La Suède est première en Europe pour le nombre de décès par arme à feu

La Suède est première en Europe… pour le nombre de décès causés par arme à feu. Le taux suédois est deux fois et demie supérieur à la moyenne européenne. La grande majorité des victimes sont des hommes âgés de 20 à 30 ans. Par le passé, le pays ne connaissait pas du tout de tels chiffres. L'immigration est en cause, même si la police ne divulgue pas officiellement l'identité des victimes.

Fin mai, un affrontement entre une centaine de jeunes immigrés originaires de pays d'Afrique et du Moyen-Orient a éclaté dans la banlieue de Göteborg, la deuxième ville de Suède.

Dans une épicerie, un homme a été tué d'une balle à l'arrière de la tête. Puis il y a eu la mort violente d'un policier à  Biskopsgården. Quelques jours plus tard, un homme a été assassiné dans un salon de coiffure de Frölunda. Ces deux quartiers se trouvent également dans la banlieue de Göteborg.

Il y a deux semaines, deux jeunes enfants ont survécu à des tirs croisés entre bandes rivales dans une banlieue de Stockholm.

Le dernier incident ne date que de quelques jours. Au moins trois personnes ont été gravement blessées lors d'une fusillade dans la ville de Kristianstad, dans le sud de la Suède. Deux hommes âgés de 20 et 30 ans ont été blessés, ainsi qu'une passante de 60 ans.

Le plus haut taux de meurtres par arme à feu

Selon un récent rapport du Conseil national suédois pour la prévention du crime, la Suède a connu le plus grand nombre de décès par arme à feu en Europe depuis 15 ans. Sur la base d'une analyse des données de 22 pays européens fournies par Eurostat et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Klara Hradilová-Selinová, chercheuse au Conseil, a calculé que la Suède occupe la première place. La plupart des victimes sont des hommes âgés de 20 à 30 ans.

Dans la tristement célèbre banlieue de Göteborg, Hjällbo, 70 % des habitants sont nés à l'étranger. Certains analystes voient dans la baisse du nombre de policiers en service dans ce quartier la raison de la hausse de la criminalité. Dans le passé, cependant, ils n'étaient même pas nécessaires.

En 1980, la police de Göteborg parvenait à résoudre les meurtres dans 80 % des cas. Aujourd'hui, ce taux n'est plus que de 20 %.

La police locale n'enregistre pas les suspects de crimes par origine ethnique. Cependant, des fuites révèlent souvent que les participants aux crimes violents ne sont pas d'origine suédoise. Cela se traduit par des guerres de gangs ainsi que par des crimes "d'honneur" censés défendre la réputation de la famille.

Le tournant de 1975

En 1975, le Parlement de Stockholm a décidé que la Suède deviendrait un pays multiculturel et qu'elle serait totalement ouverte à la migration, rappelle Kyösti Tarvainen, professeur à l'université Aalto d'Helsinki. "À cette époque, plus de 40 % des immigrants étaient des Finlandais", a-t-il confié au journal Folkbladet.

"Cependant, la situation a changé depuis lors. En 2019, 88 % des immigrants n'étaient pas des Occidentaux et 52 % étaient musulmans. Il y a donc eu un énorme changement culturel dans la population immigrée."

Si la politique d'immigration suédoise actuelle reste inchangée, les Suédois de souche deviendront une minorité en 2065, a-t-il conclu.

La Suède était autrefois le pays au taux de criminalité le plus bas du monde. "Les troubles sociaux, les voitures incendiées, les attaques contre les secouristes et les émeutes sont récurrents", a écrit la journaliste suédoise Paulina Neuding sur le site Politico.

La Suède est désormais un pays dont le taux de meurtres est très supérieur à la moyenne européenne. "Les fusillades dans le pays sont devenues si courantes qu'elles ne font même plus les gros titres. Les nouvelles des attentats sont rapidement remplacées par des titres sur les événements sportifs et les célébrités. Les lecteurs ont perdu leur sensibilité à la violence", alerte-t-elle.

En tête pour les violences sexuelles également ?

La Suède se dirige aussi vers d'autres premières places non désirés. Ainsi, l'essayiste d'origine somalienne Ayaan Hirsi Ali, elle-même immigrée et vivant aux Pays-Bas, a écrit dans le magazine en ligne Unherd que la Suède était devenue la "métropole" du viol en Europe. Ali est une critique bien connue de l'islam, qui appelle à la réforme de cette religion et juge la question de l'immigration de manière relativement sévère.

Le fait que la plupart des auteurs de violences sexuelles condamnés en Suède ces dernières années sont "issues de l'immigration" a été rapporté, par exemple, par la chaîne de service public SVT lors d'une vague d'immigration il y a trois ans.

Les cas où la victime du viol ne connaissait pas l'auteur de l'agression ont augmenté ces dernières années. Ils représentent environ 80 % du total. C'est une situation complètement inversée par rapport au passé, où le violeur était presque toujours une personne de la famille ou une connaissance de la victime.

Source : RMX News

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Un commentaire

  1. Posté par Marty le

    Et aucun champion olympique de tir ,voila ou mène des années de socialisme ,et ça les amusent de continuer ,pays bizarre

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