Le « violeur des parkings » n’est pas le bienvenu. Et le maire de Saint-Denis lui fait savoir. Mathieu Hanotin a annoncé avoir appris lundi 2 août le « placement de M. Patrick Trémeau dans (la) ville », de Seine-Saint-Denis. Cet homme de 57 ans a été remis en liberté le 17 juin dernier. Et ce, après avoir été condamné à une peine de 30 ans de prison pour 18 viols commis sur des parkings dans les années 1980 et 1990. A sa libération, Patrick Trémeau a été placé dans un appartement à Saint-Denis. Le maire Mathieu Hanotin s’en est indigné, relate Le Parisien mercredi 4 août. Dans un courrier, il a demandé « un rendez-vous en urgence » avec le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti « pour trouver une solution alternative à son installation à Saint-Denis ».
A Saint-Denis, « un nombre de parkings non sécurisés conséquent »
Mathieu Hanotin estime en effet que le placement de Patrick Trémeau dans sa ville est loin d’être une bonne chose. « Au nom de quel projet de réinsertion on a jugé qu’il était pertinent d’installer M. Trémeau à Saint-Denis ? Il est interdit de séjour à Paris ? Nous, on touche Paris », a-t-il d’abord pointé. Avant de poursuivre : « Il a commis ses viols dans des parkings ? On a, malheureusement, un nombre de parkings non sécurisés conséquent. Et on est en sous-effectif de policiers nationaux pour les contrôles, on a un taux de délinquance déjà au plus haut niveau… Bref, on se moque du monde ! » Depuis sa sortie de prison, Patrick Trémeau vit sous surveillance via un bracelet électronique de géolocalisation en temps réel. L’appareil lancerait des alarmes en cas de non-respect des horaires ou des zones géographiques interdites, rapporte Le Parisien.
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DANS d’autres pays , les autres hommes n’en auraient fait qu’une bouchée de pain!
Ce maire a de l’audace, dans un pays où on ne sait plus ce qu’il est advenu de la testostérone et surtout des valeurs morales.