20 août 2021 Robert Spencer
On attend toujours que quelqu'un élève sa voix au nom de ce qu'on appelait autrefois le "monde libre", et si une chose est devenue claire ces derniers jours, c'est que ce ne sera pas Joe Biden.
Et alors même que le Parlement britannique condamnait Biden pour sa gestion catastrophique du retrait d'Afghanistan, le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est surpassé en expliquant ce que les talibans doivent faire pour gagner en légitimité aux yeux de l'establishment mondial: respecter "les normes internationales reconnues sur les droits de l'homme et l'inclusion".
Bref, tout ce que les talibans ont à faire est de cesser d'être ce qu'ils sont et de devenir tout autre chose, quelque chose qu'ils méprisent et rejettent clairement. Pense-t-on sérieusement qu'ils vont le faire ?
Johnson n'a pas été le premier à émettre cette demande ridicule.
Le porte-parole du département d'État de Biden, Ned Price, l'avait précédé lundi, citant une déclaration de l'ONU appelant à "une cessation immédiate de toutes les hostilités et à la création, par le biais de négociations inclusives, d'un nouveau gouvernement uni, inclusif et représentatif - y compris avec la pleine participation, égale et significative des femmes".
Price a même évoqué la possibilité d'une reconnaissance du gouvernement taliban par les États-Unis s'il "défend les droits, n'abrite pas de terroristes et protège les droits des femmes et des filles".
Les talibans ont répondu mardi en affirmant qu'ils respecteraient les droits des femmes et des filles, "dans les limites de l'islam", puis ils ont démontré où étaient ces limites en exécutant une femme pour le crime de ne pas porter une burqa.
[…] Price et ses collègues ne semblent pas avoir la moindre idée du fait que les talibans fonctionnent sur un système de valeurs entièrement différent de celui de l'Occident laïc.
Ce même mardi, dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre pakistanais Imran Khan, qui sait très bien ce que les talibans pensent des femmes et partage probablement bon nombre de leurs vues,
Boris Johnson a dit que "la légitimité d'un futur gouvernement taliban dépendrait du fait qu'il respecte les normes internationalement reconnues en matière de droits de l'homme et d'inclusivité."
Or il est ridicule d'appeler le régime taliban, qui est l'incarnation même du rejet de la démocratie laïque et libérale, à faire un virage à 180° pour devenir une démocratie laïque et libérale.
Et d'abord, qu'est-ce qui fait croire à Price et à Johnson que les talibans se soucieront de ce qu'ils diront?
Croient-ils vraiment que les talibans recherchent si désespérément l'approbation internationale qu'ils décideront tout à coup de remplir leur gouvernement de femmes, d'hommes qui pensent qu'ils sont des femmes et d'autres personnes qu'ils ont plutôt pour habitude de jeter du haut des immeubles?
Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch
Totalement d accord avec J-F Morf,
Ce qui fait incroyablement pitie , c est dconstater l immense naivete de tant de politiciens qui semblent nes ce matin, ne connaissant meme pas la signification du mot “islam”et ne sachant non plus ce qu est la “taquya”, donc soumission pour le 1er et le pouvoir des plus grands mensonges envers tous les “infideles” pour le second , choses qu on devrait entendre sur tous les medias traditionels !
c’est le nouveau sujet de franche rigolade des talibans !
De toute façon, on ne peut accorder aucune crédibilité à tout ce que les mahométans signent, à cause de leur taqiya imposée par le Coran. Donc inutile de discuter, ils ne comprendront que après une bombe atomique sur la Mecque, qui leur prouvera que Allah (=Satan) ne les protège pas.
Les talibans et le respect des droits de l’Homme …. il y en a qui sont de doux rêveurs … !!
Égalité ”homme-femme”, on n’entend aucun discours des féministes.
Pourtant ce serait le bon moment.
Et bien non, rien, muet, zéro !
Il faut croire que les femmes afghanes n’en valent pas la peine.
Cette fois c’est certain, les politiciens occidentaux vivent sur une autre planète.