«Mariage pour tous»: le débat entre Olga Baranova et Yves Nidegger

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Le Temps (vidéo 24:37)

Progrès nécessaire pour «mettre fin à une discrimination» ou prétexte «pour accéder à la procréation assistée»? Les Suisses voteront le 26 septembre sur une modification du Code civil permettant l’union des personnes du même sexe. «Le Temps» a reçu, dans ses nouveaux locaux de Genève, Olga Baranova, directrice de la campagne nationale en faveur du mariage pour tous, et Yves Nidegger, conseiller national (UDC/GE) et opposant au projet. Un débat animé par Boris Busslinger.

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Albert Coroz:  Très probablement, les Occidentaux sous-estiment grandement la puissance de frappe du KGB, qui a survécu à la chute de l'URSS, alors que son travail de sape pour que l'empire prenne sa revanche n'a jamais cessé.

Il y a une grande partie de naïveté dans cet aveuglement des Occidentaux, venant probablement de la vision utopique des gauchistes, à croire que du jour au lendemain les ennemis peuvent devenir des amis.

La responsable de l'initiative "Mariage pour tous", Olga Baranova, est la fille d'un physicien nucléaire formé par l'URSS et qui travaillait à l'Institut unifié de recherches nucléaires

Notons que le nucléaire était (est) la branche la plus sensible, la plus surveillée : seule l'élite des élites, seuls les plus loyaux sont admis à y travailler.

Chute de l'URSS, et l'année suivante, la famille Baranov débarque en Occident, puis en Suisse, le père est engagé au CERN.
Dix ans plus tard, leur fille Olga milite pour la Jeunesse socialiste et travaille d'arrache-pied pour déconstruire certains fondements de nos sociétés.
Nous vous invitons à lire entre les lignes et à vous demander si le CERN a bien fait d'engager un brillant ingénieur ex-soviétique quelques mois après la chute de l'URSS...

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Nous savons qu'un mariage sur deux se termine en divorce, que c'est encore pire parmi les unions libres. Parmi les couples homosexuels, l'instabilité des relations est encore plus marquée. 
La durée actuelle des Pacs en Suisse semble être de 2 ans et demi; ce qui revient pour l'enfant à changer de parents plusieurs fois jusqu'à sa majorité.

Imaginons le nombre de "parents" et de frères et sœurs que les enfants de ces couples doivent adopter jusqu'à leur majorité, et sur quelle enfance instable et chaotique ils doivent se construire. Cela ne fera que s'aggraver encore en cas de "Oui" au mariage pour tous.
Le résultat de ces dons de "petites graines", ne serait-ce pas au final du grain pour les psychiatres?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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