter.com/afyR3pkKGr— ALLIANCE PN (@alliancepolice) September 13, 2021
Face à la déferlante de messages indignés, l'enseigne Monoprix a réagi dès le premier tweet dans la soirée du 13 septembre en annonçant que les produits avaient été retirés des rayons : «Comme vous, nous ne tolérons pas ce type de messages sur des produits référencés dans notre enseigne. Nous avons donc alerté le fournisseur concerné et procédons au retrait du produit dans les meilleurs délais…»
Bonjour, comme vous nous ne tolérons pas ce type de messages sur des produits référencés dans notre enseigne. Nous avons donc alerté le fournisseur concerné et procédons au retrait du produit dans les meilleurs délais. Merci pour votre message !
— Monoprix (@Monoprix) September 13, 2021
Contactée par BFMTV, l'enseigne a simplement précisé ne pas vouloir communiquer davantage à ce stade.
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